Bordeaux écolo, ce n’est plus le Sud-Ouest, mais le Far-West !

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Nous publions régulièrement sur notre page Facebook (https://www.facebook.com/BurdigalaPresseOfficiel/) dans la rubrique « CHRONIQUE DE L’INSECURITE ORDINAIRE », tous les faits graves d' »incivilité » comme on dit dans la Novlangue du politiquement correct. Ces faits nous pourrissent la vie et le « vivre ensemble » mais certains esprits malades continuent à nier le réel et à parler de « sentiment » d’insécurité. Nous publions avec plaisir ci dessous une tribune libre montrant que les citoyens s’organisent .

Les Bordelais s’auto-défendent

 Depuis début juin, les agressions au couteau se sont multipliées à Bordeaux. Une tous les deux jours. Ces agressions confirment le classement « statistique » de Bordeaux comme ville dangereuse, avec 50 % d’agressions de plus que la moyenne des villes de plus de 100 000 habitants… Le réveil pour les Bordelais est douloureux, 47 blessés à l’arme blanche en un mois, avec des cas très graves. Ce sont les femmes, les personnes âgées qui payent le plus lourd tribut à ces « incivilités ».

Il ne faut pas croire qu’il s’agit d’une erreur d’appréciation, d’une exagération de la situation. C’est tout l’inverse. La réalité est pire que ce que les médias rapportent et que ce que les statistiques officielles décrivent. Beaucoup de faits n’arrivent pas jusqu’au commissariat de police, et ne sont pas relatés dans la presse. L’absence de réponse pénale conduit les victimes à la lassitude, à la résignation, à « l’aquoibonisme », à l’évitement, à la fuite. Par exemple, la victime de l’agression décrite dans le témoignage qui suit n’a pas porté plainte. Ce fait, grave, n’entrera pas dans les statistiques, ne sera pas rapporté par Sud-Ouest.

 Wallah, je vais te planter

Un étudiant bordelais nous a envoyé ce témoignage.

Au premier jour du ramadan et en plein confinement, je me trouvais à la station du tram B, au niveau du musée d’art contemporain. J’étais seul, assis, à cet arrêt et à l’autre bout du quai un individu attira mon attention, il semblait nerveux, s’agitait et parlait tout seul. Je quittais quelques minutes cet homme des yeux pour consulter mon téléphone, lorsque je le revis surgir à toute vitesse sur mon côté. L’homme se ruait vers moi, couteau de cuisine à la main et le visage enragé. J’eus à peine le temps de me lever, saisir la main de mon agresseur qui tenait le couteau et le repousser de toutes mes forces de l’autre. Lui faisant face, l’homme recula, essaya de me cracher dessus et la bave aux lèvres vociféra des “wallah je vais te planter… etc.” avec un accent prononcé. L’homme s’en alla finalement, sûrement à la recherche d’une victime plus vulnérable. Immédiatement je saisis mon téléphone pour prévenir la police, leur expliquai ce qui venait d’arriver, leur donnai la description de l’agresseur; maghrébin, trentenaire, jogging et short bleu… La police me préviendra plus tard ne pas l’avoir retrouvé.

Pas plus que ne sera traité par la presse l’affaire de cette commerçante bordelaise du quartier chic « Saint Seurin » qui a fermé son commerce parce qu’elle ne voulait plus subir le racket organisé par des Mineurs Non Accompagnés, (MNA)Ce qui est le plus connu, de l’activité de ces jeunes néo-bordelais, c’est le vol à l’arraché, en général au détriment de personnes faibles : retraités, handicapés, femmes. Mais ces « mineurs » s’adaptent rapidement à leur nouvel environnement et ils ont commencé des diversifications, entre autre, dans le racket.

L’épidémie de meurtres, de vols avec violences, d’agressions, de rodéos etc., n’est pas nouvelle. Elle s’est installée dans la ville, progressivement, sous la municipalité Juppé. Elle a trouvé un bon engrais dans les subventions municipales : 40 millions par an aux associations. Associations de gauche et d’extrême gauche pro-migration, pro-squats, pro-droit au logement, pro-accompagnement social… Et cette délinquance s’est étendue grâce à la politique immobilière ambitieuse de Juppé, qui d’une part a ceinturé Bordeaux de cités à « mixité sociale obligatoire» et d’autre part par la politique d’expropriation et de préemption de l’adjointe à l’urbanisme, Élisabeth Touton. Avec sa société d’économie mixte, InCité, la municipalité introduit de force de l’habitat « social » dans le centre historique de la ville.

