Justin Trudeau évacué pour échapper à la colère du “convoi de la liberté”

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Face à la colère de dizaines de milliers de camionneurs opposés à la vaccination obligatoire, le premier ministre canadien Justin Trudeau a choisi piteusement la fuite.

Une information étrangement passée sous silence par les médias français! Au cas où cela donnerait des idées …

Alors que des dizaines de milliers de camionneurs convergeaient samedi 29 Janvier vers la capitale du Canada, Ottawa, dans un convoi de 20 km pour manifester leur colère en réponse aux nouvelles contraintes sanitaires imposées par le premier ministre Justin Trudeau, ce dernier a été courageusement exfiltré avec sa famille dans un endroit tenu secret pour des raisons de sécurité, selon Radio-Canada, un peu à la manière d’un dictateur africain en fin de règne. Il est toujours plus facile de soumettre un peuple par décrets que de répondre dignement à sa colère. Si l’information a été publiée dimanche par Fox News aux Etats-Unis et reçu le soutien de Donald Trump, l’information est passée plutôt inaperçue en France.

Il est toujours plus facile de soumettre un peuple par décret que de répondre dignement à sa colère.

Pas un mot aux journaux télévisés de 13h des principales chaînes de télévision, ni sur les chaînes d’information en continu. Les grands médias préfèrent traiter des sujets futiles qui maintiennent la population dans le cocon douillet de l’info-divertissement, vecteur essentiel de la fabrique du consentement et de l’abrutissement des masses. 70 cm de neige à Boston ? Le JT de TF1 en fait ses gros titres alors que l’événement n’a rien d’exceptionnel : il y neige cinq mois de l’année… Pourtant, la fuite de Justin Trudeau, relayée sur les réseaux sociaux par le mot dièse #trudeaucoward (Trudeau le lâche, NDLR), est un événement suffisamment rare et inquiétant dans une démocratie occidentale pour être souligné et en informer la population.

A croire que les grands médias ont choisi, à l’heure où ces lignes sont écrites, de ne pas propager cette information qui pourrait donner des idées à ceux qui s’opposent aux politiques sanitaires liberticides qui sont appliquées dans plusieurs pays d’Europe, dont la France évidemment. On connaît les liens étroits qui unissent Trudeau et Macron et cet évènement a de quoi inquiéter la Macronie qui voudra à tout prix éviter de gérer une seconde crise des Gilets jaunes, version anti diktat sanitaire, à quelques semaines de l’élection présidentielle, d’autant que les deux gouvernants abordent la gestion sanitaire contre le covid-19 avec la même pugnacité contre les libertés individuelles. Au Canada comme en France, la folie sanitaire guide les choix de dirigeants où le passe vaccinal a été appliqué sans distinction d’âge, de situation médicale ni sociale, empêchant des millions de personnes de vivre et travailler normalement. C’est ce dernier point qui a déclenché la colère des routiers canadiens qui se sont vu menacés d’interdiction de revenir des Etats-Unis s’ils n’étaient pas vaccinés. Résultat : un raz-de-marée qui convergent vers la capitale pour dire sa colère contre la politique de Justin Trudeau. Et comme en France, on retrouve chez ce dernier la même gouaille, la même assurance, le même mépris dans les propos contre le peuple.

Les grands médias préfèrent traiter des sujets futiles qui maintiennent la population dans le cocon douillet de l’info-divertissement, vecteur essentiel de la fabrique du consentement et de l’abrutissement des masses.

Quelques heures avant le début des manifestations, Trudeau minimisait devant les médias : « Il y aura un petit groupe de personnes qui constituent une menace pour elles-mêmes, les unes pour les autres et pour les Canadiens ». En réalité, le « petit groupe de personnes » s’est transformé en convoi de vingt kilomètres de camions, soutenu par des milliers de citoyens venus les accompagner sur place. Et Trudeau de marginaliser la colère d’une partie de son peuple « les Canadiens ne sont pas représentés par cette minorité très troublante de Canadiens, petite, mais très bruyante », s’assurant au passage de légitimer son action en prétendant que le « petit groupe » de manifestants « s’en prend à la science, au gouvernement, à la société ».

Les éléments de langage sont bien rodés, la charge sémantique millimétré pour la rendre imparable : ceux qui s’opposent à ma politique sont les ennemis de la liberté et de la science. Robespierre n’aurait pas dit mieux pour justifier la Terreur.

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