26 Juillet 2016, meurtre rituel du Père Hamel : ni oubli, ni pardon !

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On nous parle sans cesse du « devoir de mémoire », alors que des faits gravissimes comme l’égorgement rituel du Père Hamel le 26 Juillet 2016 sont systématiquement oubliés après avoir défrayé la chronique au moment des faits.

Une discrète cérémonie religieuse a eu lieu ce jour à St Etienne du Rouvray avec une modeste assistance d’une centaine de personne à peine, et rien sur les grands medias.

La longue litanie des égorgements et l’absence de réactions autres que la condamnation verbale, l’organisation de marches blanches et de happenings inter religieux appelant à ne pas faire d’amalgames, ou de bêlements « d’imbéciles utiles » criant « vous n’aurez pas ma haine » sont significatifs de la perte de sens des mots de notre époque post moderne.

En effet il ne s’agit pas de haine mais de justice !

Le pardon ne peut se faire que si la justice est rendue dans la vérité. Et cette justice doit être capable d’utiliser la force si nécessaire, ainsi que la violence légale pour protéger la société. L’instauration de cellules d’aide psychologique après des faits comme celui là est significatif de l’impuissance de notre société car le simple fait de rendre la Justice est la meilleure aide psychologique qu’on puisse apporter à des victimes.

Or, en l’occurrence, les deux jihadistes, Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, ont fait irruption dans l’église en pleine messe et ont égorgé le père Hamel aux cris de « Allah Ouakbar » qui est la profession de foi musulmane, qu’on le veuille ou non ! Ils ont été abattus par les forces de l’ordre arrivées sur place rapidement. Ils sont certainement au paradis de l’islam qui est la destination de combattants d’Allah entourés de 72 « houris aux grands yeux » et toujours vierges tel que le décrit le livre « saint » du coran…

Il y a donc une relation directe avec l’islam, même si on nous repète qu’il ne faut pas faire d’amalgame .

En effet, au delà d’une condamnation de principe par les musulmans « modérés » de ces assassinats récurrents au couteau et par égorgement, plusieurs questions se posent à eux et il faut leur poser :

1 l’égorgement est bien une pratique cultuelle et culturelle dans ces populations. Le coran lui même en parle en exhortant ses adeptes à faire le jihad et à frapper ses ennemis « au cou » (nombreuses références dans le coran). L’abattage halal, pratique cultuelle admise par dérogation dans le cadre de la liberté religieuse, ne peut se faire que par égorgement. Cette pratique est donc bien liée, de façon claire, à l’islam tout court, sans qu’il soit nécessaire de lui accoler un qualificatif quelconque ( intégriste, salafiste …)

2 Les textes « sacrés » du coran, des hadiths ou de la sunna sont remplis d’injonctions à combattre les mécréants avec une violence extrême et n’oublions pas que le coran est la parole même de dieu, donc non modifiable ni susceptible d’interprétation selon le contexte. Toutes les tentatives de réforme des textes se sont très mal terminées pour les réformateurs. La seule solution serait de supprimer ces versets ultra violents, et seuls les musulmans peuvent le faire. Mais cela est impossible compte tenu de la nature du coran et de la vie du prophète Mahomet qui fut surtout un chef de guerre, considéré comme « le beau modèle ».

Face à ce problème de fond, on a préféré le déni de réalité

Appuyé par la classe politique, journalistique ou intellectuelle, face à la montée en puissance des faits d’agressions au couteau par égorgement, le système minimise ou cache les faits. Ce sont devenus des faits divers, alors qu’il s’agit d’un problème de société qui nous oblige à revoir fondamentalement le vivre ensemble avec l’islam. Et pourtant les cas se sont multipliés à tel point que le hashtag #lafranceestuncoupegorge est en passe de rentrer dans le top 10 des tendances et que le journal Causeur en fait la Une de son dernier numéro !

L’assassinat récent d’Alban Gervaise, ce médecin militaire catholique (tiens tiens) par égorgement là aussi, est passé sous silence et aucun hommage officiel ne lui est rendu . On peut mesurer ici l’accoutumance et la soumission obtenus 6 ans après le père Hamel par ce déni de vérité, seule base solide pour la justice.

Donc 6 ans après ni oubli ni pardon, et, en ce qui concerne le pardon, seul Dieu pardonne et comme le disait un certain W. Poutine à propos des terroristes, il suffit d’organiser la rencontre !

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