L’ordre des médecins et déontologie à géométrie variable

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Par Daniel Polett

Le site officiel de l’Ordre National des Médecins présente son historique 1. On y notera une citation d’Alfred Sauvy ayant une saveur particulière :

« Personne n’ose chercher la vérité. Ceux qui cependant la cherchent n’osent la trouver Ceux qui cependant la trouvent n’osent pas la dire. Ceux qui la disent ne sont pas écoutés. »

L’Ordre ne se cache donc pas d’avoir été créé par le gouvernement de Vichy, dissous par de Gaulle avant d’être recréé sous une autre appellation. Après avoir, selon ses propres termes, été « un effecteur zélé de la période indigne de la discrimination » notamment en radiant et dénonçant les médecins juifs, sans toutefois en préciser les détails mais bottant en touche en renvoyant à un livre (page 7 chapitre F du document cité en référence) mais en admettant avoir été créé « dans des circonstances profondément anormales », le voici qui s’indigne d’un projet de suppression de l’AME, l’Aide Médicale d’État gratuite dont bénéficient les étrangers en situation irrégulière.

Nous observons donc que l’Ordre ne considère pas comme « circonstances profondément anormales » les faits que :

-Une invasion migratoire sans précédent déferle sur notre pays depuis plusieurs années.

-Des soins gratuits soient assurés à des délinquants entrés illégalement sur notre territoire national.

-Ces soins gratuits soient à la charge des Français par leurs impôts, taxes et charges sociales.

-Ces mêmes Français soient discriminés par l’AME puisqu’ils sont soumis, eux, au dispositif du médecin traitant (parcours de soins, coordonnées…) ainsi qu’à l’obligation de paiement des soins.

-Aussi l’Ordre diffuse-t-il un communiqué de presse par lequel il « condamne fermement toutes formes d’intolérance et de discrimination. » On croit rêver !

L’Ordre ne s’élève pourtant pas contre le fait que le législateur se soit substitué à la médecine pour imposer des vaccins, actes médicaux pourtant réputés faire l’objet d’un consentement libre et éclairé du patient. Les lois d’obligations vaccinales font, de fait, office de consentement. Quel médecin parle à ses patients des avantages et risques d’un vaccin avant de l’injecter ? L’Ordre ne s’élève pas non plus contre les onze vaccins de la Buzyn, pour des bébés au système immunitaire encore incomplet, alors qu’au moins l’un de ces vaccins, celui contre l’hépatite B, ne sert à rien avant l’âge adulte.

Il ne s’est pas non plus élevé contre le fait que les laboratoires avaient depuis longtemps imposé des vaccins polyvalents intégrant ceux obligatoires et d’autres qui ne l’étaient pas. Une décision de justice les avait obligés à proposer les seuls vaccins obligatoires. Mais à peine cette décision de justice rendue, la Buzyn a résolu le problème avec ses onze vaccins obligatoires introduisant dans les corps de petits bébés des adjuvants toxiques tels que l’aluminium, le mercure, le formaldéhyde et autres substances reconnues cancérigènes.

Rappelons ici que dans les écoles des professions médicales ou paramédicales, les laboratoires pratiquent un entrisme permanent et omniprésent. Notamment en offrant quantité d’objets pratiques lors des études. Ces pratiques ne sont pas anodines, car elles imprègnent la mémoire de concepts pharmaceutiques en dehors de toutes autres pratiques de santé, telles que l’alimentation saine, l’exercice physique, la maîtrise mentale, etc. De plus, elles créent un sentiment diffus et pas toujours conscient de reconnaissance en regard de la gratuité apparente de ces différents cadeaux.

Ainsi la conscience des soignants est-elle prise en otage par l’influence des laboratoires, ancrée en eux dès le début de leurs études. S’ajoutant à la confiscation de la décision médicale concernant la vaccination par les pouvoirs législatif et judiciaire, elles induisent donc une conformité de la médecine à des intérêts économiques et politiques.

Mais l’apothéose de la servitude du milieu médical et de l’Ordre a été l’affaire -non encore terminée- du covid. Nous ne ferons pas ici tout l’historique de cette période et de toutes ses aberrations auxquelles ont souscrit une majorité de gens sidérés par une campagne de manipulation savamment orchestrée. D’autant plus que l’on n’aime pas admettre s’être laissé berner, moins encore quand on a compromis la santé et le futur de ses propres enfants en les intégrant dans la folie universelle du moment. Nous resterons donc dans le domaine concernant ou qui aurait dû concerner l’Ordre et l’ensemble du milieu médical.

-Le virus du covid est à peine plus dangereux que celui de la grippe ordinaire. Selon certaines études2 , son taux de mortalité varierait entre 3,8% et 1% des malades. En France il serait de 1,15%. Ses variations dépendraient de l’âge, du niveau de vie et d’autres critères encore. Pas de quoi avoir orchestré toute cette mascarade, alors qu’on n’avait jamais fait la même chose pour la grippe, dont les épidémies n’entraînent qu’une faible surmortalité3.

-Le test PCR fait l’objet de controverses dans les milieux médicaux mondiaux4. Ce cure-pif imposé dans le monde entier par centaines de millions pour le plus grand profit des fabricants ne serait pas forcément fiable et son utilisation dans les zones avoisinant le cerveau ne serait pas sans risques.

-Le comble a été atteint avec les mesures restrictives de la liberté de prescrire (interdiction de l’Ivermectine) de la liberté de se soigner (accès aux soins interdits aux non-vaccinés) du Serment d’Hippocrate (refus de soins aux non-vaccinés) du secret médical (n’importe-quel flic ou patron de bar pouvant savoir si on était vacciné covid ou pas) et par l’acceptation globale du milieu médical à toutes ces remises en cause de sa déontologie professionnelle, garante de sa crédibilité, de son honnêteté et de la confiance du public.

-L’Ordre a approuvé toutes les mesures d’apartheid sanitaire décrétées par le gouvernement, pire encore il a radié des médecins s’élevant contre la doctrine imposée. Il a participé à la chasse aux récalcitrants à la doxa comme il l’avait fait pour la chasse aux médecins juifs pendant l’Occupation.

-Ajoutons qu’aujourd’hui on sait que les vaccinés risquent plus d’être malades du covid que les non-vaccinés, que les effets secondaires graves du vaccin covid se multiplient, alors même que les autorités encouragent les gens à se faire vacciner encore et encore contre des variants ne finissant pas de… varier ! Et que de toute façon, il faudra bien vivre avec le covid parmi nous, comme l’espèce humaine le fait avec quantité de virus depuis des millions d’années.

Qu’il nous soit donc permis de trouver cette dernière déclaration d’un pédantisme abject, avec ce passé peu glorieux de l’Ordre et les multiples conflits d’intérêts qu’il dédaigne. Citons notamment ceux de la présidente de la Commission européenne avec le patron du principal fabricant de vaccins covid, dont l’entreprise a été de nombreuse fois condamnée pour des pratiques frauduleuses et parfois mortelles. Question déontologie, il y a mieux !

 

1 https://www.conseil-national.medecin.fr/sites/default/files/historique2012.pdf

2 https://www.tf1info.fr/sante/coronavirus-pandemie-deuxieme-vague-non-le-taux-mortalite-du-covid-19-n-est-pas-de-0-05-2169714.html

3 https://www.mnhn.fr/fr/actualites/comment-la-mortalite-due-a-la-covid-19-se-compare-t-elle-a-celle-due-a-la-grippe

4https://www.lecanardlibere.com/caneton-fouineur/les-tests-pcr-au-banc-des-accuses

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