Une question mérite d’être posée qui ne l’est qu’accessoirement. Au-delà et par-delà la signification politique du voilage islamique, existe-t-il un impact en terme de santé, nuisance ou bénéfice ?…
Les recherches auxquelles nous nous sommes livrées ne nous ont pas permis de découvrir de bénéfices avérés….si ce n’est d’éviter les coups de soleil !
Dans le champ des nuisances les entrées sont plus nombreuses.
Mais il importe tout d’abord de souligner que même dans les milieux qui prônent le voilement des femmes, cette imposition ne concernerait les filles qu’à partir de la puberté. Mais des voix de plus en plus nombreuses et écoutées insistent pour recommander le port du voile le plus précocement possible. Et l’on observe dans les espaces publics, au-delà des théocraties musulmanes, des fillettes pré-pubères enveloppées de sombres voiles hermétiques. Si l’on en croit l’Imam saoudien Abdallah Daoud, le voilement intégral dès la naissance viserait à protéger l’enfant de la convoitise sexuelle des hommes « …..pour ne pas tenter les pervers » (ouma.com le 04/02/2013).
Nous allons examiner le problème dans trois directions :
1-La santé physique
La carence en vitamine D engendre une hypovitaminose résultant d’une faible exposition solaire quotidienne. Des études l’attestent, paradoxalement (!), tant dans des pays tels que la Jordanie et le Maroc que dans les pays nordiques. Le problème est le même chez les femmes juives orthodoxes pour les mêmes raisons.
De ce fait, s’observe une ostéoporose, un trouble de la densification des dents et donc un trouble du développement (rachitisme, retard de croissance, diminution des défenses immunitaires, hypotonie musculaire, fatigabilité, convulsions hypo-calcémiques).
De plus le port prolongé du voile autour des cheveux peut majorer la séborrhée du cuir chevelu et s’accompagner de chutes de cheveux, voire d’alopécie.
2-La santé mentale
Le voile enferme les fillettes dans une double contrainte, d’une part une hyper-sexualisation liée au risque d’attentat sexuel dont elles pourraient faire l’objet de par leur seul statut féminin, d’autre part une infantilisation par le pré-supposé de la résistance ou dénégation que l’enfant peut opposer à la sollicitation. Cela freine donc le développement affectif et cognitif, limite les déplacements géographiques (risqués par essence) et entrave le développement intellectuel et la curiosité naturelle qui le porte.
Cela conduit l’enfant à ne se promouvoir que comme reproductrice, gardienne d’une intimité domestique.
Ce qu’observant le Docteur Aslem Lazaar Selimi (06 avril 2016) déclare : « Il faut sauver les petites filles. Je suis psychiatre à l’hôpital de Nabeul (Tunisie), et tous les jours, des médecins m’adressent des petites filles voilées, pour « troubles psychogènes » !!!! Facile pour moi d’identifier l’origine de ces troubles, pas besoin d’être psy pour comprendre qu’un voile, ça voile !! ».
3.–la santé sociale
Le voile est une entrave au développement relationnel qui, nonobstant les règles le déterminant, est le fondement de toute société (et éventuellement civilisation). Le modèle culturel ainsi promu ne participe guère du développement de la gent féminine mais surtout, sinon essentiellement, il menace nos fondements civilisationnels. A ce titre il n’est ni discutable, ni tolérable. Et si quelques féministes intellectuellement décharnées le tolèrent ou le promeuvent, ça n’est là que l’expression de la seule chose que (disait Jacques Lacan) :
« La psychanalyse ne peut pas soigner : la connerie !! ».
Docteur Daniel Cosculluela.