L’équipe Juppé a bien profité du sommeil des Bordelais…

La chute de l’équipe Juppé aux dernières élections n’est que la conséquence démographique de la politique municipale. Au fur et à mesure que cette politique gauchiste se développait, la population d’origine disparaissait au profit d’une population nouvelle qui n’avait plus rien de gasconne. Les quartiers populaires ont changé de visage, l’accent « bordeluche » a complètement disparu. L’activité commerciale s’est effondrée, et cela d’autant plus vite qu’au changement de population s’est ajoutée la disparition de la clientèle régionale, dissuadée de venir à Bordeaux faire des achats par la répression féroce organisée par la municipalité contre les automobilistes.

 Ces 3 dernières années la situation s’est aggravée. Des “Mineurs Non Accompagnés” ont été installés dans des lieux d’accueil aménagés par le conseil départemental dans d’anciens hôtels, dans de grandes maisons bourgeoises ou dans des hôtels particuliers. Ces bâtiments ont été achetés, avec l’argent des contribuables, dans toute l’agglomération pour faire des centres d’accueil de 10 à 30 pensionnaires. Ces jeunes qui ont, en général, entre 20 et 40 ans, sont principalement originaires d’Afrique. Ils sont logés, nourris, et distraits, mais ils s’ennuient. Ils ont trouvé dans la population locale, en général pacifique et accueillante, une bonne source de revenus et de divertissements. Rodés à une vie moins paisible, ils savent utiliser la violence pour obtenir des vieillards surpris à leur domicile, ou de femmes seules, bijoux, cartes de crédit ou même des occasions de plaisir par la torture ou le viol. Merci aux élus bordelais LR, PS, LREM qui ont bien transformé Bordeaux.

 Ce n’est plus le Sud-Ouest, mais le Far-West

Le nouveau maire, l’écologiste Pierre Hurmic, est d’abord préoccupé par le changement climatique. Les Bordelais l’ont surnommé « Hurmix », parce qu’il a peur que le ciel climatique lui tombe sur la tête. Il répète, depuis 25 ans, que la Garonne va monter de 2 mètres dans moins de 10 ans et que la ville sera submergée. Il fait donc de la lutte contre les « gaz à effet de serre » sa priorité. Son obsession, c’est la plantation d’arbres en ville, les aménagements pour piétons et cyclistes, les éoliennes urbaines et l’agriculture également urbaine. Son adjointe, Emmanuelle Ajon, par ailleurs vice-présidente socialiste du conseil départemental de la Gironde, chargée des “mineurs non accompagnés”, a la bride sur le cou pour ce qui concerne l’accueil des migrants. Ne sont-ils pas les premières victimes du réchauffement climatique ?

Ce qui est certain, c’est qu’il est psychologiquement impossible à ce maire idéologue de renforcer la police municipale ou de se préoccuper de la sécurité de la population. Il ne pense pas avoir été élu pour ça. Rien de nouveau sous le ciel des politiques de gauche. C’est leur idéologie qui les guide. Ce qui est nouveau, c’est que les Bordelais ont compris que pour leur sécurité ils ne pourront pas compter sur la mairie. C’est ce qui explique le succès fulgurant de l’application : « street alert » à Bordeaux. Cette application, à télécharger sur portable I-phone ou Androïd, permet à la population de s’organiser pour se défendre face à la délinquance. En quelques jours, elle a gagné 5 000 abonnés.

 Street Alert, le Coyote anti-racaille

Le principe de cette application est simple, mais efficace : il suffit à une personne qui est agressée ou qui est témoin d’une agression, d’appuyer sur le bouton de son application pour prévenir les autres abonnés. C’est un « Coyote » anti-racailles. Tout abonné se trouvant à proximité est censé intervenir, guidé par son portable. C’est le début de l’organisation d’une communauté d’honnêtes et courageux citoyens. Il est sûr qu’aujourd’hui tout est permis aux délinquants, parce que l’État ne défend plus les Français. Les délinquants ne rencontrent aucun obstacle. Les victimes appellent, en vain, la police au secours. Et les témoins, les passants, se défilent pour ne pas prendre un coup de couteau ou ne pas être impliqué dans une rixe. Pour un chevalier courageux, qui voudrait intervenir, il y a toujours, en plus du risque physique, le risque d’être condamné. Y compris pour celui qui est en légitime défense. Mais si des citoyens courageux peuvent intervenir en masse, alors la peur pourrait changer de camp. C’est tout l’intérêt de cette application. Le maire de Bordeaux est contre la vidéo-surveillance, l’armement de la police etc., mais les Bordelais sont en train de prendre directement les choses en main. Cette appropriation d’une des fonctions essentielles de l’État, la sécurité, par la population elle-même, est un superbe pied de nez. C’est la réponse des Bordelais exaspérés par l’indifférence, l’inaction et l’incompétence des élus. L’autodéfense, voilà une application de la « démocratie participative » si chère à tous les gauchistes. Amis, à vos portables, téléchargez “Street Alert”. https://streetalert.app/

François Jay

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