« Enrichissement migratoire » : l’exemple de la Suède !

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L’immigration, une force au service de la désintégration des nations
Donald Trump vient de lancer un avertissement sans détour à l’Europe : en poursuivant une politique migratoire « délirante », le Vieux Continent court droit vers « l’enfer » et la   « destruction de sa civilisation ». Le président américain, fidèle à son style brutal, met des mots simples sur une inquiétude que beaucoup d’Européens ressentent mais n’osent plus formuler. Car derrière l’idéologie de l’accueil illimité, ce sont nos nations qui vacillent.      De la Suède à la France, de la Belgique à l’Allemagne, l’expérience démontre que loin de renforcer nos sociétés, l’immigration de masse a ouvert la voie à la ségrégation, à la criminalité et à la fragmentation culturelle. Le diagnostic est sévère : ce n’est pas l’intégration qui triomphe, mais la désintégration des peuples européens.
Les élites européennes ont cru pouvoir dissoudre les identités nationales dans un grand bain social et multiculturaliste. Mais la réalité, de Malmö à Molenbeek, de Londres à Paris, montre que l’immigration est devenue moins un défi qu’un instrument au service de la désintégration des peuples.
La générosité suédoise comme pari d’universalité
La Suède a longtemps fasciné l’Europe par son modèle social-démocrate, pensé comme la vitrine d’un humanisme appliqué. Dans ce pays qui semblait avoir dépassé les fractures de l’histoire, la conviction dominante était qu’il suffisait de redistribuer équitablement les richesses et de garantir le confort matériel pour que les tensions sociales disparaissent. L’État-providence, étendu à l’extrême, devait agir comme un dissolvant universel des conflits et des crispations identitaires.
C’est dans cet esprit que la Suède a ouvert largement ses portes aux réfugiés du Moyen-Orient, notamment palestiniens. Les dirigeants suédois ont cru qu’en construisant des logements modernes, en offrant des écoles gratuites et bien dotées, des soins médicaux de haut niveau et des allocations généreuses, l’intégration adviendrait d’elle-même. Le Million Program, gigantesque plan de construction lancé dans les années 1970, traduisait cette ambition : il ne s’agissait pas de reléguer les nouveaux arrivants, mais de leur offrir le meilleur du progrès social-démocrate.
Mieux encore : l’État a été jusqu’à effacer certains de ses propres repères culturels pour ne pas heurter les sensibilités des nouveaux venus. Symboles chrétiens retirés de certaines écoles, tolérance accrue pour le voile porté par des enfants, menus adaptés aux prescriptions religieuses : tout a été fait pour accueillir. Les contribuables suédois ont accepté une pression fiscale élevée au nom de cet universalisme. Peu de sociétés ont consenti un tel effort.
L’échec d’un modèle et l’illusion sociale
Or, malgré cette générosité sans équivalent, l’intégration n’a pas eu lieu. Non seulement elle a échoué, mais elle a produit son contraire : une auto-ségrégation volontaire. Loin de s’ouvrir à la culture du pays d’accueil, beaucoup de familles immigrées ont choisi de recréer leur univers d’origine. Les mariages sont restés endogames, les commerces communautaires ont prospéré, les écoles se sont peuplées d’élèves parlant majoritairement arabe à la maison. Même les familles qui n’étaient pas hostiles à la Suède se sont trouvées prises dans la logique du groupe, soumises à la solidarité clanique. On ne s’émancipe pas sans se couper de ses proches, et rares sont ceux qui ont osé franchir cette barrière.
Les conséquences sont aujourd’hui visibles. En vingt ans, les viols signalés ont augmenté de plus de 600 %, parfois 700 % selon les séries statistiques. Les études criminologiques montrent une surreprésentation massive des hommes issus du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord dans les crimes violents. La Suède, jadis considérée comme l’un des pays les plus sûrs du monde, figure désormais parmi ceux qui connaissent le plus de fusillades mortelles liées aux gangs. Malmö, Göteborg, Stockholm ont vu se multiplier les règlements de comptes, les explosions, les assassinats commandités par des réseaux criminels.
Ce constat pulvérise un mythe commode, très répandu en France : celui qui veut que la violence des quartiers vienne avant tout de la relégation sociale, du chômage, de l’absence de moyens publics. C’est un discours confortable, mais démenti par l’expérience suédoise. Là-bas, tout a été donné. Logements modernes, écoles gratuites, soins universels, allocations généreuses : le modèle social-démocrate a offert le meilleur de lui-même. Si le social suffisait, la Suède serait un modèle d’intégration. Elle est devenue un modèle d’auto-ségrégation.
Un phénomène européen
La Suède n’est pas une exception. Elle est simplement le miroir grossissant de ce qui se joue dans d’autres pays européens.
En France, des milliards d’euros ont été engloutis depuis quarante ans dans la politique de la ville. Rénovation urbaine, subventions associatives, programmes de rattrapage éducatif : tout a été tenté. Mais cette dépense colossale s’est révélée un véritable tonneau des Danaïdes, incapable d’enrayer le séparatisme. La preuve est là : selon un sondage IFOP, 57 % des jeunes musulmans de moins de 25 ans estiment que la charia est supérieure aux lois de la République. C’est dire que le problème n’est pas social mais culturel et politique, et qu’aucune politique de ravalement urbain ne pourra y répondre.
En Grande-Bretagne, le choix assumé du multiculturalisme a consacré le droit de chaque communauté à vivre selon ses normes. Le résultat est visible : quartiers pakistanais, bangladais ou somaliens où l’anglais recule, où la charia officieuse régit les mariages et les héritages. Mais surtout, le scandale des grooming gangs a révélé l’ampleur du désastre. Pendant plus de vingt ans, des milliers de jeunes filles britanniques – les estimations parlent de 10 000 à 19 000 victimes – ont été droguées, violées, prostituées par des réseaux de prédateurs composés majoritairement d’hommes pakistanais musulmans. À Rotherham, Rochdale, Oxford, Huddersfield, Newcastle, les autorités locales et la police ont fermé les yeux. Certaines familles qui voulaient porter plainte ont subi des pressions : on craignait qu’exposer ces crimes ne fasse « le jeu de l’extrême droite » et ne jette une mauvaise image sur l’immigration musulmane. Lors des procès, certains agresseurs l’ont dit sans détour : pour eux, les jeunes filles blanches « n’avaient aucune valeur », elles pouvaient être violées impunément.
David Duquesne

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