La superficie de la forêt française a fortement augmentée au cours de la seconde moitié du XXème siècle, grâce notamment aux accrus naturels sur les déprises agricoles. Partout ou l’agriculture recule, et elle recule, la forêt avance.
Cette « forestation » d’une France, premier pays vert d’Europe, devient même dans les zones rurales un vrai problème : entretien des routes et chemins, accidents, incendies, lignes électriques et téléphoniques « avalées » par des ramages qui ne sont pas loin de gagner leur course contre l’élagage des tronçonneuses humaines.
Il y a plus d’arbres aujourd’hui en France qu’au moyen-âge.
Il y a donc un potentiel problème, auquel le bobo ruralement inculte, aujourd’hui maire de Bordeaux, répond par un larmoyant patos en faveur d’un « arbre mort », à savoir le traditionnel et magique sapin de noël.
Pris d’une bouffée délirante l’an dernier il décide de remplacer à l’avenir le bel arbre par une « chose », pour protéger la vie du sapin, dont la tribu éplorée, est sans doute désormais reconnaissante au « Zorro d’épines »…..
Mais revenons a ce symbole de l’amour du sapin vivant, qui à été élaboré pour sauver Julot (nom courant chez les sapins selon les écolo fumeurs de chanvre).
Ce « pic » d’un triste verdatre se compose de matériaux recyclés ! Voilà qui à du consommer une quantité phénoménale d’énergie pour refondre tout ces matériaux. Bref « une œuvre d’art de verre et d’acier » (selon la bobosphère bordelaise) qui illustre parfaitement la formidable beauté et qualité que nous connaissons tous sous le vocale « d’art moderne ». La chose pointue et recyclée de onze mètres de haut, n’a couté que 130 000 euros aux contribuables et, démontable, trônera désormais chaque année au centre ville, jusqu’à ce que les électeurs se réveillent ou que le machin, rouillé, ne s’effondre de sa belle mort. RIP donc au machin mort.
Jean-Frédérique L’esparre