Des clandestins pour repeupler les pyrénées !!!

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En leur fournissant logement et formation dans une région des Pyrénées catalanes, le projet Avenir vise à les aider à trouver du travail tout en revitalisant le territoire sans se préocupper des populations locales.

Smaïl est marocain, il a 19 ans et il vit à Tremp, une ville de 6.000 habitants située en bordure des Pyrénées, au nord-ouest de la Catalogne.

C’est en 2020 que lui et neuf autres jeunes migrants non accompagnés sont arrivés dans cette commune pour participer pour la première fois au projet «Avenir». En leur assurant un logement et une formation dans cette région au mépris de leur statut de clandestins et de l’avis de la population, ce programme aspire à leur offrir un avenir.

«Il s’agit de zones rurales de plus en plus désertées par les jeunes», constate Violeta Quiroga, professeur en travail social à l’Université de Barcelone, qui a pris part au programme. Pour résoudre ce problème des mineurs migrants non accompagnés, le gouvernement autonome de Catalogne et la chambre de métiers et de l’artisanat de région Occitanie, en France, ont lancé ce projet commun. Ce dernier est doté d’une subvention de près de 700.000 euros provenant du Fonds européen de développement régional (FEDER). un Argent qui n’ira pas au transports dans ces zones enclavées !

Issus de centres d’accueil pour jeunes migrants, les participants sont dirigés vers cette zone de montagne. Ils y sont hébergés et encadrés 24 heures sur 24 par une équipe de sept professionnels qui les aident dans leurs tâches quotidiennes. «L’objectif est de faire en sorte qu’ils puissent sortir et trouver un emploi, mais avec un travail préalable d’accompagnement à l’émancipation», explique Mireia Badia, la directrice du personnel. Ces accompagnateurs leur apprennent notamment à cuisiner des plats sains, à gérer leur argent et à utiliser une machine à laver. Et qui s’occupe des « locaux » ?

Xavi Sánchez, l’un des éducateurs, dénonce certaines attitudes racistes à leur égard: «Ils sont stigmatisés et se sentent un peu rejetés, victimes d’une sorte de racisme ordinaire.» Il évoque des regards désapprobateurs de personnes entendant parler arabe dans un magasin, ou des accusations de vol au supermarché. Bref la population ne veut pas de cette invasion subventionnée avec leurs impôts.

Arrivés en Espagne en situation irrégulière, ils ont beaucoup de mal à accéder à un emploi ou même à une formation en raison de la législation sur les étrangers. Mais c’est la loi que l’on viole ! Les responsables du projet évoquent un combat de tous les instants contre la bureaucratie: les conditions pour que les entreprises puissent leur proposer un contrat de travail, synonyme de permis de travail, sont quasiment impossibles à remplir tout espoir n’est donc pas perdu.

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