La forêt des koalas en Australie est menacée par l’éolien.
La morale de la nouvelle religion de la Terre-Mère s’avère être une morale au goût du XXIe siècle : situationniste.
C’est dans le Queensland, au nord-ouest de l’Australie, que l’on envisage d’abattre des arbres en quantité pour pouvoir y implanter 55 éoliennes capables de fournir en électricité – en fonction du vent et de la météo bien sûr, il s’agit ici de valeurs théoriques – quelques 305.000 foyers. Et tant pis si la zone est affectionnée par les adorables petits koalas, espèce aujourd’hui considérée comme « menacée » dans cette zone même en dehors du nouveau projet, et dont l’habitat risque de succomber devant les injonctions de la « transition énergétique ». L’idéologie verte est à géométrie variable, et l’hypocrisie en est la donnée constante…
Pauvres koalas. Pour les Verts, ce sont des instruments de propagande, rien de plus.
L’idée d’abattre des forêts fort anciennes a germé dans les cerveaux gauchisants des gouvernements travaillistes locaux et fédéraux, avec l’approbation de leurs ministres de l’Environnement respectifs, Tanya Plibersek et Leanne Linard. La première a écarté quelques objections de la seconde pour approuver l’installation du champ d’éoliennes de Lotus Creek à 175 km de Rockhampton, ce qui entraînera la destruction au bulldozer d’au moins 341 hectares de bois connus pour abriter de nombreux koalas.
L’éolien justifie l’abattage des forêts habités par les koalas
380 hectares supplémentaires sont immédiatement menacés plus près de Rockhampton où l’installation d’une autre exploitation d’éoliennes est prévue dans une brousse restée jusqu’ici intouchée.
Au total 89 projets sont en cours dans la région, qui pourraient exiger le rasage d’1,2 millions d’hectares.
L’une des demandes en cours concerne ainsi un projet qui devait porter sur 200 turbines industrielles installées au beau milieu d’une forêt tropicale à Chalumbin, toujours dans le Queensland. Celui-ci a dû être revu à la baisse sous la pression locale mais on attend tout de même l’approbation de Mme Plibersek pour la mise en place de 88 éoliennes géantes, avec à la clef la destruction partielle d’une forêt tropicale protégée, abritant elle aussi des koalas et d’autres espèces remarquables comme le hibou masqué et l’impressionnant pteropus, chauve-souris à tête de renard.
L’Australie travailliste illustre l’hypocrisie « verte »
Et alors même que ces projets dits « verts », gérés par des sociétés étrangères et notamment sud-coréenne, reçoivent un excellent accueil de la part des autorités australiennes – on imagine les sommes faramineuses à la clef – des projets locaux se heurtent à des interdictions incompréhensibles, notamment de centrales hydroélectriques, beaucoup moins destructrices, dont la construction a été interdite au nom de la protection de la forêt tropicale. Il faut dire que les parcs éoliens ont explicitement exclus des normes environnementales australiennes, sans doute en raison de leur vertu intrinsèque aux yeux des « Verts ».
La presse australienne souligne que cette zone en particulier est celle qui compte la plus forte concentration de koalas du pays, dans une forêt qui n’a jamais été touchée par l’homme et que l’on veut désormais abattre pour y planter des éoliennes dont l’espérance de « vie » est d’une quinzaine d’années.
Dans une vidéo publiée par Sky News, le photographe Steven Nowakowski souligne que les projets actuels sont d’autant plus contestables que les éoliennes doivent être implantés en haut des collines et des crêtes des forêts du Queensland, des zones qui sont devenues des refuges pour la vie sauvage justement en raison de leur difficulté d’accès et de l’absence d’exploitation au cours des siècles.