Dans une émission sur la chaîne belge RTBF, la scientifique a appelé à faire preuve de “beaucoup d’imagination”.
Une véritable histoire belge !
Se réunir autour d’un bon repas ou encore s’offrir des cadeaux pour Noël pourrait-il être “reporté” ? D’après une infectiologue, cela serait vraiment faisable. La scientifique, nommée Frédérique Jacobs, s’est exprimée mardi 27 octobre sur le plateau de l’émission Question en Prime sur la chaîne belge RTBF. Elle y a déblatéré un raisonnement assez déluré… « Il faudra penser à reporter les fêtes de fin d’année en juillet-août quand il fait beau », a-t-elle suggéré comme le relate le Huffington Post. Frédérique Jacobs n’a pas hésité à préciser : « Vous pourrez faire une grande fête dans votre jardin. »
« Les fêtes de famille sont dangereuses »
Alors que la Belgique a instauré un couvre-feu à 22 heures et a ordonné la fermeture des magasins dès 20 heures, il serait inenvisageable de mettre de côté les mesures sanitaires à l’approche de Noël et du jour de l’an. Ces restrictions seraient jusqu’à présent bénéfiques afin de lutter contre l’augmentation des cas de malades du coronavirus, relate le Huffington Post. « Même si on parvient en reconfinant à vraiment faire diminuer la courbe, on doit se dire que faire les fêtes de fin d’année telles qu’on les fait habituellement, c’est dangereux. Avec des rassemblements de toute la famille où l’on mange, on boit, on s’amuse, on donne des cadeaux, on s’embrasse parce que c’est Noël ou la nouvelle année. C’est le genre d’endroit où le virus adore se répartir. Les fêtes de famille sont particulièrement dangereuses », a-t-elle déploré. Selon Frédérique Jacobs, il faudra donc faire preuve de « beaucoup d’imagination pour ne pas faire des fêtes comme chaque année » et « trouver autre chose à faire en respectant les mesures », a-t-elle finalement conclu.
On le sentait venir dans le climat d’hystérie actuel, et le pilonnage psychologique basé sur la peur va passer à la vitesse supérieure dans les jours qui viennent avec un reconfinement probable.