Quand un pays cesse d’être une patrie

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Qu’attend l’Etat français pour maîtriser ses frontières, faire respecter l’État de droit et l’identité, mieux garantir la sécurité de ses citoyens et des touristes? Le problème, c’est que notre pays n’ose plus s’affirmer. A ce rythme, il cessera bientôt d’être une “patrie”. Tribune.


Qu’est devenue la France ? Qu’est devenu Paris ? La lecture des journaux est une désespérante litanie quotidienne de viols, de vols, d’agressions, de traquenards en tout genre. A quoi s’ajoute la banalisation des refus d’obtempérer, sources de drames dont deux touristes suisses ont fait les frais récemment parce qu’un voyou fuyait à contre-sens un contrôle de police. Pas de minute de silence ni de marche blanche pour elles, par contre si un policier, leur sauvant du même coup la vie, avait fait usage de son arme, on imagine les émeutes… Beaucoup des mis en cause, si tant est que l’on ose donner des informations « ethniques », semblent être le fait d’étrangers, la plupart en situation irrégulière, majoritairement africains et maghrébins.

Selon le chef de l’État lui-même, à Paris la délinquance est pour 50% imputable aux étrangers en situation irrégulière. La solution pour réduire de moitié ces problèmes qui gâchent, voire détruisent des vies, apparaît tellement indiscutable qu’elle doit aveugler nos décideurs même si, de toute façon, ils cacheront toujours leur lâcheté derrière le respect des soi-disant « droits de l’homme ». Laissant de côté le premier de tous les droits de l’homme qui est celui de vivre en paix et en sécurité, et aussi celui de prendre les transports en commun tranquillement, à n’importe quelle heure, qu’il soit homme ou femme. J’ai connu une époque où c’était possible, si… si… comme tous les boomers.

Je voudrais comprendre pourquoi cette descente aux enfers dans laquelle nous entraîne notre laxisme migratoire ne provoque pas de réaction ferme des politiques, voire de la population qui, pour le coup, pourrait utilement descendre dans la rue pour exiger une nouvelle politique. Politique migratoire, politique judiciaire, politique éducative… Mais pas après la mise en place de commissions bidon accouchant de rapports destinés à caler les tables branlantes de l’Élysée et de Matignon. Pourquoi ne pas agir tout de suite, maintenant ?

La reprise en main de la sécurité des Français, et de celle des pauvres touristes qui ont encore le courage de venir chez nous, devrait être une priorité nationale. Parce que cet abandon ne peut que générer une croissance auto-alimentée de l’insécurité. Si l’État ne protège plus les citoyens, des milices ou des mafias pourront prospérer en « vendant » de la sécurité et de la justice.  La corruption se généralisera, une société atomisée et de plus en plus violente accentuera les inégalités dans un monde devenu anarchique et oligarchique.

Le Figaro publiait vers la fin de l’année dernière un article sur le stress des Japonais découvrant la glauque et agressive réalité d’un Paris dont ils avaient cette ancienne image romantique qui persiste encore dans l’imaginaire de nombreux étrangers (mais cela ne durera pas toujours). Je ne suis pas japonais, mais j’ai ressenti la même chose chaque fois que j’ai atterri à Roissy de retour du Japon. Après un séjour dans l’empire du respect, du civisme, de la propreté et de la courtoisie, c’est toujours une épreuve de retrouver, dès qu’on prend pied dans le RER B, la crasse, la morosité, le bruit et la longue procession des tags couvrant des deux côtés absolument tout ce qui borde les voies sur les 50km de la ligne.

La patrie, comme l’indique son étymologie, c’est la terre de nos parents, de nos ancêtres. Ce devrait être ce lieu familier, où l’on se sent bien, ce chez-soi que chacun porte en son cœur. Un pays que l’on aime parce qu’on y partage aussi la même histoire, la même morale, les mêmes valeurs, les mêmes espoirs. C’est cela qui réchauffe le cœur et fait la douceur de vivre. Et c’est pour cela que, hommes et femmes, sont toujours prêts à se battre pour défendre leur patrie. Un pays ouvert aux quatre vents, agressé quotidiennement dans sa sécurité, comme dans son identité, par des gens qui manifestement ne partagent aucune de ses valeurs; un pays qui lâchement abandonne toute affirmation de soi et toute fierté nationale; un pays qui courbe l’échine sous le joug d’une incompréhensible idéologie du laisser-faire, de la non-sanction, de la non-frontière; un pays dont le prince est un enfant ou un mondialiste forcené, n’est plus une patrie pour personne. Prions, car il faudrait un miracle, pour que la France le redevienne un jour. Et il y a urgence, parce que bientôt monteront de nouvelles générations pour qui la France ne représentera plus rien.

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