Voici de quoi se réjouir : le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) vient d’être dissous… pas moins de deux fois ! L’auto-dissolution de l’organisation à compter du 17 novembre était une sorte de hara-kiri factice afin de simuler une mise à mort. La ruse de la taqyyia ! Puisque, oui, il semblerait en effet que le CCIF ait « continué, de fait, à exercer une activité ». Une mascarade définitivement mise à mal par l’application d’un décret porté par le Conseil des ministres, qui ordonne la dissolution de manière concrète du CCIF. Véritable usine à discours victimaires et séparatistes, l’association ne cachait pas son dégoût pour la France qu’elle qualifiait d’“islamophobe” tout comme sa consœur BarakaCity, qu’elle rejoint dans les bas-fonds des associations dissoutes dans le cadre du projet de loi contre le séparatisme islamiste. Le CCIF était d’autant plus dangereux qu’il était soutenu par différents partis d’islamo-gauchistes comme LFI, EELV, Génération-s ou encore le Nouveau Parti anticapitaliste, qui n’a pas hésité à réitérer son soutien à l’association. Sur le site affilié au NPA, Révolution permanente, les sans-culottes du dimanche ont décidé de troquer leurs bonnets phrygiens contre une barbe apparente, puisqu’ils appellent à se révolter contre « l’offensive islamophobe ». Émus de voir le CCIF et BarakaCity en mauvaise posture, ces révolutionnaires anticapitalistes ont tenu ainsi à dénoncer dans une tribune : « Ces dissolutions font suite à l’instrumentalisation de l’assassinat de Samuel Paty opérée par le gouvernement. Elles préparent la loi séparatisme qui devrait être présentée en Conseil des ministres en décembre, et vise notamment à faciliter la dissolution d’associations musulmanes, mais aussi à permettre le fichage d’élèves. » Cet opportunisme politique et électoral, caressant dans le sens de la barbe les islamistes de France, ne s’arrête pourtant pas là, puisque la gauche elle-même est en cause, selon le NPA ! « Si l’aveuglement d’une partie de la gauche sur la question de l’islamophobie ou le refus de mêler des revendications pour élargir le front de l’opposition à l’offensive autoritaire du gouvernement apparaît comme une grave trahison, elle est également en déconnexion avec la situation. » Le NPA n’en finit plus de taper sur une gauche agonisante en espérant lui arracher un faible soutien. Leur rhétorique bien trop rodée ne passe plus, leurs concepts de racisme institutionnel sont éreintants de déconnexion. Plus personne ne veut les soutenir, alors que leur reste-t-il ? Crier à l’islamophobie comme on crie au loup, en omettant bien sûr de montrer ses dents acérées. |