« Vivre ensemble » : Alexis tué d’une balle dans le ventre par Medhi !!!

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Alexis B., 32 ans, « très apprécié dans le village », tué par balle après un différend avec Mehdi M., mal garé, qui n’aurait pas apprécié les remarques de la victime 

Un coup de feu. Vers minuit, Mehdi Morel rentre alcoolisé de la Fête de la chasse organisée à Saint-Forgeux dans le nord de Lyon. « Il est rentré avec ses enfants et a garé sa voiture à l’entrée d’un porche. Il bloquait l’accès à un parking » détaille Gilles Dubessy, maire de Saint-Forgeux.  

Alexis Bost, 32 ans, rentre lui aussi de la Fête de la chasse en voiture ou il se serait déjà accroché. Arrivé, au niveau du porche, il fait alors remarquer à son voisin son stationnement gênant, chemin des vignes. « Je vais tous vous flinguer, vous êtes tous des cons » aurait lancé le conducteur alcoolisé.  

Après de vifs échanges entre les deux hommes, le premier, âgé de 41 ans, est allé chercher une arme à son domicile, est revenu puis a tiré sur son voisin au niveau de l’abdomen.

L’homme qui s’est rendu à la gendarmerie a depuis été placé en garde à vue. « Ils étaient déjà venus plusieurs fois chez lui. Il tapait sa femme, plusieurs signalements avaient été réalisés auprès des services sociaux, un jugement avait aussi été rendu par le tribunal, etc…. » raconte le maire de Saint-Forgeux, avant d’ajouter « c’était un pénible ».

Des habitants l’entourent et écoutent son récit. « J’ai la boule au ventre tout le temps depuis qu’il est là », dit-elle en parlant du suspect. Visiblement, des altercations se seraient déjà produites avec lui, dans ce quartier situé tout près du centre. Plusieurs signalements auraient aussi été faits auprès de la gendarmerie, de la mairie, des services sociaux. 

« Il embêtait tout le monde. C’est inadmissible ce qui est arrivé. J’avais dit aux gendarmes qu’il y aurait un drame. Déjà une fois, ils sont venus chercher des armes chez lui. » Une information qui a été confirmée depuis.

« Alexis, c’était quelqu’un de bien. Un jeune comme on les aime ! C’est un enfant du village et il faisait l’unanimité », confie le maire Gilles Dubessy. 

Et cette habitante d’ajouter : « C’était un bon voisin. Ça fait peur de voir ça… » Une autre le décrit comme étant un « bon vivant qui avait toujours un mot pour rire ». 

Guillaume Raffin, président de la société de chasse, est lui aussi sous le choc ce dimanche : « Il était tout le temps là pour tout le monde, pour faire les corvées… Il faisait partie de la société de chasse depuis ses 16 ans. C’est la cata… Un cataclysme aujourd’hui que de telles choses se passent chez nous. On va le regretter… », conclut-il, effondré.

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