Floirac : Sud-Ouest à la rescousse des élus qui votent une subvention à SOS Méditerranée

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Excellent article de l’OJIM qui analyse les méthodes du journal Sud Ouest au sujet du vote d’une subvention pour SOS Méditerranée par la commune de Floirac. Sud Ouest s’est surpassé dans l’information biaisée ! cet article de nos excellents confrères OJIM et Infos Bordeaux éclaire les derniers événements concernant le « vivre ensemble  » à Floirac avec l’assassinat de Pierre Sourgen par des racailles.(notre article d’hier : https://burdigala-presse.fr/bordeaux-metropole-meurtre-a-coups-de-pieds

LE 6 AVRIL, LES ÉLUS DU CONSEIL MUNICIPAL DE LA COMMUNE DE FLOIRAC (GIRONDE) DEVAIENT SE PRONONCER SUR LE VOTE D’UNE SUBVENTION À L’ONG SOS MÉDITERRANÉE. LA PRÉSENTATION PAR LE QUOTIDIEN RÉGIONAL SUD-OUEST DES DÉBATS QUI ONT EU LIEU À CETTE OCCASION EST UN MODÈLE DE PARTI PRIS EN FAVEUR DES ÉLUS QUI ONT VOTÉ LA SUBVENTION.

LA PLATEFORME DES COLLECTIVITÉS SOLIDAIRES

Le 21 janvier 2021, 21 collectivités lançaient une « plateforme » de soutien à l’ONG SOS Méditerranée dont le bateau croise en mer Méditerranée. Elles s’engageaient à apporter un soutien financier à l’organisation et appelaient les autres collectivités à les rejoindre.

Plusieurs élus de gauche de la commune de Floirac en Gironde ont répondu à cette invitation en mettant à l’ordre du jour de la réunion du 6 avril du conseil municipal le vote sur la conclusion d’un partenariat et le versement d’une subvention pérenne à l’ONG SOS Méditerranée.

UN ARTICLE DE SUD-OUEST TRÈS ENGAGÉ

Le quotidien régional Sud-Ouest a consacré un article à cette séance du conseil municipal. On comprend rapidement à sa lecture que tout se serait bien passé s’il n’y avait pas eu une voix discordante dans le concert de louanges à l’égard de l’ONG.

Le choix des mots, la présentation des faits et l’argumentation qui sont contenus dans l’article illustrent le parti-pris du journaliste. Et cela dès le titre dans lequel l’accusation de la majorité de gauche à l’encontre d’un élu du Rassemblement National est reprise : « À Floirac, la majorité de gauche dénonce « l’idéologie de haine » du RN ».

Avec une telle accroche, on comprend que ce ne sont plus des arguments rationnels que les élus de gauche prêtent à l’opposant mais une attitude irrationnelle : à quoi bon discuter avec quelqu’un qui est motivé par la haine ? La reprise de cette accusation par le journal est vrai choix éditorial qui contribue à édifier l’opinion du lecteur.

La description de l’ONG dans l’article est plus qu’élogieuse : « l’association civile et européenne de recherche et de sauvetage en haute mer (a été) créée en 2015 pour secourir les populations qui traversent la Méditerranée au péril de leur vie ».

Que SOS Méditerranée recueille des migrants en mer est indéniable. Mais l’on pourrait aussi présenter cette ONG comme favorisant l’immigration illégale qui part d’Afrique du nord et impose l’arrivée de nombreux clandestins en Europe, puisque les migrants ne sont quasiment jamais raccompagnés sur les côtes africaines. On pourrait aussi souligner le fait que les passeurs et les ONG exacerbent l’appel d’air à l’immigration clandestine. C’est d’ailleurs ce que dit en substance l’élu du RN.

Mais selon le journaliste de Sud-Ouest, quand l’élu du RN exprime ses convictions, il « peste ». Et il réagit au vote de la subvention à SOS Méditerranée en « rageant ». Le journaliste choisit donc le même registre lexical que les élus de gauche, tiré des émotions négatives et incontrôlées que l’on prête à l’élu du RN.

Dans le dernier paragraphe de l’article, le journaliste laisse en conclusion la parole à une élue Générations, le mouvement de Benoit Hamon, qui se répand en éléments de langage lénifiants sur le vivre ensemble et Floirac « terre d’accueil ».

INFOS BORDEAUX MÈNE L’ENQUÊTE

Infos Bordeaux fait partie de ces sites d’information locale qui apportent une bouffée d’oxygène dans un paysage médiatique souvent trop corseté. Le site donne une présentation bien différente que Sud-Ouest de la séance du conseil municipal de Floirac.

L’élu du RN n’est pas présenté comme traversé par les émotions les plus incontrôlées. On apprend qu’il est diplômé de Sciences Po Bordeaux et l’on découvre qu’il a des arguments rationnels et recevables, pour qui se donne la peine de les entendre. Notamment concernant les soupçons de collusion entre les passeurs et certaines ONG, un dossier qui s’épaissit lourdement, comme nous le relations dans un article récentLe communiqué de presse que l’élu a publié témoigne d’ailleurs qu’il a des arguments qui ne peuvent être disqualifiés avec les procédés les plus éculés.

Info Bordeaux signale enfin que l’auteur de l’article du journal Sud-Ouest « assume sa volonté de discriminer les élus du Rassemblement national. Il le déclarait lui-même sur son profil Facebook (nous avions évoqué l’affaire) : « Oui, personnellement je stigmatiserai toujours les élus FN et j’en n’ai pas honte » ! ».

Vous pensiez avoir des informations locales et vous avez des informations militantes…

Cela ne n’empêche pas notre idéaliste de relayer sur Twitter des appels pour « une presse vivante pour une démocratie forte ». Une démocratie où les élus par le suffrage populaire du RN seraient néanmoins stigmatisés sans honte. La démocratie, mais point trop n’en faut.

LE BAL DES FAUX CULS !

NUITS PAISIBLES À FLOIRAC

Alors que la commune de Floirac s’apprête donc à verser une subvention annuelle à SOS Méditerranée qui permettra à des migrants d’arriver en toute illégalité dans un continent européen en pleine dépression économique, la lecture d’autres articles de la presse quotidienne régionale nous apprend que le désœuvrement de certains jeunes habitants de Floirac les amène à faire des « bêtises ».

En septembre 2020, trois pompiers blessés lors d’une attaque au mortier au cours d’une intervention, une bande filmait la scène.

Tirs de mortiers et jets de projectile contre des policiers depuis deux mois selon un syndicaliste policier dans Sud-Ouest en janvier 2021.

« Fourgon incendié et tags injurieux »  le 11 avril selon Sud-Ouest.

Par contre, nulle trace dans les articles d’«idéologie de haine » dont est taxé l’élu RN de Floirac…Il est vrai que la réaction de la majorité de gauche n’a pas été sollicitée. Un récit factuel, presque clinique. Aucun pathos cette fois-ci.

Nous laisserons la conclusion à Grégoire de Fournas sur Twitter :

Grégoire de FOURNAS@gdefournas Pour les gauchistes, « l’idéologie de haine » c’est de refuser qu’une ville de Gironde minée par le communautarisme subventionne le « SOS Méditerannée ». Bravo à @LedouxAlex33 d’avoir courageusement dénoncé ce scandale !

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