La vérité commence à émerger sur la covidofolie: Delfraissy se met à table !

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TRIBUNE LIBRE DE XAVIER BAZIN

Le Pr Delfraissy est l’ex-président du « Conseil scientifique ».

Mais savez-vous pourquoi Emmanuel Macron et son ministre de la Santé l’ont « viré » ? Vraisemblablement parce qu’il n’était pas assez « pro-vax » !

Cela peut paraître étonnant, car le Pr Delfraissy a largement soutenu les vaccins expérimentaux contre le Covid.

Mais, de temps en temps, il a osé exprimer quelques nuances critiques. Dès l’automne 2021, par exemple, il a commencé à dire certaines vérités indésirables sur l’efficacité de ces vaccins Covid : « On s’est aperçu que ces vaccins protégeaient finalement assez peu ou mal contre l’infection et la transmission. »

Dans la foulée, il avait déclaré sur France Info : « Vous avez bien compris que ce vaccin est très particulier, un ‘vaccin-médicament’, qui protège contre les formes graves, et ça on ne l’a pas assez dit. Normalement je ne devrais pas dire ça, en tant que Professeur de médecine, ça ne colle pas, et pourtant c’est la réalité, ce vaccin est très particulier ».

Mais si le vaccin ne protège pas les autres, pourquoi vacciner les jeunes ? C’est injustifiable, surtout quand on reconnaît, comme lui, que ce vaccin a effectivement des « effets secondaires ». Alors en juin 2022, le Pr Delfraissy a, timidement, commencé à tirer les conclusions qui s’imposent : « Pourquoi vacciner une population jeune qui a nettement moins de risques de développer une forme sévère ? C’est une vraie question, que je n’ai pas totalement résolue dans ma tête. Plus on va vers les tranches d’âge les plus jeunes, plus le bénéfice individuel est difficile à mettre en évidence ».

Bref, M. Delfraissy a beau faire partie des défenseurs des vaccins anti-Covid, il n’est pas non plus un extrémiste sans cervelle — contrairement à la Haute Autorité de Santé. Par exemple, il ne réclame pas la vaccination des enfants de cinq à onze ans.

Pas assez extrémiste… et viré par Emmanuel Macron et son nouveau ministre de la Santé.

« Les anticorps ne servent à rien » : sacrilège !

Il faut dire aussi qu’au Sénat, en décembre 2022, il a dit tout haut un fait très dérangeant pour les ultra-vaccinalistes : « Vous pouvez avoir des anticorps à un niveau élevé et faire un Covid. Et vous pouvez, après vaccination, avoir peu d’anticorps et ne pas faire de Covid. En pratique opérationnelle, il ne faut surtout pas laisser s’installer l’idée que les anticorps servent à quelque chose ».

En voilà un sacrilège ! Ce n’est pas quelque chose qu’on est censé dire publiquement.

Car c’est un des « petits secrets » de la science vaccinale, que les experts savent bien mais que le grand public et la plupart des médecins ignorent totalement : les anticorps créés par le vaccin ne nous disent pas grand-chose de l’efficacité réelle des vaccins.

C’est avéré pour la coqueluche ou la tuberculose : comme l’explique un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé, on n’a jamais identifié de lien clair entre le nombre d’anticorps vaccinaux et la protection contre ces maladies. Le même problème a aussi été documenté pour les vaccins contre la grippe, les vaccins contre les oreillons, les rotavirus et les papillomavirus.

Pour Big Pharma, c’est un fait très ennuyeux, car les firmes pharmaceutiques s’appuient souvent sur le taux d’anticorps pour « démontrer » que leur vaccin est efficace. Or, ce n’est pas un élément probant, loin de là !

« Shocking » : les vaccins peuvent causer des variants !

Et puis, le Pr Delfraissy a commis un autre crime de « lèse-vaccin ».

Il a écrit, noir sur blanc, dans une revue scientifique, que les vaccins anti-Covid pouvaient favoriser l’apparition de « variants »… et donc prolonger l’épidémie. Voici un extrait de sa tribune rédigée pour The Lancet, de février 2021 : « Au niveau de la population, ces vaccins pourraient induire une sélection virale et un échappement immunitaire, ce qui rendrait encore plus éloignée la perspective d’une immunité collective. »

Traduction : il y a un vrai risque que les vaccins anti-Covid favorisent l’apparition de variants (une « sélection virale »), rendant le vaccin inefficace (un « échappement immunitaire »).

C’était un fait évident pour les experts, mais bizarrement passé sous silence pendant la crise. Il n’y a guère que le généticien Axel Kahn, par ailleurs grand défenseur des vaccins anti-Covid, qui l’avait déclaré honnêtement à la télévision : « Il est assez probable que lorsque les personnes seront vaccinées, cela créera une pression de sélection et que des virus qui résistent aux anticorps produits seront favorisés ».

Bref, le Pr Delfraissy avait la mauvaise habitude de laisser échapper quelques « vérités ». Il a donc été remplacé… par une extrémiste dont le gouvernement peut être certain qu’elle n’aura jamais le moindre esprit critique vis-à-vis de la vaccination.

Brigitte Autran adore les vaccins… et s’est trompée dans les grandes largeurs 

Sa remplaçante s’appelle Brigitte Autran, elle est professeur d’immunologie… et a une longue histoire d’amour avec les entreprises multinationales qui vendent les vaccins.

