Jeudi 18 février, Les Républicains ont investi comme tête de liste, Nicolas Florian, l’éphémère maire de Bordeaux.Une excellente nouvelle pour Edwige Diaz, répètent, dans le milieu politique, les mauvaises langues… La candidate du Rassemblement National était déjà en tête des intentions de vote avant ce choix de la commission nationale d’investiture des LR. La voie semble dégagée pour elle dans la captation de l’électorat de droite.
DE DÉFAITES EN DÉROUTE
Le choix d’un homme qui accumule les défaites confirme que ce parti manque de têtes nouvelles. Il manque, aussi, cruellement d’idées et de propositions. Dans l’exposé de son programme, rien sur la baisse des dépenses publiques, ni sur la baisse des impôts qui devrait l’accompagner. Aucune ambition industrielle pour la région… un vide sidéral de perspective.
Par contre le clientélisme est au rendez-vous. Concurrence avec les écologistes et les socialistes oblige…
Rien sur l’arrêt indispensable des délires interventionnistes mis en place par les socialistes à travers l’Établissement Public Foncier. Cet instrument de spéculation foncière et de collectivisation qui préempte et exproprie. Rien non plus sur la nécessaire réduction des aides aux associations immigrationnistes.Tout ce qui a expliqué l’échec de l’ex-majorité juppéiste aux élections municipales n’a pas été compris, et donc revu. Florian ne présente rien de neuf.
Toujours la même politique qui nous conduit au désastre…Nicolas Florian, général sans charisme, sans imagination, sans stratégie, et sans troupes, conduit sa liste à une déroute.
Qui regrettera ces centristes qui n’aiment pas la France?
François Jay