Très intéressant exposé de Richard Roudier à la Fête de la Ligue du Midi.
Je ne vous apprendrai rien, en vous disant que les citoyens français sont laissés seuls face à la menace.
L’État ne fera rien pour les protéger. Au contraire, dans la foulée de la signature du pacte de Marrakech, que nous avons combattu, l’État a tout fait pour aggraver la situation : laxisme judiciaire, libération et réimportation de terroristes avérés qui formeront l’encadrement militaire de la cinquième colonne, immigration de masse et sans aucun contrôle, avec en plus repentance et auto-flagellation des autochtones…
L’abandon est tel que dans nos vies personnelles, nous ne pouvons plus compter que sur nous-mêmes.
Personne ne nous protège plus, ni ne nous protègera. Ainsi il n’est que de voir le déni de l’Éducation nationale face aux agressions barbares de professeurs ou d’enfants par de jeunes voyous totalement désinhibés. Quel professeur, quel enfant peut se sentir protégé par l’Éducation nationale ? Et que dire de la justice ? Et que dire des forces de l’ordre auxquelles il est donné consigne de laisser faire les barbares y compris quand ils exercent des pressions physiques à notre égard.
Que faire à titre personnel pour se protéger au quotidien ?
Il ne s’agit pas ici de savoir comment lutter au plan politique contre cette volonté de destruction du pays. Simplement de voir comment, à titre personnel ou familial, on peut se protéger des conséquences de cette avancée de la barbarie ou, plus simplement, échapper aux incivilités et à la promiscuité insupportable. Qui a envie de vivre dans un cloaque urbain au milieu de gens qui nous détestent, qui ne respectent aucune règle et qui au contraire vont tout faire pour vous pourrir la vie ?
L’évitement consiste à raréfier au maximum les contacts avec ces populations, à éviter les zones où elles nidifient, à n’entretenir aucun commerce avec elles, aucun rapport. Si on nous impose leur présence, alors qu’ils restent entre eux et nous entre nous. Bien entendu, cela n’est pas simple pour tout le monde, et il appartient à chacun, en fonction de sa situation personnelle, de définir les limites de ce qu’il peut faire et selon quel agenda. Mais, chaque personne inquiète de la tournure des événements et pessimiste quant à l’avenir doit se mettre en disposition d’échapper au gros du risque lié à un côtoiement subi.
La première des dispositions est de s’éloigner des zones concernées. Sortez des villes gangrenées, fuyez au loin dans la France périphérique. Tant pis pour le travail, vous trouverez toujours à vous réorganiser ou à changer d’orientation. Surtout, vous y ferez des économies sur votre loyer, ou sur l’acquisition de votre logement ; la vie y sera plus agréable pour vous et pour vos enfants. Arrêtez de conditionner votre lieu de résidence et votre vie à votre travail. Conditionnez votre travail à votre lieu de résidence !
Regroupez-vous dans des zones homogènes pour anticiper l’avenir.
On en parle de plus en plus et certains auteurs commencent à y faire référence. Compte tenu de ce qui se prépare et, contre quoi il semble bien que nous ne puissions plus rien dans le registre de l’action politique globale, une solution pourrait être d’anticiper en nous regroupant dans des zones homogènes, encore vierges et protégées. Bien entendu, le pouvoir fait tout ce qu’il peut pour accélérer l’épandage et pour miter le pays en profondeur. Toutefois, ce n’est pas encore fait et des zones subsistent où nous serons encore largement majoritaires.
Depuis quelques années, avec maintenant une accélération volontariste, une course de vitesse a été lancée par nos adversaires progressistes pour faire en sorte qu’il n’existe plus aucune zone du territoire où les Français puissent encore échapper à la submersion migratoire.
