NDLR : Nous avions publié récemment une analyse de la « coronafolie » actuelle en la rapprochant de la pièce de Jules Romains, « Dr Knock ou le triomphe de la médecine » (https://burdigala-presse.fr/coronafolie-dr-knock-pas-mort ) Nous publions ci dessous une tribune libre du Dr Cosculluela qui examine l’aspect psychiatrique et le malaise profond produit dans notre société par la politique de la peur.
La dictature de la bien-pensance sanitaire érigée au rang de vérité scientifique incontestable et incontournable (cf : les menaces et plaintes diverses contre les Professeurs Raoult, Perronne, Delepine, Toussaint, etc…) multiplie les victimes de diverses natures (dont il n’est possible que d’ébaucher la pandémie) : économiques et médicales.
Nous allons succinctement évoquer celles-ci avant d’aborder le pan psycho-psychiatrique du désastre sanitaire lié et corrélatif au mythe épidémique et aux mesures promues
Tout d’abord le système de santé a été sévèrement ébranlé par la Covidémie :
Cabinets médicaux libéraux désertés au printemps, cliniques fermées par les ARS, surcoûts des investissements en milieu hospitalier (dont certains inutiles : surcharge en personnel dans des structures « vides » mais en attente d’hypothétiques afflux de patients, achats de matériels à usage ponctuel et de produits délétères etc…).
Si l’on veut résumer cela, sans mentionner le volume ubuesque de téléconsultations et autres mascarades (sic !!), rappelons que l’année 2020 avait commencé sous de bons auspices, la loi de finance de la Sécurité Sociale (LFSS2020) tablait sur un déficit « limite » de 5,4 milliards d’euros…et d’un retour à l’équilibre en 2023. Mais le double choc sanitaire et économique a tout bouleversé : dépenses exceptionnelles et effondrement des recettes (chômage partiel, fermetures d’entreprises etc… et cela n’est qu’un début !!) conduisent à une correction budgétaire (2021) de …10 milliards d’euros annoncés par Olivier Veran en octobre, plus de 2,4 milliards d’euros pour les établissements hospitaliers…les hausses de salaires et les heures supplémentaires…et peu après le sénat vote une nouvelle enveloppe de 800 millions d’euros pour les tests PCR et les tests antigéniques. Au fil des examens parlementaires successifs, les prévisions passent donc de 46,6 milliard d’euros à 49 milliards d’euros de déficit de la SS soit une majoration importante (deuxième « vague » et reconfinement (source le quotidien du Médecin)). Et Olivier Veran ne manque pas de dire : « Nous sommes sur la face nord de l’Everest en plein hiver, la visibilité est vraiment mauvaise ».
En attendant d’y revenir, attachons-nous au piège du pan-médicalisme, la nouvelle religion de la santé éternelle:
Celle-ci est devenue le nouveau sacré ou comme le dit si justement André Comte-Sponville : « la valeur suprême » (nous dirons pour notre part l’incarnation du bien (être)). Celle-ci n’est plus un état, aléatoire de fait, mais une nécessité, un bien à posséder et à garantir. Et toute contestation de cette vérité est assimilée, pour parler la langue du grand remplacement à une raba (mensonge) et dénoncé comme une chikaya (infraction aux autorités compétentes).
Or soyons clairs et brefs : la faim tue plus vite que la maladie (chaque jour 25 000 personnes dont 10 000 enfants meurent de faim dans le monde (source Nations unies), l’âge médian des décès de la Covid 19 est de 81 ans, le taux de létalité entre 0,3 et 0,6% etc… (pour rappel la grippe espagnole a tué 50 millions d’individus en 1918-19), les confinements et déconfinements n’ont en rien modifié les taux de contaminations (essentiellement asymptomatiques), mais les tests à 75 euros chacun et les primes pour les personnels de santé, OUI !!.
Nous ne nous attarderons pas sur les polémiques vaccinales etc… réservant cela pour les temps à venir.
Simplement il est temps de dire que la « Génération Covid » est en grande souffrance :
Enseignement à distance, climat anxiogène, taux exponentiel de décrochage, inquiétudes quant à l’avenir, déficit de visibilité existentielle et donc de projection à court (sociabilités diverses) et à long terme etc… Ces altérations psychiques atteignent les plus âgés également. Le taux de TS (tentatives de suicides) aurait doublé et les dépressions se seraient multipliées par 4. Parmi celles-ci la moitié serait constituée d’épisodes caractéristiques (curables) et l’autre moitié d’une morosité dépressive (anxiété, vision péjorative et incertaine de l’avenir avec modifications durables des perceptions (le logos) et éventuelles transmissions (l’épigénétique évoquée par Boris Cyrulnik). De plus il ne s’agit là que d’une première vague qui ne manquera pas d’être suivie d’une marée d’épisodes divers. En sus cela s’accompagne d’une augmentation de consommation de tabac, d’alcool, de psychotropes et tranquillisants…surtout chez les personnes dépendantes !!!
Les violences sociales et familiales ont aussi augmenté (hausse de 36% des interventions enregistrées par les forces de l’ordre).
Les premiers chiffres connus, ceux du Syndicat des Psychiatres Français (enquête Coviprev) font état d’un taux d’anxiété de près de 20 % dans la population et de près de 15% de dépressions…ainsi que 75% de troubles de sommeil (versus 49 %, hors épidémie).
Chez les enfants, les études ont tardé en France et les chiffres anglais (études initiales) évoquent : 1/3 d’enfants anxieux, ayant peur de mourir de la Covid ou de perdre un proche de la maladie et 20% craignant la perte d’emploi des parents (sentiment d’insécurité) et connaissant des troubles du sommeil, de l’alimentation et du comportement (agressivité etc…).
De tels phénomènes seront à développer en fonction des évaluations en cours dans différents pays mais il apparait aujourd’hui, selon l’étude d’une équipe de psychiatres de Toronto (cf : Le Journal International de Médecine) qu’en terme de santé mentale, les jeunes sont les plus vulnérables.
Dès lors que cette chienlit pandémique se prolonge, elle engendre de plus en plus de « gueules de bois » sociales:
Nous aurons l’occasion de revenir sur ce qui est de plus en plus vécu par de nombreux individus comme une débâcle sociale et sanitaire et une déroute de la santé publique….d’autant que le miracle vaccinal (les rois mages des laboratoires de Big Pharma) n’a qu’un crédit limité (et que les essais cliniques sur les médicaments sont mis en cause).
En somme la pandémie d’incohérence se poursuit, accentuant le clivage entre les croyants (soumis) au Jéhova-covid et les hérétiques dits complotistes.
A suivre donc….
Daniel Cosculluela.