Le prix Goncourt des lycéens 2024 était à sélectionner dans 53 lycées français. L’Education Nationale avait choisi pour cela 14 romans.
Nous avons été alertés du problème par une émission de TOCSIN-MEDIA : un jeune élève de 14 ans a été sommé par son professeur de français de lire « Le Club des Enfants Perdus ». Rappelons qu’en septembre ce jeune avait 14 ans. Cet ouvrage publié sous pseudo par un professeur agrégé de Lettres Modernes, déjà primé pour plusieurs ouvrages (et pour garantie morale, concubin d’un militant LFI). A la 52ème page, le jeune Robin (pseudonyme) a eu le courage d’alerter sa mère car il était traumatisé par sa lecture. Cette mère a lu l’ouvrage, a rencontré le professeur, écrit au rectorat et a alerté SOS EDUCATION.
Robin après cette effraction de sa conscience et de son développement émotionnel reçoit des soins psychologiques. Le professeur a indiqué à la mère qu’elle avait une sensibilité exagérée et qu’il y avait pire dans la sélection de l’Education Nationale, par exemple « Aucun Respect », que les jeunes étaient habitués à la pornographie. Quant au rectorat, il reste dans le déni, puisque c’est son ministère qui présente la sélection de romans pour le 37ème prix Goncourt des lycéens, c’est donc approuvé par les plus hautes instances.
Dans « Aucun Respect », il s’agit de masochisme, dans « le Bastion des Larmes » il y a eu des viols répétés d’un garçon par plusieurs adultes, mais de quoi s’agit-il dans « le Club des Enfants Perdus » qui nous occupe ? Miranda, dont les expériences pornographiques se déroulent entre ses 16 et 27 ans, prépare son suicide et le décrit avec une sexualité débridée et autopunitive. 27 ans étant l’âge de sa fin car elle appartient au club des 27 qui en finissent avec la vie à cet âge. Bourré de passage pornos, sur fond d’inceste généralisé, promouvant des pratiques déviantes, à risques (scatophilie), prise de drogue. On baigne dans un environnement incestuel déprimant, noir, transgressif au possible.
Or l’adolescent est en construction identitaire, si de son propre chef, il peut faire des recherches sur des contenus pornographiques, dans le cas étudié, le contenu toxique étant proposé par un éducateur (= autorité et confiance) il s’agit d’un véritable viol psychique, terriblement destructeur et dévastateur. La santé mentale de nos ados est mise en danger par l’Education Nationale qui s’est bien gardé de prévenir les parents.
En Pièce jointe : https://www.youtube.com/watch?v=b_8i7Z4kYhM (Georges Fenech)
Nos interrogations :
-Un tel livre étudié en classe, correspond-il à l’objectif fixé par le Conseil supérieur des programmes en ces termes « la classe de seconde explore les tensions entre l’intime et le social » ?
-Sur l’autorité parentale, Maitre ARAUJO-RECCHIA, du barreau de Paris (voir la revue NEXUS) « L’éducation à la sexualité est une effraction à notre corpus juridique ». Dans le cas étudié l‘Etat qui entend lutter contre mes violences sexuelles, en fait la promotion avec l’EDUCATION NATIONALE (Cohérence ?)
-Dans « je protège mon enfant.gouv » : « l’exposition précoce à la pornographie peut entrainer un choc ou un traumatisme psychologique, et avoir des effets à long terme sur la vie sexuelle des jeunes et sur leur vision des rapports entre hommes et femmes ». (Cohérence ?)
Des plaintes sont possibles pour corruption de mineur ou atteint à la moralité d’un mineur. Comme le rappelait Georges Fenech sur CNEWS, cf le dernier numéro de NEXUS, Maitre ARAUJO : « La sexualité est considérée par le Droit International contraignant, comme étant protégée par le Droit à la vie privée et familiale ». L’autorité parentale doit être respectée au sens de la Convention internationale des droits de l’enfant. Interdiction de porter atteinte à leur équilibre article 2 du protocole additionnel N°1 de la CDEH.