Écoutons les ex musulmans, en l’occurrence Salem Benammar dans les colonnes de Riposte Laïque !
Quand on est français, on n’accole jamais à sa nationalité sa religion ou ses origines ethniques. Musulman, Algérien et Français. Rarement Française tout court et surtout Français et fier de l’être.
Incapable d’assumer pleinement sa citoyenneté française, un fardeau lourd à porter pour lui. Il a toujours ce besoin de se définir comme Français différent.
Un Français entièrement à Paris. Il ne peut se revendiquer un Français à part entière et heureux d’appartenir à la communauté française
On entend jamais un Français dire je suis un Français catho ou un Français athée.
Le fait de se qualifier est en soi une preuve du refus d’être français comme si l’on en avait honte et histoire de faire comprendre à son interlocuteur qu’on est juste français de papiers.
On n’a pas besoin de se définir français et musulman quand on est véritablement français.
Une nationalité administrative, le cœur et l’esprit sont musulmans.
Il n’a pas choisi cette nationalité par conviction et adhésion aux valeurs qu’elle incarne.
Il l’a choisie par opportunité qui lui est offerte par le code de nationalité, trop laxiste et généreux.
Être français c’est être en contradiction avec les valeurs religieuses fondées sur la discrimination, l’exclusion, le sexisme, l’intolérance, le rejet de l’autre à cause de sa croyance ou son orientation sexuelle, l’inégalité des sexes, la fraternité religieuse, le suprémacisme, la judéophobie, la christianophobie…
Pour lui, l’islam est foi et loi, les sphères publique et privée n’en font qu’une.
Autant de valeurs incompatibles avec les valeurs de la République.
Un musulman n’est pas un juif ni un chrétien d’Orient pour concilier entre les préceptes de sa religion et le modèle républicain. Il est fidèle mais jamais citoyen.
En faisant de lui un Français de plein droit, la France lui offre le couteau qu’il lui plantera un jour dans le dos.
L’exemple des footballeurs algériens nés en France, soignés, éduqués et formés en France qui n’ont pas coûté un dinar à l’Algérie et qui à la majorité optent pour la nationalité sportive algérienne sans pour autant renoncer à leur passeport français qui est nettement plus attractif que le passeport algérien. Ce qui dénote leur degré de loyauté envers la France…
Être né dans un pays ne doit pas permettre l’accès automatique à la nationalité de ce pays, à l’exemple de l’Arabie saoudite où un Palestinien né dans ce pays et de confession musulmane ne peut pas être saoudien ou en Algérie où les oulémas lient islam et nationalité.
Salem Benammar