Donne moi ta montre je te donnerai l’heure : à Bordeaux on pédale gratis!

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Les élus de Bordeaux Métropole rejouent la pièce « Donne moi ta montre, je te donnerai l’heure ». C’est avec un bon alibi écologique, cette fois-ci. Il s’agit du prêt de vélo. La métropole dans le cadre de son plan « Mobilités » propose un vélo gratuit par famille aux habitants de la Métropole. Gratuit signifie payé par nos impôts. La Métropole n’a pas encore inventé la machine à fabriquer de l’argent et ce qu’elle appelle gratuit, c’est évidement payé avec l’argent qu’elle nous prend, de force, avec l’aide du fisc.

Les élus ont voté, vendredi 25 octobre, une amélioration du dispositif « plan prêt de vélo métropolitain », sur la partie « pénalités » du contrat de prêt. En cas de non restitution, au terme des 10 mois de prêt, la pénalité ne sera pas prélevée en une fois, mais sera progressive. Faut-il rappeler à ces élus, ce que cela a de pénible, de se faire prendre son argent par les impôts, pour qu’une usine à gaz distribue des vélos achetés avec cet argent, avec en prime des pénalités en cas de non respect des règles ? La Métropole nous versera-t-elle des pénalités pour gaspillage de notre argent volé ? Cela ne s’est jamais vu.

La justification de ce dispositif absurde, c’est permettre aux habitants d’accéder à un vélo. Mais ces élus descendent-ils de temps en temps de leur voiture pour aller dans les magasins ? Des vélos il y en partout à disposition. Dans les super-marchés (pas chers, et garantis chinois), chez les professionnels (chers et souvent allemands), chez Emmaüs (pas chers et le plus souvent de marques françaises disparues), à Saint Michel (garantis nés dans la rue). Tous ces professionnels, commerçants, réparateurs de vélos… payent des impôts pour se voir concurrencer de façon déloyale. Est-ce admissible ? Est-ce moral ?

Le plus drôle (ou le plus triste) c’est que ce développe la location instantanée connectée. 4 sociétés sont déjà en action sur la Métropole, qui propose d’excellents vélos, souvent électriques, que l’on loue avec son smartphone… En quelques mois, sans « aides », elles ont déployé des flottes de vélos, avec des chiffres de location qui pulvérisent les performances de la Métropole. Des milliers de personnes utilisent leurs services… payants ! Délaissant le « gratuit » bureaucratique.

Encore une fois est faite, la démonstration de la supériorité du privé sur les entreprises publiques, même quand elles sont subventionnées à 100% ! Pauvres élus qui continuent à voter des dépenses inutiles.

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