Paris : Une femme de 71 ans violemment agressée et dépouillée, trois africains interpellés
Les trois agresseurs présumés âgés de 20 ans, bien connus des services de police et pas d’origine gauloise, ont été interpellés et placés en garde à vue tour à tour. Ils ont été filmés par les vidéoprotections. La victime a été suivie puis agressée alors qu’elle rentrait chez elle. Le butin, qui n’a pas été retrouvé, est estimé à 15 000 euros.
Une femme âgée de 71 ans a été violemment agressée dans le hall de son immeuble par des « chances pour la France » mercredi 19 octobre vers 19 heures, alors qu’elle rentrait chez elle dans le VIIIe arrondissement. Son agresseur lui a arraché son sac en la faisant chuter au sol et a rapidement disparu. Saisis des investigations, les enquêteurs de la brigade de délégation des enquêtes de proximité (BDEP) de l’arrondissement ont retrouvé le voleur et ses deux complices présumés en l’espace de quelques jours. Ces derniers, domiciliés dans le quartier Balard (XVe), âgés de 20 ans, africains, et déjà connus des services de police, ont été déférés. L’un a été écroué en l’attente de leur procès qui se tiendra en décembre prochain.
Une habitante de la rue François-Ier, située à proximité des Champs-Élysées, rentrait à son domicile ce soir-là et ne s’est rendu compte de rien. Elle était pourtant suivie. Alors qu’elle venait d’entrer dans le hall de sa résidence, un jeune homme de type africain a surgi et l’a brutalement dépossédé de son sac à main qui contenait son téléphone, son portefeuille et des bijoux, le tout pour une valeur d’environ 15 000 euros. A l’hôpital, la septuagénaire s’est vu attribuer cinq jours d’incapacité totale de travail (ITT) et a déposé plainte.
Les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) du VIIIe ont procédé aux premières constatations et à une enquête de voisinage. L’agression a été entièrement filmée par la vidéoprotection de l’immeuble. Les caméras de la préfecture de police ont également enregistré la fuite de l’agresseur. « Il s’est engouffré dans une Volkswagen Golf, son complice au volant l’attendait à proximité », décrit une source proche de l’enquête. « Un autre complice s’est quant à lui chargé de suivre la victime avant l’agression, et donnait des indications aux deux autres par téléphone ».
Les policiers découvrent rapidement que cette Golf a été louée par un certain Mamadou, bien connu des services de police. Questionné lundi par téléphone au sujet de cette voiture, l’homme assure qu’il l’a loué pour l’un de ses amis surnommé « Tintin ». Un vrai gang de racailles africaines. Notre pays s’ensauvage et la sauvagerie vient d’Afrique ! à quand une fermeture des frontières?
Le lendemain, Mamadou, le « loueur hallal », est lui aussi placé en garde à vue. Les enquêteurs se rendent dans la soirée au domicile de « Tintin » pour l’interpeller mais ce dernier est absent. Alors qu’ils rejoignent leur véhicule pour rentrer au commissariat, les policiers aperçoivent une Golf avec le suspect au volant. Celui-ci accélère et abandonne la voiture un peu plus loin, puis part en courant et disparaît. « Tintin » se présente finalement au commissariat du VIIIe au milieu de la nuit. Sa garde à vue lui est immédiatement notifiée.
« Ce type de petite et moyenne délinquance est très répandue à Paris », commente un gradé de la préfecture de police. « Les enquêteurs au sein des commissariats ont de très nombreux dossiers à traiter et sont souvent en sous-effectif. Il n’est pas toujours évident pour eux d’obtenir à chaque fois des résultats aussi concluants ».