Le Maire de Bordeaux se réjouit. Bordeaux viens de récupérer le siège de l’Économie Sociale et Solidaire. Précédemment installée à Séoul, l’organisation internationale déménage à Bordeaux. Une victoire pour le Maire fraîchement élu. Bordeaux accueillera les 7 permanents qui font la promotion dans le monde de cette « économie ». Il renforce ainsi son image « d’écologiste collectiviste » et son implantation politique à Bordeaux. N’oublions pas que c’est grâce aux voix de la clientèle de cette « économie » qu’il a été élu.
LES COPAINS ET LES COQUINS
Cette « nouvelle économie », ne peut exister que parce qu’elle vit en parasite de l’économie « normale ». Elle prospère grâce aux subventions étatiques et des collectivités locales. Elle emploie, à Bordeaux et dans la Métropole, de plus en plus de salariés, pendus au bon vouloir de ceux qui tiennent le cordon de la dépense publique, les élus. Et les employés et responsables de ces « entreprises en ont conscience, comme ceux de « Ramuménage » qui fait du déménagement à vélo, cours de l’Yser, près des Capucins. Ils se situent plutôt à gauche et à l’extrême gauche. Juppé en subventionnant toutes sortes d’associations, pour près de 100 millions d’€ par an, a fait le lit de son successeur. Pas fou, celui-ci continue dans la même voie. En prenant à la charge des contribuables de Bordeaux cette association internationale, il ne fait sa propre promotion et il donne un coup d’accélérateur à la transformation de la ville. Il renforce l’implantation de l’extrême gauche écologiste à Bordeaux. Une action qu’il veut « durable ».
CONTRÔLER L’EMPLOI ET LE LOGEMENT
L’emploi et le logement sont les 2 principales mamelles du clientélisme. Ce sont les 2 principales activités de l’ESS. Hurmic a pris la parole au congrès des HLM qui vient de se tenir à Bordeaux Lac. Dans l’ambiance luxueuse qui accompagne cette grande messe du logement dit « social », il a expliqué que: « un habitat de qualité est un pré-requis à toute transition écologique ». Et qu’il maintiendra un rythme annuel de 3000 nouveaux logements par an, pour augmenter le pourcentage de logements sociaux jusqu’à 40%. Ce qu’il faut comprendre c’est que le logement public va recevoir un coup d’accélérateur, et donc le clientélisme qui accompagne les attributions. L’électeur de base s’accroche aux basques du politique local pour obtenir un logement et un salaire…CQFD. Quant à l’emploi, notons que le chômage de masse que nous connaissons ne pourra que s’accentuer avec les restrictions de circulation automobile organisées par la Mairie.
Toujours dans la ligne Juppé, la guerre à la bagnole continue.
La fuite des entrepreneurs, des vrais, ceux qui payent tout, va continuer laissant la place à l’Économie Sociale et Solidaire. Tout va très bien, Madame la Marquise.