Les bordelais veulent quitter Bordeaux…

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Quitter Bordeaux : la nouvelle tendance chez les Bordelais

Selon un dernier sondage effectué auprès des bordelais 63% d’entre eux souhaiteraient quitter leur ville. Un désamour provoqué entre autres, par la recherche d’espace, et d’un environnement plus calme et moins pollué.

Plus de six Bordelais sur dix seraient donc prêts à quitter leur ville. A Bruges, Ces chiffres, issus d’un sondage Yougov pour le site Meilleurs Agents, n’étonnent pas plus grand monde. A Bruges, commune limitrophe, la maire, Brigitte Terrazza, constate l’affluence de ces néo-habitants préférant l’agglomération à la capitale girondine.  » On a beaucoup de Bordelais qui viennent sur Bruges; Souvent, ils sont venus à Bordeaux et n’y ont pas trouvé ce qu’ils voulaient, à savoir plus d’espace « . 

Si la notion d’espace arrive en troisième position des critères des aspirants au déménagement, elle se vérifie tout à fait à Bruges, avec les obligations posées par la mairie aux promoteurs. 

Sa maire est très fière de faire part de celles-ci: « On a une obligation posée auprès des promoteurs à faire du logement pérenne, des programmes qui s’inscrivent bien dans le contexte où ils sont », explique la maire.

« On impose de la pleine terre, du stationnement, des matériaux pérennes dans le temps, des loggias très profondes et des appartements traversants. C’est aussi pour avoir des propriétaires occupants et non des investisseurs », poursuit-elle. Un joli tacle envoyé à sa voisine, qualifiée de « plus en plus minérale » et qui vise les nouveaux quartiers de la Bastide, des Bassins à flots ou encore Euratlantique. « A Bruges, sur un programme de 100 logements on aura un tiers de logements à 75m2 et non à 65m2 ». 

Le bilan affiché par la maire a de quoi confirmer cette tendance: « On a renouvelé de plus de 50 % notre population en 10 ans : aujourd’hui, on a 45% de Brugeais entre 25 et 45 ans, avec des enfants ».

Cette appétence pour les jardins, tout en bénéficiant des modalités de transports pour rejoindre les Quinconces en 15 minutes, se vérifie également à Blanquefort. 

Véronique Ferreira, sa maire, en fait le constat chaque mois de septembre quand elle accueille les nouveaux arrivants. Même si elle n’a pas de statistiques en la matière, elle reconnaît qu’on lui parle constamment de ce besoin de verdure à quelques encablures de la ville.  » Souvent, les gens me disent qu’ils veulent rester en ville, mais dans un environnement moins urbain ». L’idée d’avoir la culture, le cinéma et le sport des enfants à proximité fait son chemin selon elle.  » Comme la ville est plus petite, c’est comme un quartier et on arrive à croiser les mêmes gens. Tout se fait au même endroit ». Et sans la voiture, précise-t-elle, avant de reprendre « et puis il y a bien évidemment l’aspect vert : dès qu’on lève la tête, on voit des arbres ». 

Plusieurs agences contactées nous confirment cette tendance depuis le début de la pandémie. L’inénarrable recherche de « la maison avec jardin et si possible piscine » a encore de beaux jours devant elle, et elle se trouve, il est vrai, beaucoup plus en agglomération. 

Mais confrontée aux chiffres de cette étude, une agente de Bruges nous répond incrédule « la moitié de nos clients ne sont pas bordelais, ça me semble beaucoup ». Mais peut-être qu’ils ne le sont tout simplement pas encore. L’histoire nous dira qui saute le pas. 

Quitter Bordeaux : la nouvelle tendance chez les Bordelais

Selon un dernier sondage effectué auprès des bordelais 63% d’entre eux souhaiteraient quitter leur ville. Un désamour provoqué entre autres, par la recherche d’espace, et d’un environnement plus calme et moins pollué.

Plus de six Bordelais sur dix seraient donc prêts à quitter leur ville. A Bruges, Ces chiffres, issus d’un sondage Yougov pour le site Meilleurs Agents, n’étonnent pas plus grand monde. A Bruges, commune limitrophe, la maire, Brigitte Terrazza, constate l’affluence de ces néo-habitants préférant l’agglomération à la capitale girondine.  » On a beaucoup de Bordelais qui viennent sur Bruges; Souvent, ils sont venus à Bordeaux et n’y ont pas trouvé ce qu’ils voulaient, à savoir plus d’espace « . 

Si la notion d’espace arrive en troisième position des critères des aspirants au déménagement, elle se vérifie tout à fait à Bruges, avec les obligations posées par la mairie aux promoteurs. 

Sa maire est très fière de faire part de celles-ci: « On a une obligation posée auprès des promoteurs à faire du logement pérenne, des programmes qui s’inscrivent bien dans le contexte où ils sont », explique la maire.

« On impose de la pleine terre, du stationnement, des matériaux pérennes dans le temps, des loggias très profondes et des appartements traversants. C’est aussi pour avoir des propriétaires occupants et non des investisseurs », poursuit-elle. Un joli tacle envoyé à sa voisine, qualifiée de « plus en plus minérale » et qui vise les nouveaux quartiers de la Bastide, des Bassins à flots ou encore Euratlantique. « A Bruges, sur un programme de 100 logements on aura un tiers de logements à 75m2 et non à 65m2 ». 

Le bilan affiché par la maire a de quoi confirmer cette tendance: « On a renouvelé de plus de 50 % notre population en 10 ans : aujourd’hui, on a 45% de Brugeais entre 25 et 45 ans, avec des enfants ».

Cette appétence pour les jardins, tout en bénéficiant des modalités de transports pour rejoindre les Quinconces en 15 minutes, se vérifie également à Blanquefort. 

Véronique Ferreira, sa maire, en fait le constat chaque mois de septembre quand elle accueille les nouveaux arrivants. Même si elle n’a pas de statistiques en la matière, elle reconnaît qu’on lui parle constamment de ce besoin de verdure à quelques encablures de la ville.  » Souvent, les gens me disent qu’ils veulent rester en ville, mais dans un environnement moins urbain ». L’idée d’avoir la culture, le cinéma et le sport des enfants à proximité fait son chemin selon elle.  » Comme la ville est plus petite, c’est comme un quartier et on arrive à croiser les mêmes gens. Tout se fait au même endroit ». Et sans la voiture, précise-t-elle, avant de reprendre « et puis il y a bien évidemment l’aspect vert : dès qu’on lève la tête, on voit des arbres ». 

Plusieurs agences contactées nous confirment cette tendance depuis le début de la pandémie. L’inénarrable recherche de « la maison avec jardin et si possible piscine » a encore de beaux jours devant elle, et elle se trouve, il est vrai, beaucoup plus en agglomération. 

Mais confrontée aux chiffres de cette étude, une agente de Bruges nous répond incrédule « la moitié de nos clients ne sont pas bordelais, ça me semble beaucoup ». Mais peut-être qu’ils ne le sont tout simplement pas encore. L’histoire nous dira qui saute le pas. 

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