La visite du président chinois Xi Jinping a calmé les ardeurs de notre président sur la guerre en Ukraine.
Voici la déclaration d’Emmanuel Macron à la suite de la rencontre : « Nous ne sommes pas en guerre contre la Russie ou contre le peuple russe, et nous n’avons aucune envie de changer le régime de Moscou. »
Quand Xi, il a déclaré :
« Les relations Chine-UE bénéficient d’une forte force motrice endogène et de perspectives de développement brillantes. Cette relation ne vise aucun tiers et ne doit pas non plus être dépendante ou dictée par un tiers. Nous espérons que les institutions européennes développeront une bonne perception de la Chine et adopteront une politique positive à l’égard de la Chine. »
Les discussions en coulisses ont dû être intéressantes. Rappelons que la Chine a exprimé plusieurs fois son soutien à la Russie dans son opération en Ukraine malgré les pressions internationales. Xi a tout de même assuré que la Chine s’abstiendra de vendre de nouvelles armes à la Russie dans le cadre du conflit. Une promesse qui serait facilement contournable en vendant des armes à un autre pays avant qu’elles arrivent en Russie. La Russie n’aura peut-être pas besoin d’armes supplémentaires si le conflit touche à sa fin.
Dans le même temps, l’ambassadeur de France a été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères et, quelques minutes seulement après son départ, le ministère français des Affaires étrangères a publié une déclaration confirmant que la France n’enverrait aucune force militaire en Ukraine.
Cela rejoint les propos du ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani. Il déclare qu’il n’y aura pas de soldats italiens en Ukraine : « Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie, pas un seul soldat italien n’ira combattre en Ukraine, car c’est une chose de défendre le droit international et une autre de faire la guerre à la Russie. »
L’envoi de troupes françaises en Ukraine pour soutenir Zelensky jusque dans la tombe semble donc s’éloigner. Du moins, la logistique et les déclarations seront maintenant plus prudentes.
Si la France entrait en guerre directe contre la Russie, ce serait une catastrophe dont on peut difficilement imaginer l’ampleur des conséquences.