La nouvelle majorité municipale de Bordeaux réaffirme sa volonté de développer le logement HLM. Par la bouche de Stephane Pfeifer, adjoint chargé du logement, au dernier Conseil Municipal, toute une série de mesures dirigistes ont été annoncées. Elles n’ont pas été contestées par l’opposition. Elle y voit une continuation de la politique suivie par Juppé et ses colistiers… Comme Nicolas Florian le répète: « on le faisait déjà ».
BORDEAUX SUR MOSKOVA
C’est à une politique du logement d’inspiration bolchévique que nous avons affaire. Il s’agit pour la municipalité de prendre la direction de l’activité immobilière, rien que cela. Et les grands moyens permis par les lois votées ces dernières années par les députés socialistes (mais aussi par les Républicains) vont être mobilisées. Hurmic et son équipe veulent encadrer les loyers (ils le sont déjà), instituer un « permis de louer », imposer un « permis de diviser », interdire les locations saisonnières (les RnB), et surtout développer les « baux solidaires ». Baux solidaires: comprenez, s’emparer du foncier pour « louer » aux bénéficiaires le terrain ainsi nationalisé. Il s’agit, ni plus ni moins, que de revenir sur le droit de propriété et de créer un « super impôt foncier » sur les nouveaux locataires de ces « baux solidaires ». Quand vous lisez « social » ou « solidaire » vous pouvez vous attendre à une arnaque.
LE TOUT HLM
Comme cette « nationalisation » du logement, encore privé, ne semble pas suffisante dans la volonté de contrôle du secteur immobilier, la municipalité veut aller plus loin et plus vite en matière de logements HLM. On sait que la loi fixe à 25% la proportion de logements sociaux. Pourquoi ce chiffre ? Comme dans toute gestion socialiste, planifiée, il ne faut pas se poser ce genre de question. Aucune explication sur ce pourcentage. Il est curieux que nos élus considèrent que le quart des français aient du mal à se loger. Le bon sens aurait plutôt conduit à fixer le nombre d’HLM en fonction des populations qui sont en réelle difficulté… et à réserver ces logements aux personnes à la rue, ou durablement sans emploi, ou handicapées, ou aux femmes victimes de violences… Mais non, presque la moitié de la population est éligible aux HLM. C’est ce qui explique les listes d’attente. Il y a officiellement 42000 demandes en suspend sur la Métropole. Tout le monde veut son HLM, et le clientélisme bat son plein. Une fois en place, les heureux bénéficiaires d’un HLM ne lâcheraient pour rien au monde la rente que constitue le fait d’être logé à moitié prix! C’est ce qui explique que la mobilité y soit très faible et que les locataires préfèrent rester au chômage plutôt que de déménager pour un nouvel emploi…
LE HLM POUR TOUS ET PARTOUT
Les gauchistes de la Mairie de Bordeaux, veulent plus de HLM, mais surtout, ils en veulent partout. Pour ne pas « créer de ghettos ». Il faut dire que nous avons déjà quelques zones qui sont particulières à Bordeaux. Les Aubiers, Chantecrit, La Benauge, le Grand Parc… rivalisent en rixes, rodéos à moto, assassinats au couteau, et tirs mortels entre bandes…. La politique « nouvelle » consistera à créer des ensembles qui mélangent les logements « normaux » qui sont au prix du marché et les HLM à moitié prix. Les heureux acheteurs « normaux » de logements neufs, ou rénovés, découvrent, à leurs dépens, les conséquences de cette politique. Ils se retrouvent avec des voisins qu’ils n’auraient jamais choisis. La plupart vivent un enfer, en bénéficiant de la « mixité sociale » et du « vivre ensemble » que leur ont organisé leurs élus. Après avoir payé le prix fort leur appartement, ils découvrent que leur voisin, lui, ne paye rien ou presque. Ils découvrent ce qui en est la conséquence, que ce voisin se fout totalement de la qualité de l’environnement. Dans notre enquête, nous avons rencontré des retraités qui ont revendu le logement qu’ils venaient d’aménager pour se sortir du chaos. Ils avaient acheté, à un promoteur, sur plan, à Belcier. A la fin des travaux, tout de suite après leur aménagement, ils ont subi : agressions dans les escaliers, ascenseurs dégradés et trafics de drogue dans le hall d’entrée… Le promoteur avait respecté la règle imposée par la Mairie de 35% de HLM dans toute nouvelle promotion. Merci la politique d’Alain Juppé! Hurmic qui a repris le flambeau des mains de Nicolas Florian, va faire la même chose, mais en pire. L »objectif sera de 1500 HLM de plus, par an et « en diffus »! Les chiens prédateurs d’InCité seront lâchés dans le Bordeaux historique pour créer du logement social dans tous les quartiers, en particulier ceux qui en sont le moins pourvus. Les expropriations à bas prix vont exploser.
