Des drones « mystérieux » ont survolé Elsenborn en Belgique comme d’autres régions parmi les Vingt-Sept : ils semblent venir de nulle part et disparaître nulle part.
On ne les découvre jamais suffisamment tôt, on ne les chasse pas, on ne les détruit surtout pas (aucun hélicoptère de l’OTAN ne s’en est approché, faute de temps peut-être?), on ne les poursuit pas trop longtemps, peut-être, pourquoi pas, pour ne pas découvrir l’indicible.
Il faut le dire d’emblée : il est bien possible que ce soient des drones russes.
Mais il ne faut pas occulter qu’il est aussi possible, voire probable, que ce soient des drones ukrainiens.
Dans la paranoïa actuelle, c’est devenu un réflexe pavlovien pour nos dirigeants désemparés et leurs obligés de la presse d’accuser de tout signe d’hostilité l’ « usual suspect » : Moscou.
Que le Kremlin souhaite tester nos défenses, en l’occurrence les défenses de nos sites stratégiques, c’est crédible, bien évidemment. Tout comme l’est la volonté du pouvoir ukrainien de nous entraîner, malgré nous, dans une confrontation directe avec la Fédération de Russie.
Et si ces menaçants drones nous survolant étaient le fruit d’une opération de propagande inversée des services de renseignement ukrainiens, opération destinée à alimenter la psychose ambiante dans l’UE ?
La lassitude de l’opinion publique européenne est manifeste, les contribuables européens ont leurs propres soucis et leur attention est aussi partagée (détournée, selon Kiev) avec le conflit israélo-palestinien.
Depuis trois ans le régime Zelensky essaie de nous entraîner dans la Troisième Guerre Mondiale arguant que les Russes ne s’arrêteront pas à l’Ukraine parce que leur agenda secret est d’envahir l’Europe entière pour la « goulagiser »et éradiquer toute démocratie…
Nos dirigeants européens sont tellement désemparés qu’ils en oublient tout sens critique. Désemparés et paranoïaques…Ou malveillants, dans le sens où ils se rendent volontairement complices des autorités ukrainiennes pour entretenir la peur, pour rendre la menace d’une invasion russe crédible, pour faire accepter à la population l’inéluctabilité d’une conflagration mondiale qu’ils souhaitent, se croyant naïvement capables de faire rendre gorge à l’ogre russe.
Nos « chers alliés » Ukrainiens ont démontré leur savoir faire en matière de drones et notamment lors de leur attaque surprise, le 1er juin 2025, des bases aériennes russes, notamment celle de Belaïa, dans la région d’Irkoutsk, à plus de 4 600 km de l’Ukraine !
Attaque astucieuse survenue d’ailleurs sur tout le territoire de la Fédération de Russie, de Mourmansk (Grand Nord), à l’Amour (Extrême-Orient), en passant par les régions centrales d’Ivanovo et de Riazan, ainsi que par la Sibérie (Irkoutsk), cette opération, appelée « Toile d’araignée », coordonnée par le service de sécurité d’Ukraine, a pris le renseignement russe par surprise.
Les drones ukrainiens avaient été transférés incognito dans les régions reculées de Russie dans des camions civils banalisés munis de rampes de lancement ingénieusement dissimulées.
L’Ukraine peut tout aussi bien cacher des drones de propagande dans des camions, des trains, des bateaux, des péniches, des camionnettes aménagés sillonnant l’Europe, puisque nos portes leur sont grand-ouvertes.
Mais c’est tabou. Ni nos bellicistes de salon (E. Macron, K. Starmer), ni la presse mainstream, ne veulent évoquer cette hypothèse qui nuirait à la mobilisation de l’opinion publique contre la Russie et saperait les efforts de défense de l’Otan.
Pourtant, nos « chers partenaires » ukrainiens n’avaient pas hésité, il y a trois ans, à saboter nos gazoducs Nord Stream I et II (infligeant à nos économies des dommages significatifs) pour nous forcer à réagir face à Moscou.
Les services de renseignement ukrainiens sont tout à fait capables de concevoir et de réussir des opérations sophistiquées de manipulation des opinions publiques européennes.