Pourtant, il reste de vastes portions du territoire non encore submergées où le peuple de souche va pouvoir progressivement se regrouper. Ce sera bien entendu un phénomène de longue haleine dont la génération des boomers ne verra pas la fin. Pour autant, il est en train de s’enclencher. Plus les progressistes vont vouloir imposer la diversité, plus les Français de souche vont la fuir et plus le phénomène de communautarisation va se développer. C’est une loi de la nature : qui se ressemble s’assemble et, à l’inverse, qui ne se ressemble pas se sépare. Le mélange est une pure construction intellectuelle, sans réalité autre que très marginale. Et l’exemple de la décantation qui s’est opérée dans certaines zones en Ile de France comme à Trappes en est la meilleure illustration. La nature, c’est la différenciation, et ils n’y peuvent définitivement rien.
L’Histoire récente a déjà vu des mouvements de population de très grande ampleur. C’est ainsi, qu’à la fin de la guerre de 39-45, les alliés ont expulsé 14 millions d’Allemands des territoires occupés d’Europe centrale et du Nord.
À une autre échelle encore, la partition des Indes en 1947 a fait 12 à 15 millions de déplacés. Donc, oui, des mouvements de séparation de populations à ces échelles sont possibles. Sans parler d’un million de pieds noirs qui ont dû fuir l’Algérie en quelques mois en 1962 ou de la Palestine…
Toutes les métropoles sont aujourd’hui submergées.
Voici ce que l’on peut lire dans le rapport de présentation du SCoT de l’agglomération toulousaine établi en 2017 :
« Afin d’être en capacité de répondre aux sollicitations du territoire, le SCoT de la Grande agglomération (toulousaine) se prépare à accueillir de 250 000 à 300 000 habitants supplémentaires et 140 000 emplois à l’horizon 2030.
En ce qui concerne l’offre de logements, le SCoT se fixe pour objectif de permettre et d’encourager la construction de 200 000 à 230 000 logements. »
140 000 emplois d’ici 2030, cela relève de l’incantation… En revanche, 300 000 habitants, de plus, en si peu de temps dans une agglomération qui compte déjà 1 million d’habitants, c’est vraiment l’objectif des remplacistes et celui-ci est colossal. D’où vont venir ces nouveaux venus ? Des cadres CSP + de l’aéronautique ? Des enfants à naître de FDS ? Un nouvel exode rural de paysans occitans ? Sûrement pas. Alors qui, sinon les enfants des immigrés déjà présents et le flot immense de ceux qui restent à venir ? Quand on parle de Grand Remplacement, voilà exactement ce dont il s’agit.
Toutes les agglomérations françaises sont concernées.
Partout où les populations ont augmenté et se sont concentrées, cela s’est fait pratiquement exclusivement par l’immigration, puisque les Français ne font plus d’enfants en nombre suffisant depuis la fin des années 50.
22 métropoles abritant près de 20 millions d’habitants représentant 30% de la population française, concentrant 90 % de la population allogène du pays. Avec bien entendu un développement exponentiel.
Les ville-métropoles sont, logiquement, favorisée par les enveloppes budgétaires. Les maires des communes de taille modeste ont intérêt à être « du même bord » politique que le maire de la mégapole. D’ailleurs le maire de la « grande ville » peut être le président de la métropole, ceci favorisant cela. Dans ce cas, il ne s’agit que de conglomérer, autour d’une ville, les communes l’entourant, ce que l’on nomme les « couronnes ».
Toujours sur le fond, ce développement économique tend à limiter les pouvoirs en la matière de nos régions, mises en place, pour la plupart, depuis la première élection au suffrage universel, en 1986. Après avoir dépecé certaines régions en 2015, les pouvoirs publics limitent leur pouvoir. À l’heure où « la France des oubliés » tente de se donner une visibilité (on l’a vu lors du long épisode des « Gilets jaunes »), c’est la France des métropoles qui reprend le pouvoir territorial.
Mais il existe une France apaisée.
C’est la diagonale verte qui s’étend des Ardennes jusqu’au Pyrénées. Certains la nomment la « diagonale promise » en référence à la terre promise. Elle compte environs 65 départements (70 % de la surface du territoire français) dont la densité de population est inférieure à la moyenne nationale de la France et qui dans certains départements a tendance à diminuer. En creux on peut considérer que c‘est une zone qui se tient à l’écart des grosses concentrations de population, peu peuplée en éléments allogènes et qui ne comprend aucune des métropoles de France à l’exception de Toulouse.
