Cannelé ou canelé ?
L’académie Française orthographie le nom de cette pâtisserie avec deux « n » mais pour la Conférie du Canelé, fondée en 1985 à Bordeaux, il ne faut qu’un « n ».
Certain pensent que le nom cannelé proviendrait du verbe « canneler » qui signifie “faire des cannelures, des sillons” des caractéristiques que l’on retrouve sur le moule.
D’autres ont une histoire plus intéressante à raconter et pensent que le nom du cannelé proviendrait de son ancêtre le canelat :
À la fin du XVIIe siècle, les religieuses du couvent de l’Annonciade à Bordeaux confectionnaient des petits gâteaux appelés des canelats pour les offrir aux pauvres.
Le cannelé original n’avait pas la saveur sucrée qu’il a aujourd’hui et était composé de farines et de jaunes d’œufs qui étaient donnés aux nonnes par des vignerons qui utilisaient des blancs d’œufs pour purifier le vin.
Le canelat avait d’ailleurs une forme bien différente de celle du cannelé puisque la pâte était cuite sur une tige dans du saindoux.
Les traces les plus anciennes du cannelé comme on le connait aujourd’hui remontent au début des années 1900.
À la farine et a l’œuf de la pâte du canelat ont été ajouté le sucre, la vanille et le rhum que l’on trouvait déjà facilement à Bordeaux grâce au port de marchandise ou s’arrêtaient les bateaux qui revenaient des Antilles.
Pour obtenir une meilleure dorure, le moule en cuivre était enduit de cire d’abeille.
Un recette toute simple de cannelé pour 6 personnes :
- 1/2 l. de lait
- 2 œufs entiers + 2 jaunes
- 1/2 gousse de vanille ou 2 paquets de sucre vanillé
- 1 c à soupe de rhum
- 100 g de farine
- 250 g de sucre en poudre
- 50 g de beurre
- 1 pincée de sel
La préparation :