Banques, banksters et mafias financières : menaces pour la démocratie.

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L’entre-soi parisien de la haute finance est sûrement le réseau le plus dangereux de France. Nous assistons à une dérive grave du capitalisme de connivence.

Évidemment, il faut bien des banquiers pour gérer nos finances… Mais tout le monde sait que les clans refermés sur eux-mêmes depuis des décennies ont des effets néfastes ! Comme vous allez le voir, concernant notre argent et notre démocratie, c’est déjà allé beaucoup trop loin. Tous les cadres des Finances françaises sortent de l’ENA, et se cooptent entre eux pour les postes de prestige dans l’administration et les grandes banques privées. Il n’y a qu’à faire le tour des dirigeants de nos finances publiques pour le vérifier :
Grands groupes
Le ministre de l’économie Bruno Le Maire est lui aussi diplômé de l’ENA, et ancien inspecteur des Finances… Voila le cœur de la « technocratie » française : des profils clonés, dans les mêmes cercles et avec exactement les mêmes parcours. Le président français lui-même est un ex-banquier d’affaires de Rothschild, et le réseau qu’il y a tissé l’a aidé pour accéder au pouvoir très rapidement.

En quoi cela vous concerne-t-il, et quels sont les liens méconnus qui rendent cet entre-soi si dangereux ?
D’abord, ce sont eux qui verrouillent tous les circuits de décision en France, pour faire passer les lois qui les arrangent. Nous en avons eu encore un exemple absurde récemment, avec l’aide aux PMEs : Des profits 100% gagnants, avec l’argent du citoyen, et sans rien faire ! Grâce aux facilités offertes par la Banque Centrale Européenne, les banques privées françaises peuvent se financer à court-terme avec des taux négatifs. Incroyable mais vrai : la BCE les paie pour qu’elles empruntent ! Autant dire qu’elles gagnent dans tous les cas. Mais apparemment, cela ne suffisait pas pour le gouvernement français : Le Ministre de l’Economie Bruno Le Maire a décidé de mettre en place des prêts garantis par l’Etat pour « motiver » les banques à prêter davantage.
Donc les banques prêtent aux PMEs, et prennent 1% à 2,5% d’intérêt (c’est beaucoup en période de taux négatifs). La BCE les paie pour leur prêter de l’argent : elles gagnent. Les PMEs les paient pour emprunter cet argent : elles gagnent. Et en cas de non-remboursement par une PME, c’est le citoyen qui paiera les dégâts, pas les banques ! Elles gagnent encore ! Pile je gagne, face tu perds !

Pour rappel, en économie, les intérêts rémunèrent le risque pris par celui qui prête… Si on enlève le risque, cela s’appelle un cadeau, fait entre amis.
C’est ce qu’on appelle le capitalisme de connivence !
Bruno Le Maire est fier d’avoir « négocié » des taux avec les banques, afin qu’elles gagnent dans tous les cas. Fin négociateur !
Si Bruno Le Maire voulait vraiment négocier, il pourrait par exemple demander aux banques privées qui accumulent les profits, de rembourser les milliards d’euros de l’argent des citoyens qui a été utilisé pour les sauver en 2008 après leur spéculation à outrance… En réalité, il est déjà trop tard pour espérer cela. Cet entre-soi de la haute finance a déjà livré la France à ses créanciers, et pris le pouvoir depuis longtemps. Ces technocrates ont pris seuls la décision de tuer les épargnants pour sauver les Etats La nouvelle arme de ces technocrates s’appelle les taux d’intérêt. Toucher au taux d’intérêt, c’est fixer le prix de l’argent pour l’Etat, pour qu’il puisse encore plus s’endetter (ou non). Et depuis 5 ans, les grands banquiers poussent pour que les taux d’intérêt soient le plus bas possible, et même négatifs. Emmanuel Macron agit lui-même chaque semaine, ainsi que le Ministre de l’Economie, le directeur de la Banque de France, et les banquiers privés qui sont aux Conseils de la BCE. Tout ces gens font du lobbying permanent pour garder les taux d’intérêt négatifs.
Et c’est un énorme conflit d’intérêt, car ces taux d’intérêt négatifs avantagent énormément les banquiers privés, au détriment de la population.
Prêter aux Etats endettés est LE « business » juteux des banquiers privés depuis 50 ans : ils gagnent. Les banquiers privés obtiennent aussi de l’argent gratuit de la BCE, grâce aux taux négatifs : ils gagnent. Et même avec leurs autres clients, plutôt que réduire leurs marges, les banquiers répercutent immédiatement la baisse sur les rendements de vos comptes ! Sans crainte de vous perdre, puisqu’ils sont en monopole organisé…

Ils gagnent encore. Comprenez-bien : des taux d’intérêt négatifs n’ont aucun sens en économie. On ne paye pas quelqu’un pour lui donner son argent !

C’est pour gagner toujours plus, et encourager les Etats à s’endetter jusqu’à la lie, que le cercle de la haute-finance a mis cela en place. Favoriser les dettes, et ruiner les épargnants, c’est tout bénéfice pour le business des banquiers privés, et les « petits amis » de Bercy. Conséquence : les épargnants perdent de l’argent chaque année, avec des comptes et assurances-vie qui rapportent moins que l’inflation… L’effet sur notre épargne et le pouvoir d’achat de toute la classe moyenne française est désastreux.