C’est ainsi que dans les années 2000, elle a travaillé avec Sanofi Pasteur sur des essais cliniques du vaccin contre la variole, une maladie éradiquée depuis 1979. En 2010, elle faisait encore un essai clinique pour le compte de Sanofi Pasteur, pour tester un vaccin contre la grippe.

Cerise sur le gâteau, elle a fondé Corevac en 2012, un consortium visant explicitement à « lier la recherche académique à l’industrie du vaccin ».

Bref, ne comptez pas sur Madame Autran pour avoir un regard critique sur Big Pharma. Mais le pire, c’est ce qu’elle a expliqué publiquement sur les vaccins anti-Covid, lors de ses rares prises de parole.

Dès janvier 2021, elle a sorti cette énormité : « Nous pensons que l’immunité induite par les vaccins sera plus solide et durable que celle qu’entraîne l’infection ».

C’était évidemment invraisemblable. Il n’y a aucun cas dans l’histoire des maladies infectieuses où le vaccin est plus immunisant que la maladie. Et cela a été confirmé par la suite : les études scientifiques sur le Covid ont confirmé les unes après les autres que l’immunité naturelle était plus solide et durable que l’immunité vaccinale*.

* : Dans une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, l’immunité naturelle à douze mois est meilleure que l’immunité vaccinale après deux mois (voir la figure 3). Après quatre mois déjà, le vaccin est sept fois moins performant que l’infection naturelle.

Autre erreur gravissime : interviewée sur le site du gouvernement en juin 2021, Brigitte Autran incitait les jeunes à se vacciner, en expliquant que la vaccination de masse permet de freiner la circulation du virus et de « diminuer le risque de voir émerger des variants ».

Voir aussi : Vacciner les jeunes, pourquoi c’est une mauvaise idée, par Christian Vélot

Or, c’est l’inverse qui était vrai. Comme on l’a vu, ce genre de vaccins favorise les variants ! Et on a rapidement vu qu’il n’empêchait pas la transmission. Donc, c’est une habituée de la propagande vaccinale. Ces vaccins ne sont pas crédibles, elle les recommande quand même.

Comme on pouvait le craindre, pour sa grande interview de rentrée dans Le Parisien, elle enchaîne les énormités. Dans cet entretien du 17 août, elle commence par un grand regret : « Il y a encore trop de personnes non vaccinées ou non revaccinées. (…) Le comité va agir et conseiller le gouvernement en ce sens, pour élargir l’accès aux vaccins. C’est important car l’épidémie de Covid n’est pas derrière nous ».

Donc, au moment où les vaccins anti-Covid ont largement perdu de leur crédibilité, et que leur dangerosité est désormais évidente, elle veut continuer à vacciner et revacciner.

Et ce n’est pas tout. Elle se félicite aussi de l’arrivée du « nouveau vaccin » de Moderna : « Ce vaccin est une très bonne nouvelle, car il est bivalent, c’est-à-dire qu’il cible à la fois la souche originale du virus (dite de Wuhan) et Omicron. »

Le problème est que la souche de Wuhan a disparu totalement depuis près de deux ans. Quant à la souche Omicron contenu dans ce vaccin, BA.1, elle ne circule plus.

On est même sur la fin de la vague des sous-variants BA.2, BA.4 et BA.5, et nul ne sait ce qui va arriver après. Il n’y a donc pas le moindre début de preuve que ce nouveau vaccin Moderna pourrait avoir la moindre utilité.

Mais cela n’empêche pas la professeur Brigitte Autran d’applaudir des deux mains ce vaccin contre des souches qui ne circulent plus. Et le comble, c’est qu’elle continue d’inciter à se vacciner avec les premiers vaccins, ceux qui contiennent uniquement la souche de Wuhan, disparue depuis longtemps : « Autre point important, il ne faut pas attendre l’arrivée de ce nouveau modèle pour se faire vacciner, ce serait contre-productif et dangereux pour les plus fragiles. « L’ancienne » version reste très protectrice. »

En réalité, depuis plusieurs mois, les vaccinés ont plus de risques d’être testés positifs que les non-vaccinés, sans doute parce que le vaccin est devenu contre-productif — pas seulement inefficace, mais bien contre-productif — face aux nouveaux sous-variants d’Omicron.

Et bien sûr, interrogée sur la variole du singe, Madame Autran a sa solution toute trouvée : le sacro-saint… Vaccin.

« Il y a une nécessité absolue à vacciner les populations cibles », explique-t-elle… alors que le vaccin dont il est question n’a jamais fait l’objet du moindre essai clinique prouvant son efficacité sur la variole du singe.

Bref, pour elle, la science doit s’effacer devant la religion vaccinale.

Que ce soit clair : je n’appréciais pas le Pr Delfraissy, car il a soutenu des mesures honteuses comme le passe sanitaire ou l’exclusion des soignants non vaccinés. Mais au moins avait-il un minimum d’esprit critique et d’indépendance intellectuelle.

Avec Brigitte Autran, ce ne sera pas le cas. Attendez-vous à une propagande vaccinale sans nuance.


Xavier Bazin est journaliste et écrivain. Auteur de « Big Pharma démasqué » (2021), il prépare un nouveau livre intitulé « Antivax toi-même ! Retrouvons un esprit critique sur la vaccination » (à paraître en novembre 2022 aux Éditions Trédaniel). Vous pouvez le suivre sur Twitter.

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