Dernière revendication en date dans l’entreprise d’occupation conquérante de l’espace public et du débat public: certains voudraient que les joueurs de foot musulmans puissent interrompre les matchs pendant le ramadan pour procéder à la rupture du jeûne.
Comme la Fédération Française de Football (FFF) le leur a refusé – qu’elle soit saluée pour cela – la voici accusée d’islamophobie, de discrimination, de racisme, et ainsi de suite.
Car, bien sûr, il serait islamophobe d’appliquer aux musulmans les mêmes principes qu’aux autres, discriminant de ne pas les autoriser à soumettre les règlements élaborés pour tous aux petits caprices de leur culte, raciste de ne pas accepter que dès qu’un musulman participe à une activité quelconque l’horloge de l’islam y soit imposée à tous !
L’intransigeance signifiante… des pratiquants
Passons sur le fait que bon nombre de musulmans considèrent qu’il est parfaitement légitime de ne pas jeûner (en fait : de reporter son jeûne à un autre jour) pour satisfaire des obligations professionnelles : c’est là une considération interne à l’islam, qui n’a pas à influer sur la décision de la FFF, ou de n’importe quelle autre institution de ce type, mais qui montre que ceux qui poussent au maximum leurs revendications optent volontairement pour une intransigeance signifiante.
Passons, aussi, sur le fait que parler ici de « racisme » est absurde puisque l’islam n’est pas une caractéristique « raciale » mais un choix, du moins dans un pays comme la France qui garantit (théoriquement) la liberté de conscience et donc le droit de choisir sa religion, de n’en avoir aucune, de changer d’avis, de se convertir, d’apostasier, aussi souvent que l’on voudra. Là où l’islam domine il en va tout autrement, puisque cette religion (ou du moins ses courants orthodoxes) refuse le droit à l’apostasie, et refuse l’implantation d’autres religions.
L’entraineur de Nantes, Antoine Kambouaré, a par ailleurs interdit à un de ses joueurs de participer au match s’il faisait le ramadan, ce qui semble parfaitement logique!
Évidemment les accusations d’islamophobie n’ont pas tardé, c’est un réflexe pavlovien et cette victimisation est systématique, permettant d’éviter toute critique de l’islam, ce qui est le but. C’est la conquête soft, la forme acceptable du jihad.
Mais où est le « vivre ensemble » dans ces conditions ?