LE FAUX MIRACLE DU LOYER HLM
Pour justifier l’encadrement des loyers, la municipalité explique que les loyers du privé sont trop élevés (au lieu d’agir pour favoriser la croissance économique qui, mécaniquement, améliore les revenus des ménages). La preuve, expliquent-ils, ils sont du double des loyers HLM. Un tour de bonneteau assez scandaleux. Parce que si les loyers HLM sont plus bas, c’est pour des raisons qui devraient conduire ces loyers à être quasiment gratuits. En effet, les société HLM ne payent presque rien. Elles reçoivent le foncier quasi gratuitement des collectivités. (Notons que ce n’est pas le cas d’InCité qui est obligée de payer le foncier quand elle s’empare d’immeubles à Bordeaux, par expropriation ou préemption, mais elle les paye aux propriétaires spoliés, à moitié prix, et cela sans vergogne depuis 40 ans). Les sociétés HLM sont exonérées de droits de mutation. Elles ne payent pas de frais d’hypothèque, empruntent à 0%, pour des durées qui dépassent 50 ans (c’est à dire qu’elles ne remboursent rien). Ensuite, elles construisent ou rénovent en bénéficiant de subventions de 30 à 40% de l’ANAH, et des collectivités… tirent les prix au maximum sur des constructeurs privés qui emploient une main d’oeuvre immigrée payée au lance pierre. Sur ces factures s’applique une TVA réduite à 5,5% contre 20% pour le « privé ». Ces sociétés sont exonérées de l’impôt sur les sociétés, de l’impôt foncier, et aussi, bien sûr, de l’IFI… Et cerise sur le gâteau, parce qu’elles sont tellement mal gérées, l’Etat est obligé de débloquer des sommes qui se chiffrent en milliard pour rénover. Les fameux « plans banlieue » de Borloo, Tapie… A Bordeaux, aussi, les bâtiments HLM sont en très mauvais état. Cela a conduit à des démolitions scandaleuses de beaux bâtiments (à La Benauge, Bacalan…). Tous les passants peuvent voir, depuis la rue Counord, l’état lamentable de l’emblématique immeuble « Arc en Ciel » d’InCité. Cet immeuble mixte, commercial et habitation, construit il y a moins de 15 ans est déjà minable.
Les parements de façade, des lames de verre, pourtant contrôlés par un bureau spécialisé, sont tombés sur le trottoir, risquant de tuer les occupants. La mise en danger de la vie des occupant est pourtant le critère numéro 1 du logement insalubre et du marchand de sommeil.
Avec tous ces avantages, les sociétés HLM devraient pratiquer des loyers beaucoup plus bas que « la moitié de ceux du privé » que l’on constate à Bordeaux. D’où la question logique : où va l’argent ? Le logement HLM est un scandale national, pas seulement bordelais.
Bonjour, si on émet l’idee de réaliser des projets de logement pour de la collocation, je pense que c’est bien plus adapté que du HLM partout. Le logement social, s’il est trop présent montre simplement qu’on ne cherche pas de solution à la pauvreté mais qu’on pérennise ce statut.
Les Bordelais votent pour des crétins incompétents, ils n’ont pas fini de pleurer. hurmic et sa clique utilisent l’argent du contribuable pour financer l’arrivée massive de faux réfugiés, faux réfugiés qui évidemment ne votent que pour des partis laxistes comme eelv ou le lrps de juppé.
En résumé eelv et lrps (et bien sûr lfi, pc, cgt etc…) sont immigrationnistes avec l’argent du contribuable par pure clientélisme!!! sympa pour les honnêtes gens qui triment pour survivre…