La semaine dernière, l’étudiante Philippine de Carlan, âgée de 19 ans, a été assassinée par un marocain musulman qui n’avait rien à faire en France.
Ce dimanche matin, Kylian Binard, un autre étudiant, âgé de 17 ans, était égorgé par un autre musulman, à la sortie d’une boîte de nuit.
Il s’est trouvé, à Bordeaux, des jeunes hommes et des jeunes femmes mais aussi des parents et des grands-parents que la mort de Philippine a bouleversés. Et pour que cela ne se reproduise pas, ils ont collé des affiches et même organisé un rassemblement à Bordeaux. Malgré des menaces de perturbations de la part de l’extrême gauche, le rassemblement s’est tenu sans le moindre incident, malgré quelques provocations gauchistes vite maîtrisées par les forces de l’ordre.
Naturellement, la presse gauchiste y a vu une manifestation haineuse de l’extrême droite, et a utilisé Gisèle Pélicot pour masquer l’insupportable assassinat de Philippine.
On pourrait penser que le monde enseignant, profession qui a déjà payé un lourd tribut à l’immigration et à l’islamisation de la France par la mort de Samuel Paty et de Dominique Bernard, sans parler de toutes les agressions et intimidations subies quotidiennement par des professeurs et des proviseurs, approuverait le fait que devant la mort insupportable d’étudiants, des Français se mobilisent et agissent pour informer leurs compatriotes et militer pour que cela ne se reproduise plus. C’est mal connaître la culture de gauche qui habite nombre de proviseurs et de professeurs. L’exemple du lycée Camille Jullian, à Bordeaux, est révélateur. Voilà ce qu’écrivait, à la veille du rassemblement, le proviseur du lycée Camille Jullian de Bordeaux au personnel enseignant.
Mesdames, Messieurs,
Je vous informe avoir déposé plainte contre X, le vendredi 27 septembre, en tant que Proviseur du lycée Camille Jullian représentant toute la communauté éducative et en tant que représentant de l’Etat au sein du lycée Camille Jullian, afin de dénoncer les inadmissibles faits suivants :
- Tags fascistes « FCK AFA » trouvés jeudi 26 septembre au matin sur les murs entourant le parvis de l’entrée des élèves (65 rue de la croix blanche) ;
- Tag représentant la croix du mouvement politique français d’extrême droite OCCIDENT – mouvement dissous le 31 octobre 1968 – trouvé jeudi 26 septembre au matin sur les murs entourant le parvis de l’entrée des élèves (65 rue de la croix blanche) ;
- Affiche trouvée jeudi 26 septembre au matin sur les murs entourant le parvis de l’entrée des élèves (65 rue de la croix blanche) et contenant, sous la photo de la jeune Philippine assassinée le 20 septembre, le commentaire « tuée par un migrant marocain sous OQTF et déjà condamné pour viol ».
Soyez assurés de ma totale détermination pour lutter sans relâche contre toute action contraire aux valeurs que nous défendons au quotidien.
Je vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes respectueuses salutations.
Didier Guilbault
On peut se poser plusieurs questions. D’abord, il prétend parler au nom de toute la communauté éducative. A-t-il consulté ses enseignants et est-il certain que tous partagent sa vision du monde ? Sait-il que la croix celtique existait avant le mouvement Occident, et qu’elle existe encore, avec des symboles qui n’ont rien à voir avec l’extrême droite ? Et la croix celtique a-t-elle tué plus de monde que le marteau et la faucille ?
Le mot FCK-AFA n’est certes pas très distingué, il se veut provocateur face à ceux qui se présentent comme antifas, et qui mulitiplient tags et vandalisations, mais en quoi peut-on le caractériser comme un tag fasciste ? Le sieur Guilbault aurait-il déposé plainte contre des tags gauchistes appelant à tuer du flic ?
https://www.ledauphine.com/societe/2024/04/23/isere-un-tag-fasciste-sur-un-abribus-de-villefontaine
Surtout, en quoi l’affiche de Philippine, collée dans des milliers d’endroits en France et expliquant qu’elle a été tuée par un migrants marocain sous OQTF déjà condamné pour viol, peut-elle constituer un délit ?
Des gauchistes ont arraché ces affiches, dans des facultés à Grenoble et ailleurs, provoquant l’indignation générale. On ignore si le proviseur Didier Guilbault a fait de même, mais sa façon à lui de cacher une réalité qu’il ne veut pas que les Français connaissent consiste à déposer plainte, au nom de prétendues valeurs qu’il défendrait, et que devrait défendre l’ensemble de la communauté éducative, valeurs qu’il est par ailleurs incapable de citer dans son message.
Question : Didier Guilbault aurait-il déposé plainte si les tagueurs et les colleurs d’affiches s’étaient réclamé de la France Insoumise, du NPA, d’Acab et de la gauche radicale ? Poser cette question, n’est-ce pas y répondre ?
Autre question : ce procureur osera-t-il déposer plainte contre cet article et informer toute sa communauté éducative ? Le pire est que c’est possible, et que le rectorat peut l’y encourager !
Rose Martin pour Riposte Laïque
