InCité, société d’économie mixte en lien avec la municipalité de Bordeaux, au dessus de tout soupçon !

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Quatre immeubles se sont effondrés en une semaine à Bordeaux.

Un point commun de ces 4 drames sordides: InCité, la société d’économie mixte de la ville de Bordeaux, dont le Président est Stéphane Pfeiffer, adjoint au maire de Bordeaux.
Les 4 immeubles effondrés ont tous un rapport direct avec le travail d’InCité, mais celle-ci est épargnée par les enquêtes. Elle est intouchable. Extraordinaire solidarité du milieu bordelais. En matière de rénovation immobilière, il s’agit d’un échec total pour cette Société d’Economie Mixte qui dépend de la mairie, 4/4, carton plein. Un événement qui évidemment, ne doit rien au hasard. En une semaine, sur les milliers d’immeubles de Bordeaux, quatre s’effondrent, et tous sont en relation avec les « spécialistes » qui dépendent de la Mairie. Pas besoin d’essai randomisé. Le lien de cause à effet est clair pour tout le monde, mais pas pour l’équipe Hurmic, ni pour le journaliste de Sud-Ouest.


LES PROPRIÉTAIRES PRIVES, BOUCS EMISSAIRES COMMODES

Pfeiffer et Smihi lancent 3 enquêtes :Aucune ne s’intéresse à InCité! La chute de ces immeubles, qui doit tout à la gestion d’InCité et rien aux immeubles voisins, va donner lieu à une enquête sur les autres immeubles de la rue Planterose, et de la rue de la Rousselle. Une deuxième enquête va être commandée sur un périmètre à définir. Enfin une enquête est en cours sur l’insalubrité et l’habitabilité de tout le centre ville. Nous voyons que les coupables sont cherchés partout sauf dans le petit milieu d’InCité. Par comparaison, c’est comme si, en cas d’accident provoqué par un chauffard  sans permis et ivre dans une 108 Peugeot grise neuve les enquêteurs s’intéressaient à  toute les 108 Peugeot grises, à toutes les Peugeot et plus largement à toutes les voitures…


EXPLOIT DE SUD-OUEST

Saluons l’exploit de Sud-Ouest. Dans son article d’aujourd’hui le le journaliste, Olivier Delhoumeau, ne cite jamais InCité. Sur deux pages! Ce ne peut être que volontaire. Ou peut-être sur commande. Ou pour ménager un gros annonceur institutionnel. Ne s’agit-il pas de protéger les coupables? D’ailleurs le même journaliste, dans le même article, indique clairement aux lecteurs vers où ils doivent chercher les responsables, en écrivant, sans honte: « Les résultats (de l’enquête) tomberont cet été, l’idée étant de mettre ensuite tous les acteurs, en particulier les propriétaires bordelais, face à leurs responsabilités ». Charmante mise en cause collective. Sud Ouest se fait des amis.


UNE MAFIA?

J’ai longtemps cru que, chez InCité, il s’agissait d’incompétence. Comme, par exemple, quand, rue Sainte Colombe, sur l’immeuble qu’ils ont rénové, ils ont muré les aérations de la cave provoquant des désordres liés à l’humidité. Comme, par exemple, pour les lames de verre tombant sur les piétons en dessous de l’immeuble Arc en Ciel qu’ils viennent de construire. Ou quand, dans le dossier de la DUP de 2018, ils font voter aux Conseillers Municipaux de Bordeaux l’expropriation d’un immeuble sur la base d’un rapport bourré d’erreurs. Ils le décrivent comme comportant trop d’appartements pour sa surface, en écrivant qu’il fait 600m2 alors qu’il en fait plus de 1000! Presque le double! Quand, dans le même dossier, ils justifient l’expropriation d’une serveuse par des désordres de son appartement, problèmes en réalité inexistants…

UN SYSTÈME DE PROFITS

Mais, après cette série d’effondrement qui par miracle n’a pas fait de morts, je comprends qu’il s’agit d’un système. Que de grosses sommes d’argent sont en jeu. Que ces spécialistes ne se préoccupent guère de mettre la vie d’autrui en danger quand il s’agit de la poursuite de leurs objectifs. Ils laissent pourrir les immeubles pendant des années (pour spéculer?), et les revendent, sans vergogne, la veille de l’effondrement. A lire Sud-Ouest ou 20-Minutes, je constate que la loi du silence s’impose à Bordeaux. Ce silence va tellement loin que Sud Ouest « oublie » de parler de la maison de Michel Montaigne, mitoyenne, rue de la Rousselle, de l’immeuble effondré. Le patrimoine historique de Bordeaux doit s’effacer puisque la culture française n’existe pas… Il est vrai que Sud Ouest nous a habitué à ce genre d’oubli dans de nombreux domaines sensibles comme les faits divers où sont impliqués des personnes de certaines origines… Cette loi du silence s’impose aussi aux membres fraîchement élus de la Mairie, comme Pfeiffer, Hurmic, ou Smihi qui, pourtant, pourraient ainsi se transformer en « chevaliers blancs » et nettoyer les écuries d’Augias : Pas d’annonce de plainte du Maire, comme pour l’affaire sordide des millions du Crédit Municipal de Bordeaux. Mais par contre des « enquêtes » sur les bailleurs! Sus à la propriété privée !
Pour vous convaincre de cette omerta, lisez l’article ci-dessous.

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