Le « Volcan » s’est éteint à Bordeaux !

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Le 8 avril, la police a procédé à l’expulsion des occupants du « Volcan » 72, rue Bourbon, à Bordeaux.

C’est la fin d’un « spot » gauchiste de Bordeaux. Fin piteuse, avec police, pompiers, et même le SAMU. C’est le tribunal de Bordeaux qui a ordonné l’expulsion des locataires qui ont réussi la « performance » d’accumuler une dette de loyer de 140000€, en 2 ans et demi.

Fin de la récréation pour les oisifs qui fréquentaient le lieu. Toujours branchée extrême-gauche, la Mairie soutient ce « Tiers lieux culturel », et son gérant, Steven Monteau. Ce n’est pas surprenant, elle soutient également les squats, les occupations par les intermittents du spectacle, ou les campements sauvages de SDF sur les quais. Deux adjoints au maire se sont déplacés, et un communiqué sur le site officiel de la ville explique que le « Volcan » est « précieux »… « à travers son interdisciplinarité, le partage de savoir faire, dans les domaines culturels et artisanaux et la création de lien social ». Tous les entrepreneurs, artisans commerçants qui bossent et payent leur loyer, apprécieront cette mobilisation de la Mairie pour le « lien social ». Nos élus gauchistes n’ont certainement pas remarqué que nos petites boites font beaucoup plus pour le « lien social » que les assistés qui vivent entre-eux, et qui se distrayaient « au Volcan » en imaginant faire de la « culture ».

LE THÉATRE DU SPLENDID ÉTAIT DANS LA RUE

Steven Monteau, le « gérant », a fait le spectacle. Normal pour un leader et pour un artiste. Armé d’un couteau, il a menacé de s’auto-mutiler devant la porte du local. Efficace, il a réussi à blesser celui qui l’a désarmé. Les policiers l’ont fait évacuer à l’hôpital. Et il a eu de la chance, il s’est retrouvé à Pellegrin, erreur d’aiguillage, il aurait plutôt dû être envoyé en psy, à Charles Perrens. Un passant commentait  en rigolant: « les cassoses nous jouent une suite du « Père Noël est une ordure ». C’est vrai que la défense du lieu a réuni une belle brochette de parasites et d’assistés rameutés par Facebook. L’arrivée des 2 élus de Bordeaux, adjoints au maire, n’a constitué qu’un couronnement à l’affaire. L’après midi, de retour de l’hôpital, Steven Moreau a assuré qu’il allait s’enchaîner aux grilles, camper sur place et entamer une grève de la faim. Il n’a pas dit qu’il allait se faire clouer les couilles sur la porte, comme l’avait fait Piotr Pavlinski, un opposant à Poutine. Courageux, mais pas téméraire. Il a reçu immédiatement le soutien de Philippe Barre, gauchiste officiel, créateur de « l’éco-système Darwin », toujours présent quand il s’agit de se faire de la pub.

SALAUD DE PROPRIÉTAIRE !

Fête au Volcan : Des locaux insalubres ?

Si le Volcan est expulsé, c’est qu’il n’a pas respecté son bail. Il s’agit d’un bail commercial. Et ce que les gauchistes ont l’habitude de pratiquer, dans le domaine de l’habitation, n’a pas été possible. Ils n’ont pu faire durer leur occupation « gratuite » que deux ans et demi. A peine entrés dans les lieux, Steven Monteau a arrêté de payer les loyers. Et le propriétaire l’a assigné en rupture de bail, au bout de 6 mois, ce qui prouve une certaine mansuétude. C’est une réaction assez lente… Entré en Juillet 2018, le juge a ordonné l’expulsion en mai 2019… et, depuis cette date, le Volcan a continué a exploiter les lieux, comme si de rien n’était. Les « sous-locataires » étaient surpris de devoir partir. « On paye notre loyer » se plaignaient-ils ! La question reste de savoir ce que sont devenus leurs versements, puisque les loyers « officiels » n’étaient pas payés. Il semble que cela se passait comme dans les squats. Le lieux était gratuit, mais les occupants devaient quand même payer le service ! Pour nos gauchistes, c’est parce que le propriétaire est un salaud que la fête a été interrompue. C’est d’ailleurs ce qui justifie le soutien de la mairie écologiste/socialiste.

STEVEN MONTEAU, UN GENTLEMAN

Steven Monteau en « majesté » !

Steven Monteau est furieux. Il a balancé sa version sur les réseaux sociaux et dans la presse. Selon lui, il est la victime. S’il n’a pas payé, c’est qu’il y a eu un dégât des eaux. Un gros orage aurait inondé une partie du bâtiment, et le propriétaire n’aurait pas voulu faire les travaux. En gentleman, il a donné sur les réseaux sociaux les coordonnées personnelles des propriétaires, des responsables de l’agence immobilière et appelé ses amis à intervenir, à faire pression. Ira-t-il jusqu’à demander une intervention des « antifas »? En réaction, les propriétaires ont obtenu un droit de réponse et ils ont déposé une plainte au pénal, pour « diffamation, incitation à la haine, et harcèlement ». C’est par la réponse des propriétaires que nous avons appris que c’est sans autorisation que la SARL de Steven Monteau avait fait de la sous location « coworking », ouvert une salle de spectacle et un bar. Et cerise sur le gâteau, nous avons appris qu’il avait fait obstruction aux travaux de réparation entrepris par le propriétaire. Tout cela n’est pas surprenant.

T shirt produit au Volcan

La lecture de la page Facebook du Volcan est édifiante. En plus d’apprendre quel genre de « culture » était pratiqué au Volcan (niveau crèche et école maternelle), elle montre que, contrairement à ce qu’affirme le gérant, le lieu était bien exploité. Il n’y est jamais fait mention d’indisponibilité liées à des problèmes d’inondation…

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