Cette stratégie aurait-elle été décidée si elle avait été prise par quelqu’un d’extérieur au lobby bancaire ?
Certainement pas, car elle est suicidaire économiquement. On ne règle pas un problème de dette avec encore plus de dette ! Surtout que nos dirigeants ont autour d’eux les exemples de pays européens voisins qui ont su régler leur problème de dette depuis la dernière crise (Allemagne, Irlande, Pays-Bas, Pologne, Autriche…). Le problème d’après, c’est que l’entre-soi de la haute finance est parfaitement convaincu que tout cela est LA SEULE CHOSE A FAIRE. Ces gens sont persuadés que la seule solution est de prendre tous les risques, et détruire la richesse de la France pour sauver le système des banques. C’est là qu’on touche aux limites de l’entre-soi : une pensée unique, et des conflits d’intérêt tellement énormes depuis 50 ans qu’ils sont normalisés. Il y a pourtant un effet très grave : Ces technocrates ont fait perdre sa souveraineté à la France, au profit des banquiers. Le surendettement signifie la mort de la souveraineté du pays. En effet, un état de surendettement signifie « dépendance à autrui ».

Bien sûr la population française ne veut pas perdre sa souveraineté, car c’est la base de la démocratie : pouvoir faire des choix libres tous ensemble.

Pourtant, nos dirigeants ont fait le choix et programmé à notre place de nous sur-endetter à plus de 125% du PIB, sans demander la permission, ni même fournir d’explication. Le gouvernement Macron a décidé unilatéralement de dépenser plus que tout autre pays européen en 2020 (même ceux qui ont peu d’endettement). Ces gens ont choisi et appliqué année après année des plans de budget qui amènent la France au niveau de pays le plus endetté de toute l’Europe (public + privé), devant tous les pays latins qui sont réputés comme les pires !

La question est : auraient-ils pris ces décisions incroyables, si la dette française n’amenait pas des profits et bonus immenses à leurs amis de la haute finance parisienne ?

On peut se poser la question. D’autant plus que la dette publique rend la France dépendante des banques privées, ce qui donne de fait le pouvoir à leurs « petits amis » sur le pays.
Qu’Emmanuel Macron vous l’avoue ou non, dès qu’une nouvelle décision politique sera prise, il faudra désormais vérifier en coulisses que les banquiers privés sont d’accord. Sinon ils refuseront de remettre de l’argent au pot, et la France devra se déclarer en faillite, car elle ne pourra plus tenir ses engagements financiers. (C’est ce qui s’était passé pour la Grèce en 2008)
N’est-ce pas le pire conflit d’intérêt qui puisse exister ?

Faire perdre sa souveraineté à une démocratie comme la France, en donnant le pouvoir absolu à ses petits amis les banquiers privés.

La France a été le pays le plus rapide à s’endetter durant cette crise, de toute l’Europe. Et comme par hasard, la France est peut-être le pays d’Europe où l’entre-soi de la haute finance est le plus établi, installé depuis des décennies. Au bord du précipice, le petit monde de la finance demande à l’Europe… de réduire les contrôles ! Si vous demandez à un financier quelles sont les grandes avancées du monde sur les 20 dernières années, il vous parlera sans doute des accords de « Bâle III ». Ces accords historiques ont permis de renforcer le contrôle des banques, afin d’éviter qu’à chaque grosse crise les citoyens aient à refinancer eux-mêmes les banques privées pour assurer leur stabilité. Pourtant, et on croit rêver : Alors que les bulles spéculatives sont au sommet et nos banques au plus mal, les ministres des finances français et allemand ont fait la demande officielle auprès de l’Union Européenne d’assouplir les règles de Bâle III sur le capital et les bonus des banques. Ces règles sont pourtant reconnues et appliquées par l’ensemble du monde financier* !

C’est-à-dire qu’une fois arrivées aux niveaux critiques de mauvaise gestion, les banques demandent de pouvoir prendre encore plus de risques, sans quoi ils menacent de ne plus prêter à personne dans l’économie !

Cela parait fou. Mais les conflits d’intérêt à tous les étages créent ce genre de situations étranges… On aurait pu attendre de Christine Lagarde, actuelle présidente de la BCE, un peu de sérieux pour éviter ces dérives. Mais elle n’a aucun pouvoir réel sur les banquiers. C’est plutôt le contraire. Elle vient même de relever la limite de rachat par la BCE des dettes de nos Etats, prévue à 50%, sous la pression des grands banquiers. Conclusion : Les grands banquiers privés obtiennent de l’argent gratuit de la BCE Cet entre-soi de la haute finance pousse l’Etat français au surendettement et les épargnants à la ruine en baissant les taux d’intérêt Et ces mêmes gens revendent les dettes de l’Etat à la BCE … C’est un tour de force ! Ils font prendre tous les risques aux autres sans en prendre un seul. On en finirait presque par préférer les banquiers 100% pur jus, qui ne s’occupent pas de politique ! Mais prudence car ils n’en sont jamais très loin.
Prenez Matthieu Pigasse, patron de la banque Lazard. Ancien diplômé de l’ENA, conseiller de Dominique Strauss-Kahn à Bercy, associé du milliardaire Xavier Niel et propriétaire du journal Le Monde… Comment croire encore que ces gens, qui ne sont même pas élus et organisent la prise de pouvoir de la France par la finance depuis des décennies, souhaitent le bien pour vos placements ?

Vigilance est le mot, sauver notre épargne la direction !

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