Les scélérats de l’anti-France

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Par Jean-Marc FRENOVE
Économiste et spécialiste des énergies


La France que l’on citait en exemple pour son énergie nucléaire vient de découvrir, assommée, que ses dirigeants l’on menée à la catastrophe.
Élites sorties de l’ENA, où l’on apprend le bavardage plutôt que les lois de la physique et où l’on ne sait même pas faire une règle de trois. En France aujourd’hui ce sont des analphabètes qui dirigent les savants et les ingénieurs.


Comment en est-on arrivé à manquer d’énergie électrique, se demandent les français devant l’accablement de nos boulangers, de nos métallurgistes, de nos conserveries, de nos verriers ? Tous chômeurs dans peu de temps ?
Tout commence en 1982, quand un commando venu d’Allemagne vient tirer 5 roquettes militaires sur la centrale nucléaire de Creys-Malville. L’action de ce commando montre la haine recuite de l’Allemagne profonde contre la France qui a si bien réussi et qui grâce à son énergie très bon marché lui taille des croupières dans tous les secteurs de l’économie.
Insupportable.
Le gouvernement socialiste ne fait rien pour retrouver les terroristes. Bien au contraire il favorise en sous-main des manifestations anti-nucléaires auxquelles viennent se joindre les voyous gauchistes venus d’outre-Rhin.
Ce qui donnera prétexte à Monsieur Jospin pour démanteler notre centrale quelques années plus tard.
Or Creys-Malville était un surgénérateur, c’est-à-dire un réacteur capable de brûler les déchets nucléaires pour en retirer une quantité phénoménale d’énergie, en réduisant les déchets ultimes à presque rien en masse et en volume.
Mais bien sûr ça ne plaisait pas aux anti-nucléaires qui, faute de trouver des dangers à cette énergie, puisque c’est la moins dangereuse de toutes, voyaient disparaître l’argument des déchets. Le surgénérateur, c’est l’ennemi !
Depuis Macron a fait mieux, en fermant le nouveau surgénérateur Astrid, et au passage Fessenheim pour plaire aux allemands. Or le nucléaire est une énergie magique, la seule qui sera capable de sauver l’humanité. Il est la source de toute vie sur terre : le soleil, réaction nucléaire ; le noyau terrestre, réaction nucléaire.

Toutes les énergies terrestres ne sont que des formes dégradées issues de ces deux sources. Un kg d’Uranium, volume de deux petites boîtes d’allumettes, donne autant d’énergie que 3.000 T de charbon, mais il ne rejette qu’1 kg, et non pas 3.000 T de déchets, comme le veut la loi énoncée par Lavoisier.
Mais revenons à nos politiques et écoutons Henri Proglio, successivement administrateur d’EDF, puis PDG, aujourd’hui Président honoraire. Le 13 décembre 2021, il dépose sous serment devant l’Assemblée nationale : “ L’obsession allemande depuis 30 ans, c’est la désintégration d’EDF ”… un silence … “ Ils ont réussi ”
Et aussi : “ Toute la règlementation européenne depuis 10 ans ne vise que la désintégration de l’entreprise EDF
Ainsi l’Europe veut qu’EDF vende ses barrages pour les mettre en concurrence. Épée de Damoclès suspendue sur un joyau indispensable à la cohérence électrique d’ensemble.
Proglio a freiné, mais rien n’est réglé, les gnomes de Bruxelles inféodés à Berlin surveillent leur proie.
Ainsi la loi scélérate, la loi NOME qui impose à EDF la vente à prix cassé de 30% de sa production électronucléaire à des entreprises créées ex nihilo, qui ne font qu’acheter et revendre avec bénéfice aux ex-clients d’EDF. C’est ce que Bruxelles appelle la concurrence. Environ 40 entreprises vont immédiatement se créer. Cette loi va déposséder l’EDF de sa rentabilité pour la distribuer à des entreprises de circonstance qui vont devenir très riches. D’autre part, le prix français du kWh est fixé, tenez-vous bien, en Allemagne, à Leipzig, en fonction du coût de la dernière unité de production la moins rentable que les Allemands ont dû mettre en route pour couvrir la demande. Cette dernière unité, une centrale à gaz, a vu ses prix exploser. Voilà pourquoi l’électricité en France est hors de prix sans que l’EDF en profite, alors que nous avions le kWh le moins cher d’Europe.
Il faut que la France déclare immédiatement sortir de Marché Européen de l’Électricité, comme en sont déjà sortis l’Espagne, le Portugal, et l’Italie. Le prix du kWh français retomberait instantanément au coût moyen, et non plus au coût marginal. Quant aux revendeurs alternatifs, ils disparaîtraient rapidement dans la tourmente.
Loïc Le Floch-Prigent souligne que nous sommes en position de force, car les allemands, totalement à la ramasse avec leur énergie, ont un besoin crucial du gaz que la France peut leur fournir au travers de ses ports méthaniers. Ils n’auront pas le choix.
Hélas nos dirigeants anti-français sont obstinément acquis à la collaboration avec Berlin.
En 2017 durant sa campagne Macron le déclarait haut et fort : “ Je suis avec Berlin ”.
Et Bruno Le Maire à la question “ Défendrez-vous le nucléaire français ? ” (sous-entendu contre l’Allemagne) répondait : “ Germanophile je suis, grand ami très proche des Allemands chacun le sait, il m’arrive rarement de m’opposer aux Allemands ”.

Curieux rapprochement avec Pierre Laval qui déclarait en 1942 : “ Je souhaite la victoire de l’Allemagne”. Ce qui lui valut 12 balles en 1945.

Bruno le germanophile ne comprend absolument rien à son devoir dans la partie gravissime qui se joue actuellement en Europe. C’est ainsi qu’en juillet 2022, niaisement inondé de bonheur, il a reçu pour la deuxième fois la Verdienstkreuz i.e. la plus haute décoration allemande. Elle est décernée aux citoyens allemands ou étrangers qui ont rendu des “ services particuliers à la République fédérale d’Allemagne ”.
Chacun mesurera l’ignominie qu’il y a à recevoir une décoration allemande quand on est ministre de l’Économie de la France.

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