Tandis que la France accuse un déclin économique et voit ses taux de criminalité augmenter, certains pays comme l’Argentine et le Salvador peuvent, eux, se féliciter de résultats tangibles et positifs grâce aux méthodes audacieuses de leurs présidents très populaires qui tordent le cou à la fatalité et montrent qu’une autre voie est possible. À condition de s’en donner les moyens et de sortir des sentiers battus du politiquement correct.
L’enseignement économique du « Lion »
Javier Milei, dit « le Lion », s’est confié en exclusivité au JD News. Honni par la presse mainstream, qui l’appelle « le Fou » et le traite de populiste, il dévoile les recettes du redressement économique de l’Argentine. Arrivé au pouvoir en novembre 2023, dans un pays exsangue (5 milliards d’euros de dettes) laissé par son rival Sergio Massa, il a très vite libéralisé l’économie et baissé les dépenses publiques de 30 %. L’inflation est ainsi passée de 17.000 % à 54 % en un mois.
Javier Milei, qui se revendique du courant « libéral-libertarien », est parvenu à renverser la vapeur de la dégringolade de l’économie argentine torpillée durant vingt ans par le kirchnérisme, (du nom de ce couple présidentiel très à gauche) qui est en fait du socialisme, qu’il a fustigé dans un discours tonitruant à Davos. « La seule manière que le monde a trouvé pour sortir de la pauvreté est de générer de la croissance économique », explique, au JDNews, celui qui reconnaît avoir « temporairement augmenté les impôts » mais « compensé les efforts des Argentins en augmentant les aides familiales, à la scolarité et transformé le système des retraites ».
La leçon sécuritaire de Nayib Bukele, du Salvador
La France peut aussi tirer des leçons de Nayib Bukele, du Salvador, qui a tenu une allocution dans la nuit du 24 au 25 septembre à l’Assemblée générale de l’ONU, dans laquelle il a vanté son bilan exceptionnel et mis en garde l’Occident. Grace à ses efforts, le pays le plus violent du monde serait ainsi devenu le pays le plus sûr de tout l’hémisphère occidental. Par l’éradication des gangs (pandilleros) de narcotrafic qui enkystaient le pays jusqu’en 2022 qu’il a jetés en prison avec l’aide de l’armée. Pour s’en convaincre, il suffit de s’y rendre ou de lire les colonnes du média d’investigation El Faro, qui a parcouru quatorze villes, autrefois sous la houlette de gangs. De quoi attirer les critiques des défenseurs des droits de l’homme qui lui reprochent ses méthodes brutales. Ce qui n’empêche pas les 6,6 millions de Salvadoriens de plébisciter leur régime et d’idolâtrer leur président.
« Vous ne pouvez pas prétendre être le monde libre si votre peuple n’est pas libre de marcher dans les rues sans craindre d’être harcelé, volé ou assassiné », déclarait ainsi Nayib Bukele, à la tribune de l’ONU.
De quoi, pour les dirigeants français, glaner ici et là quelques petites idées, qui sait ?