«La police tue» : qualifié de «factieux», le syndicat Alliance dépose plainte contre Jean-Luc Mélenchon
Le leader de La France insoumise (LFI) a écrit sur Twitter ce lundi : « La police tue et le groupe factieux Alliance justifie les tirs et la mort pour ‘refus d’obtempérer' ». Ce fou se déshonore… Et ne dit pas un mot de la policière renversée et gravement blessée par la racaille qui conduisait.
Le syndicat Alliance Police Nationale va déposer plainte une nouvelle fois contre le leader de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon, suite à son tweet daté de ce lundi où il déclare : « La police tue et le groupe factieux Alliance justifie les tirs et la mort pour « refus d’obtempérer ». La honte c’est quand ? »
Une déclaration du leader de LFI qui intervient 48 heures après une intervention de police pour un refus d’obtempérer dans le XVIIIe arrondissement de Paris, durant laquelle les policiers ont ouvert le feu sur un automobiliste. Ce dernier a été grièvement blessé par balle et sa passagère tuée.
«A travers nous, ce sont des milliers de policiers qu’il attaque»
« Monsieur Mélenchon a tendance à oublier que nous sommes les représentants du personnel, que nous avons été élus par des milliers de policiers, et donc à travers nous, ce sont des milliers de policiers qu’il attaque », réagit Loïc Lecouplier, secrétaire général administratif du syndicat Alliance.
Le syndicat de police Alliance va porter plainte contre Jean-Luc Mélenchon après son tweet sur le « groupe factieux »
L’organisation syndicale a déjà déposé une plainte visant Jean-Luc Mélenchon le 11 mai dernier pour diffamation. Le candidat à la dernière élection présidentielle avait qualifié le syndicat Alliance de « syndicat factieux » qui « réclame de pouvoir tirer sur les gens », lors de la convention de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES).
L’affaire a également fait réagir le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. « Les policiers, les gendarmes méritent le respect. Ils font un travail courageux, difficile et risquent leur vie à chaque instant. Les insulter déshonore ceux qui veulent gouverner« , a-t-il assuré. « Laissons les enquêtes se faire sans les utiliser comme des otages d’une campagne électorale. »