La Mairie de Bordeaux dénonce et crée de l’habitat indigne !

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Vendredi 2 octobre, à 7h30 du matin, la Préfecture de Gironde évacue le squat de la rue Lajaunie à Bordeaux. 400 personnes sont obligées de quitter les lieux. Seules 29 personnes seront finalement hébergées pour 48 heures à l’hôtel, les autres ont préféré se débrouiller par elles-mêmes. Elles ont été accueillies sur d’autres squats, ou se sont installées sur le quai Brazza ou ont accepté de mettre leur caravane dans le hangar mis à disposition par Bordeaux Métropole, 87 quai de Brazza.

Problème, ce bâtiment n’est pas conçu pour de l’habitation : il n’y a pas d’eau, pas d’électricité, pas de WC, ni de douche. C’est la définition de l’habitat indigne. Incroyable que la nouvelle municipalité crée, en 2020, ce type d’habitat.

Polémique avec la Préfecture.

La nouvelle équipe municipale est furieuse de l’action de la Préfecture. Colère qu’elle a exprimée dans un communiqué dans lequel elle reproche à la préfète « un report direct sur la voie publique bordelaise d’un squat initialement organisé sur un terrain privé ». Le squat de la rue Lajaunie a été détruit après le départ des occupants. Sa destruction a permis de mettre fin à une situation scandaleuse d’insalubrité : branchements électriques sauvages dangereux, ordures, épaves, rats, absence d’hygiène, accumulation d’encombrants etc… et qui durait depuis des années. Comment reprocher cette action aux pouvoirs publics ? Même son de cloche des acteurs sociaux. Les occupants étaient suivis par Médecins du Monde qui estimait le nombre d’habitants à 450 et qui déplore la dispersion désordonnée de ces personnes qui ne permettra pas leur suivi. Cette ONG estime le nombre de squatters à 3000 sur la Métropole, sans que ce nombre puisse être confirmé.

L’expansion des squats

Les squats se multiplient à Bordeaux et dans l’agglomération. C’est évidement une préoccupation pour les propriétaires privés ; des familles, ou des personnes âgées ou malades retrouvent leurs logements occupés en revenant de vacances ou en rentrant de l’hôpital, avec l’impossibilité légale de faire expulser les voleurs de logements. C’est aussi la plaie des agents immobiliers qui retrouvent les biens qu’ils ont à la vente occupés illégalement, et c’est surtout une nouvelle charge pour les promoteurs et les marchands de biens qui paient les services de sociétés de surveillance pour pouvoir intervenir très vite pour faire cesser l’occupation des locaux vides. Les collectivités locales sont également la cible des associations d’aide aux squatters. Ces organisations, souvent subventionnées au titre de leur action sociale, ciblent, en effet, prioritairement les bâtiments publics vides. Les collectivités réagissent beaucoup moins rapidement que les privés au vol de leurs locaux…

Le squat est un business: le scandale de « l’accompagnement social« 

Comme une recherche sur le net le montre, le squat est un business. Il y a une technique et un mode opératoire, et des revenus. Nos avons interrogé des habitants de squat qui nous ont confirmé payer un droit d’entrée et ensuite un loyer aux associations qui organisent les occupations. S’ajoute à ces premiers bénéficiaires, toutes les structures qui viennent en aide aux squatters. Tout un monde vit autour et grâce à cette activité. C’est « l’encadrement social ».

L’augmentation de la population de la Métropole explique la multiplication des squats. Le programme 50000 logements partagé entre l’ancien Maire Alain Juppé et l’ancien Président de Bordeaux Métropole le socialiste Vincent Feltesse ne peut pas absorber la croissance de la population. Cette croissance est liée à la pression migratoire. Les squats sont une soupape de sécurité. Ils accueillent en général des populations d’Europe de l’Est, et d’Afrique. Certains squats sont Roms Roumains, d’autres Bulgares, d’autres mineurs isolés africains etc… Il faut une bonne dose d’ hypocrisie à dénoncer les squats et « en même temps » à prôner l’ouverture des frontières et le vivre ensemble sans limite.

L’impossible politique du logement.

Avec plus de 450000 entrées annuelles sur le territoire national, l’immigration officielle crée en elle même une demande de logement à laquelle le marché ne peut pas faire face, puisque, de fait, ces nouveaux arrivants n’ont pas les moyens financiers de se loger dans le privé. Par contre, cet afflux artificiel augmente la pression sur le logement et fait donc monter les prix. Il y a une contradiction que le marché ne pourra résoudre. Et l’Etat ne fait rien pour faciliter les choses, au contraire. Depuis des années les règles et normes qui concernent le logement sont alourdies. Le coût de construction augmente plus vite que le pouvoir d’achat. S’ajoute l’augmentation des impôts et taxes… 

Et en même temps les communes continuent, avec raison, la destruction des logements insalubres ou indignes, en particulier dans les centres ville.

Pour loger dignement les nouveaux arrivants, on estime à 45 milliards le besoin de financement annuel, sans compter les besoins en infrastructures, écoles, hôpitaux, production d’eau, d’électricité, traitement des eaux usées… Nous n’avons pas les moyens de notre politique migratoire. Ne nous étonnons pas de la multiplication des squats, des occupations illégales, et des bidons villes.

La rédaction

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