Arcachon : animateur pédophile violeur.

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Gironde : Un ancien animateur de centre aéré condamné à 15 ans de réclusion pour pédophilieCet homme âgé aujourd’hui de 26 ans était jugé pour des viols et agressions sexuelles sur cinq petites filles âgées de 3 à 5 ans.

Un ancien animateur d’un centre aéré d’Arcachon a été condamné vendredi à 15 ans de réclusion criminelle pour viols et agressions sexuelles de mineurs par la cour d’assises de la Gironde, a appris l’AFP auprès des avocats.

La cour a suivi les réquisitions du ministère public lors de ce procès qui s’est déroulé pendant cinq jours à huis clos, une mesure accordée de droit aux victimes qui en font la demande dans les dossiers de viols. Il est également tenu d’une obligation de soins pendant 10 ans et sera inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.

L’ancien animateur du centre aéré des Mille potes, aujourd’hui âgé de 26 ans, était jugé pour des viols et agressions sexuelles de cinq petites filles âgées de 3 à 5 ans au moment des faits, en 2016.

L’affaire avait suscité l’émoi des familles d’Arcachon. Une marche blanche avait été organisée en 2019 après le dépôt de nouvelles plaintes des familles. Cinq d’entre elles s’étaient constituées parties civiles.

L’accusé, qui encourait jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle, a contesté tout au long du procès les accusations de viol, reconnaissant cependant des « caresses » selon son avocat Christian Blazy, qui évoque une « défaillance ». Pour lui, son client ne méritait pas cette peine : « Ce garçon était libre pendant cinq ans, il n’y a pas eu de problème », a-t-il estimé. Il a annoncé sa décision de faire appel de la condamnation dès la fin de l’audience.

« Cette affaire a été faussée dès le début par un battage médiatique qui avait au départ pour objectif de fragiliser la municipalité », a déploré par ailleurs son conseil. Il estime que l’accusation de viols ne repose sur « aucun élément objectif, seulement la parole d’enfants de 3 à 4 ans ».

Pour Arash Derambarsh, un des avocats des parties civiles, il y avait toutefois des éléments « indiscutables de la culpabilité » de l’accusé, citant notamment les expertises psychologiques présentées à la cour.

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