Olivier Véran l’avait laissé entendre, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal l’a confirmé ce mercredi soir. Mi-mars, il n’y a pas que les masques en intérieur qui pourraient être concernés par des allègements.
Ainsi, le port du masque en intérieur, chez les adultes, chez les enfants pourrait ne plus être obligatoire. Le ministre de la Santé annonçait aussi que le pass vaccinal pourrait également « être allégé à ce moment-là » et qu’il serait maintenu « dans les endroits à fort risque de contamination ».
Ce mercredi soir, sur CNews, Gabriel Attal a confirmé cette tendance. « On est face à une situation qui s’améliore nettement. A l’hôpital, c’est aussi le cas on part de haut ». « Dans les semaines à venir, au regard de la baisse des contaminations, une forte baisse dans les hôpitaux est attendue également. »
Et le porte-parole d’évoquer la lever des restrictions: « Mi-mars, on pourra commencer à lever le pass vaccinal et à ne le maintenir que dans certains lieux comme les boîtes de nuit ».
Le matin, Olivier Véran avait évoqué un seuil de 1.000 à 1.500 personnes en réanimation (il y en avait 3.126 ce mercredi soir) pour voir les promesses d’allègements tenues.
En attendant, Gabriel Attal a indiqué contre toute logique que « le maintien du pass vaccinal était utile pour lutter contre les formes graves sur lesquelles le vaccin a fait preuve d’une redoutable efficacité ». Même si Omicron ne tue pas en dessous de 60 ans, « il y a des hospitalisations et même chez de jeunes personnes ». « Une hospitalisation, c’est une forme grave, c’est ce que l’on veut éviter ».
Gabriel Attal a également reconnu que la faible efficacité du vaccin contre les contaminations avait représenté une déception. « On avait espéré que le vaccin serait plus efficace pour bloquer les contaminations surtout que des études en vie réelle en Israël et au Royaume-Uni étaient porteuses d’espoir afin que le vaccin soit la digue contre les contaminations. »