La diagonale verte comme point de fuite.
Nous n’en voyons pour le moment que les prémices, mais le phénomène de « white flight » concerne tout l’Occident. Ceux qui le peuvent fuient les grandes villes en voie de tiersmondisation. La confrontation insupportable avec la diversité arrogante et vindicative, la surpopulation urbaine, les promiscuités subies et devenues invivables, la possibilité du télétravail, le choix de nouveaux modes de vie, la recherche d’un nouveau sens de la vie, la perte définitive d’attrait d’un modèle exclusivement fondé sur l’hyperconsommation, la désocialisation massive liée à la gestion de la crise du Covid par les pouvoirs publics et donc la recherche d’autres solidarités de proximité : tous ces éléments se combinent de manière confuse et font que nombre de jeunes gens sont en train de sortir de la matrice. Ils fuient les métropoles pour s’installer dans la France périphérique, et c’est tant mieux.
Nous sommes en train d’assister à un exode urbain, à un phénomène inverse de celui qu’a été l’exode rural de l’après-guerre. Il n’y a plus rien à faire en ville, les gens l’ont compris : ils désertent les métropoles ou tout au moins le phénomène commence à être visible.
La diagonale verte, devient la zone de reconcentrassions possible des classes populaires. Le phénomène ne fait que commencer. À force de nous imposer des modèles contre nature, les progressistes ont réussi à nous faire fuir leur enfer. La décantation des populations et un vaste mouvement de populations sont en train de s’opérer en réaction à la submersion migratoire qu’ils nous imposent. Dans ce sens, la diagonale verte (appelée « aride » par les technocrates de Bruxelles) est en train de devenir une potentielle zone refuge. Comme quoi, leur science et leur arrogance ne leur assurent pas la maîtrise absolue de l’ingénierie sociale. Au contraire même, à toute chose malheur est bon, leurs excès se retournent contre leurs projets.
Fortifions notre jeunesse, aidons-la à sortir de l’enfer. La génération des boomers ne doit plus raisonner comme au XXe siècle. Il n’y aura pas de sortie dans le cadre de la gestion courante des institutions.
Croire que la question migratoire se résoudra de manière consensuelle ou démocratique relève de la pure incantation !
Ce à quoi le pays va devoir faire face est hors de la gestion courante. Cela relève d’une gestion d’exception et n’interviendra probablement qu’après un temps long. Sauf événement historique totalement imprévu, dont personne dans notre camp ne veut préparer l’éventuelle survenance, notre génération ne verra pas la fin du cauchemar. Au contraire, persévérer dans l’illusion de la gestion courante des institutions et ne rien faire d’autre ne fera qu’aggraver le problème et réduire les capacités de résilience des générations qui nous suivent.
Le moment est venu d’agir utilement pour les générations futures : la seule chose réellement utile que l’on puisse faire, c’est d’encourager et d’amplifier le mouvement de décantation ; déjà à l’intérieur de nos familles et pour nos enfants. Aidons nos jeunes à fuir l’enfer urbain, aidons-les financièrement, encourageons-les à choisir d’autres voies que celle du salariat aliénant dans des grands groupes, dans la fonction publique ou dans des secteurs administrés par un État indigent qui bientôt ne pourra plus payer les cohortes d’inutiles qu’il parque dans de faux emplois. Aidons-les à trouver leur indépendance, à devenir résilients et autoporteurs. Aidons-les à devenir libres et indépendants. Si nous en avons, mettons immédiatement nos propriétés, nos maisons de campagne et nos moyens à leur disposition pour leur permettre de se rendre autonomes, de se fortifier et de préparer la sortie du cauchemar, aidons-les à s’y préparer depuis la profondeur du territoire.
Réorganisons-nous au plan patrimonial pour préparer l’avenir des générations qui nous suivent. Aidons-les dès maintenant à se regrouper et à redensifier les déserts ruraux.
Ce sont nos petits-enfants, nos arrière-petits-enfants en bas âge et nos jeunes de moins de 30 ans qui auront à amorcer la reconquête. Inutile de rêver, sauf divine surprise, notre génération ne la verra pas.