Dans l’affaire de l’agression d’une grand-mère et d’une petite fille à Bordeaux, en boucle, nos médias mettent en avant avec insistance et gourmandise le fait que l’agresseur est Français, qu’il est né à Bordeaux, et qu’il y a bien d’autres agressions de ce type tous les jours dont on ne nous parle pas.
Tels sont les éléments de langage imposés par le système pour tenter d’éteindre l’incendie provoqué par cette agression particulièrement choquante. Libération se livre même à un périlleux exercice de minimisation, assez cocasse, de la part d’un média obsédé par l’extrême droite dont ils dénoncent l’obsession sécuritaire !
L’agression d’une grand-mère et de sa petite fille à Bordeaux est devenue virale sur internet dans le monde entier.
Il faut dire que la vidéo est particulièrement choquante et que le profil de l’agresseur a de quoi interpeller. L’homme est très connu des forces de police. Il a en effet fait l’objet d’une cinquantaine d’arrestations et compte 15 condamnations à son actif. C’est un déséquilibré mental, violent et agressif et qui vit pourtant en liberté alors qu’il vient de faire la preuve de sa dangerosité.
C’est toujours le même film qui recommence, le même type d’agresseur, dessinant peu à peu sous les yeux effarés des Français, le portrait d’une société où l’on ne sait plus ni sanctionner ni protéger, où les « déséquilibrés » se promènent en liberté et où une certaine presse est indifférente à ce type d’agression et préfère faire un procès en extrême droite à tous ceux qui s’indignent plutôt que de faire le constat de la récurrence d’agressions de plus en plus violentes.
Cette réaction d’une partie de la presse de gauche est due à une seule chose, la couleur de peau du suspect !
Si celui-ci avait été blanc, même Libération n’aurait osé écrire qu’après tout ce type d’agression est fréquente et que la seule chose qui explique autant d’émotion est la possibilité de faire à travers cette affaire le procès de l’immigration et de faire de la récupération politique.
La réaction du maire de Bordeaux est stupéfiante ! https://www.facebook.com/actubordeaux/videos/une-partie-de-la-r%C3%A9action-du-maire-de-bordeaux-pierre-hurmic-concernant-lagressi/202183709466860/
Elle est dans la droite ligne de ce que déclarait une de ses adjointes lors d’une réunion du quartier de la Benauge : https://fb.watch/liP5XpuQSE/ qui explique en bafouillant que lutter contre l’insécurité c’est difficile, et qu’elle même s’est fait agresser ! L’incompétence et la suffisance de ces individus est incommensurable !
Il faut noter également que la famille agressée se désolidarise des réactions en sa faveur, comme d’habitude, mais sans qu’on puisse en avoir la certitude car cette information ne nous parvient que par la presse aux ordres, jamais par une interview en direct … Il est probable de plus que ces personnes sont choquées et sont dans la crainte de représailles : douce France !
L’avocate de la famille participe même à cette inversion accusatoire en classant cette agression comme fait divers et en considérant que l’émotion légitime n’est qu’une manifestation de l’extrême droite !
mais ce n’est pas fini, l’indignation légitime a entraîné la diffusion massive de la vidéo de l’agression, qui met le système en face de la réalité et de ses responsabilités. BFM TV, jamais en manque de fake news diffuse un article affirmant que la diffusion de cette vidéo est un délit lourdement condamné. https://www.bfmtv.com/tech/actualites/reseaux-sociaux/agression-a-bordeaux-relayer-la-video-sur-les-reseaux-sociaux-peut-vous-couter-tres-cher_AV-202306200361.html
C’est totalement faux car l’article invoqué (222-33-3 du code pénal), ne concerne que la diffusion de vidéos dans le but est de nuire aux victimes ce qui n’est évidemment pas le cas! On se souvient que Marine Le Pen avait été poursuivie pour diffusion de vidéos de Daesh et relaxée car, à l’évidence ce n’était pas de la propagande pour le terrorisme !
Enfin, pour conclure, beaucoup de questions se posent, notamment la finalité de cette agression ( vol à l’arraché, enlèvement de la petite fille, présence d’un complice, explication psychiatrique) sont bien résumées par Tatiana Ventose :
Il est donc évident que cet événement n’est pas un simple fait divers mais un fait de société, l’opinion, anesthésiée par la propagande se trouve confrontée à la réalité .