Révolution géopolitique en cours : un pragmatisme de bon aloi de retour aux USA

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L’Amérique ne domine plus le monde et Marco Rubio le reconnaît

L’unilatéralisme américain s’effondre et Rubio l’admet enfin. Il reconnaît que la domination absolue des États-Unis depuis la guerre froide était une anomalie historique. Dans une interview avec Megyn Kelly, il critique ouvertement la politique étrangère américaine des dernières décennies, affirmant qu’elle s’est éloignée de son objectif principal : défendre les intérêts nationaux des États-Unis avant toute autre considération idéologique ou interventionniste.

Il souligne que Washington a tenté de jouer le rôle de « gouvernement mondial », imposant ses choix sans tenir compte des dynamiques naturelles du pouvoir. Cette stratégie a non seulement échoué mais a aussi affaibli la position américaine face aux puissances émergentes. Rubio s’inscrit ainsi dans une ligne plus réaliste, en phase avec la nouvelle administration Trump, qui cherche à rétablir une politique étrangère axée sur les intérêts nationaux plutôt que sur l’hégémonie globale.

Washington ne peut plus imposer sa loi au monde

L’équilibre des forces est une constante historique et Rubio en prend acte. Il reconnaît que la Chine, la Russie et d’autres puissances défendent leurs propres intérêts, comme toute nation souveraine. Selon lui, les alliances et les rivalités doivent être comprises sous cet angle et non sous une logique de domination unilatérale. L’Amérique doit accepter cette dynamique et ajuster sa stratégie au lieu de chercher à imposer un ordre artificiel qui ne tient plus.

Cette prise de conscience implique une réévaluation profonde des priorités américaines. Rubio insiste sur la nécessité de limiter les interventions militaires coûteuses et inefficaces. Il prône une diplomatie fondée sur des compromis stratégiques, où chaque nation agit selon ses propres objectifs tout en évitant les conflits inutiles. Cette approche tranche avec les politiques interventionnistes des administrations précédentes, marquées par des guerres sans fin et une posture agressive envers les puissances émergentes.

Le retour de Trump accélère le basculement géopolitique

L’hégémonie américaine appartient au passé et Rubio acte ce tournant. La reconnaissance d’un monde multipolaire impose une refonte totale de la politique étrangère des États-Unis. Contrairement aux élites de Washington qui s’obstinent à vouloir dicter leur loi, il admet que l’Amérique doit désormais composer avec d’autres centres de pouvoir.

Cette nouvelle réalité exige un retour au réalisme géopolitique. L’ère des interventions massives, des guerres idéologiques et des ingérences systématiques est terminée. Avec Trump de retour à la Maison-Blanche, cette approche marque une rupture définitive avec l’internationalisme néoconservateur. Washington doit se concentrer sur ses véritables intérêts stratégiques, privilégier le dialogue et ajuster ses alliances en fonction des évolutions du monde. Rubio, en reconnaissant cette évidence, rejoint une ligne plus pragmatique, éloignée des illusions interventionnistes du passé.

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