Aymeric Caron s’oppose à l’euthanasie… pour les chiens et les chats !

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Alors que les conditions de la mort pour les humains sont assouplies celles de la mort pour les animaux seraient durcies.

Ça y est, la loi sur l’aide à mourir – autrement dit le suicide assisté – est passée, à l’Assemblée nationale. Assez largement, d’ailleurs. Entre l’avortement, l’immigration et, maintenant, cette « aide active à mourir », c’est officiel : la France a choisi la mort.
Main secourable de ce suicide assisté, le député LFI Aymeric Caron a évidemment voté pour.
On s’empressera toutefois de préciser que, si Aymeric Caron est favorable à cette aide à mourir pour les humains, porte largement ouverte à l’euthanasie, il n’en va pas de même pour les animaux – singulièrement les animaux domestiques.
Il y a un mois, le 17 avril 2025 exactement, le député insoumis a déposé une proposition de loi, visant à « interdire les euthanasies dites de convenances des chiens et des chats ». Les vrais sujets sont sur la table.

Antispécisme

Que dit cette proposition de loi ? Regardons ça ensemble. Après avoir dressé le macabre décompte des chiens et chats tués par des refuges peu scrupuleux, et souvent dans des conditions objectivement indignes, Aymeric Caron s’attaque aux constats, statistiques à l’appui. « Les chiffres sont effrayants : 7 % des chiens qui entraient en fourrière étaient euthanasiés et 6 % des chiens entrant en refuges étaient euthanasiés. En ce qui concerne les chats, 36 % d’entre eux qui entraient en fourrière étaient euthanasiés, et en refuges, ils étaient 10 % à être euthanasiés. » Et maintenant, que faire, comme disait l’autre ? « La présente proposition de loi prévoit donc en son article 1er d’interdire l’euthanasie d’un animal sauf absolue nécessité, dans le cas où la vie de l’animal ne pourrait être maintenue en raison de souffrances insupportables qu’il aurait à subir. » En quelque sorte, tandis que les conditions de la mort pour les humains sont assouplies, celles de la mort pour les animaux sont durcies. Humains et animaux domestiques auront le même destin : l’euthanasie en cas de souffrances insupportables. On ne recueille pas encore le consentement éclairé du chien ou du chat, mais on n’en est pas loin. Il est vrai qu’Aymeric Caron est antispéciste et que, pour lui, la vie d’un animal vaut celle d’un homme.

Autre signe de rapprochement : l’article 2 de cette proposition de loi, qui « impose l’obligation de stérilisation des carnivores domestiques (chiens et chats) à leurs propriétaires ». Des animaux No Kids, en quelque sorte. Nous y voilà. Dans cet univers où tout se vaut, où la mort est un service public, où les animaux domestiques ont autant de valeur que les personnes âgées, malades ou handicapées, il est difficile de ne pas parler de déclin irréversible. La France ressemble un peu à l’Afrique du Sud (avec son racisme anti-Blanc et la déréliction de ses services), un peu au Liban (avec sa guerre de religion qui vient), un peu au Brésil (avec ses favelas inexpugnables et ses trafiquants richissimes)… mais on ne lui trouve pas d’équivalent politique récent.

Tiens ! Mais au juste, quel était ce régime politique qui mettait sur un pied d’égalité l’homme et l’animal, et qui proposait l’euthanasie en tant que « mort miséricordieuse » ?

Arnaud Florac

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