RALENTISSEURS ILLÉGAUX : Les maires sont pénalement responsables !

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« Parlons-en ! » avec Thierry Modolo président-fondateur de l’association « Pour Une Mobilité Sereine et Durable »

Les maires sont pénalement responsables

Une enquête réalisée par Armel Joubert des Ouches il y a 6 ans, vue près de 400 000 fois, mettait en lumière les témoignages de nombreux automobilistes confrontés à ces nouveaux éléments installés désormais sur les voies de circulation. Le Commandant d’une unité de sapeurs-pompiers du Var témoignait qu’un jour d’alerte incendie, le pont de son véhicule s’était brisé sur un ralentisseur. C’est une autre unité de pompiers qui avaient dû se rendre sur le sinistre. Dans cette même enquête, une infirmière, alors qu’elle se trouvait à bord d’un véhicule de secours, révélait qu’elle avait dû « piquer » plusieurs fois un patient avant d’atteindre la veine concernée, empêchée qu’elle était, par les incessantes secousses provoquées par des passages successifs sur des ralentisseurs ! Dans un autre reportage, un motard témoignait face caméra qu’il avait failli se tuer. Sa moto avait glissé sur un coussin berlinois… L’homme avait été hospitalisé et alité durant des semaines en raisons de multiples fractures. Les témoignages de ce genre ne se comptent plus. Beaucoup plus grave, le 2 novembre 2022, dans le nord de la France non loin d’Arras, un conducteur de quad se serait tué après un passage sur un ralentisseur. Déstabilisé au moment du passage, l’engin est allé percuter un autocar arrivant en sens inverse…

On ne compte plus en France, le nombre d’accidents et le nombre de véhicules s’étant très durement abimés sur des ralentisseurs, ces nouveaux éléments goudronnés qui depuis quelques années ont littéralement envahi les voies de circulation en ville et à la périphérie des villes. Ponts de voitures dégradés voir cassés, bas de caisse, suspensions et essieux endommagés, pare-chocs fêlés. Ces dégâts quotidiens causés aux voitures font peu de bruits car les automobilistes ne manifestent pas bruyamment leur agacement voire leur colère, en revanche, on sait que le nombre de plaintes contre des mairies augmentent régulièrement, plaintes relayées ou directement déposées par des associations.

Depuis 6 ans, l’association « Pour Une Mobilité Sereine Et Durable », fondée par Thierry Modolo alerte les pouvoirs publics sur la non-conformité des ralentisseurs. 450 000 ralentisseurs réalisés en France, soit la totalité, seraient illégaux.

« Toutes les études que nous avons menées sur le seul département du Var, les témoignages que nous obtenons, les photos que nous recevons nous montrent des ralentisseurs illégaux. Pour qu’un ralentisseur soit conforme, il doit l’être par rapport à son implantation. Aujourd’hui, la quasi totalité des ralentisseurs n’ont pas le droit d’être implantés sur les lieux où ils le sont : sur des voies où circulent plus de 3000 véhicules par jour, sur des lignes de bus, proches de centres hospitaliers, de services de secours etc… Ensuite, il faut savoir qu’ils ne sont pas construits selon les normes en vigueur à savoir 10 centimètres de haut maximum et 4 mètres de long… »

1 COMMENTAIRE

  1. Le meilleur moyen de faire démonter ces infrastructures interdites sur les itinéraires routiers s’est de porter plainte contre le Maire, il y en déjà eu mais personne n’en parle, les médias ne sont pas là….condaner par un tribunal à le démonter à ces frais et à payer les réparations de la voiture, abus de pouvoir du Maire, dommage sa aurais bien mérité de passer dans les médias.

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