Au moins 7 églises ont été profanées à Bordeaux et Talence dans la nuit du 18 au 19 janvier, ainsi que 2 établissements d’enseignement catholiques. Des tags injurieux, à la bombe, sur les murs ou sur les portes faisant des allusions à de la pédophilie ou en rapport avec les manifestations anti-PMA.
Pas d’indication sur les auteurs, mais le message des inscriptions semble indiquer, comme origine, la mouvance gauchiste « antifa ». Ces groupes violents et antidémocratiques se manifestent par des agressions et des dégradations comme celles qui ont accompagné les cortèges de gilets jaunes ou par des violences extrêmes comme celles qu’ont subies des responsables de la Ligue du Midi à Montpellier (40 jours d’ITT pour un jeune père de famille), ou des étudiants patriotes du club « Le Menhir », à Bordeaux.
Le diocèse, les curés des paroisses concernées, les responsables des établissements scolaires ont porté plainte. A ce jour, aucune indication sur les résultats obtenus par la police dans le cadre de l’enquête. Notons, tout de même, que celle-ci finit souvent par connaître les auteurs, même si leur identité et leurs motivations ne nous sont que rarement révélés.
Peu de condamnations ne résultent de ces violences. Ces milices fascisantes semblent bénéficier d’impunité,ou peut-être d’une certaine bienveillance.
Cela semble la même chose concernant l’antisémitisme et l’antichristianisme islamiques. L’assassin de Sarah Halimi ne sera pas jugé, et les auteurs des incendies d’églises – plus de 10 en 2019 – n’ont pas été retrouvés. En revanche, l’auteur des dégradations sur l’église de Launaguet près de Toulouse a été arrêté le 14 janvier, par le GIGN. Il s’agit d’un «jeune homme » qui est soupçonné de « graffitis coraniques ». Aucune autre information n’a été délivrée sur son identité, sur sa nationalité, sur ses motivations. Il est curieux que le GIGN ait été mobilisé au petit matin pour interpeler un auteur de graffitis….