À Bordeaux, un nouveau type de radars urbains est installé
Face à la recrudescence des accidents mortels en 2022, à leur plus haut taux depuis dix ans, la préfecture de la Gironde a décidé d’agir en implantant de nouveaux radars urbains un peu partout dans Bordeaux. Et pour les travaux on fait quoi?
La préfecture de Bordeaux l’assure, l’objectif n’est pas d’augmenter le nombre de verbalisations. Le nez s ‘allonge. Un accord a pourtant bel et bien été conclu avec la ville de Bordeaux pour installer de nouveaux radars urbains dans les rues de la capitale du vin. Sous forme de petits boîtiers, ils seront installés sur les feux tricolores au niveau des passages piétons. D’après Amine Smihi, adjoint au maire de Bordeaux chargé de la tranquillité, de la sécurité, de la prévention et de la tenue de l’espace public, ils seront “largement répartis” dans différents quartiers de la ville.
La nouveauté réside surtout dans leur mobilité : ils seront régulièrement changés de place.
Déjà testés dans d’autres villes depuis 2021, comme à Marseille et Toulouse dans le cadre d’une phase d’essais sans verbalisations, ils devraient gagner de nouvelles villes dans l’année, comme Bordeaux. “Nous avons immédiatement postulé pour disposer de radars urbains dans la ville”, assume Amine Smihi. Il s’agit pour la municipalité d’une expérimentation préventive.
“J’espère qu’ils seront mis en place à partir de 2023”, confiait l’élu, sans en dire davantage. Son objectif : “faire respecter les 30 km/h” aux usagers de la route, mesure étendue depuis l’année passée à 90 % de la ville. L’idée étant de dissuader les conducteurs plutôt que de les réprimander, explique l’adjoint sans rire !!!. C’est pourquoi il n’y aura pas “d’activation systématique”, rassure-t-il. Les radars seront en effet activés de façon aléatoire, car la ville n’a pas pour objectif d’augmenter le nombre de verbalisations, assure-t-il. Mais bien sur ………
Le nombre de verbalisations est pourtant en forte hausse sur le territoire girondin, tout comme les infractions. L’année 2022 a été très fortement marquée par les accidents mortels, avec 86 personnes tuées sur les routes girondines. Ce qui prouve que le racket ne sert à rien !