CANDIDATS DANS L’ENTRE DEUX MERS, Catherine COURBIAN-CHAUDERON et Patrick DUVAL-CAMPANA ont répondu à nos questions… très politiques.
Si ces deux candidats sont élus, il va y avoir du bruit dans l’hémicycle départemental! Ils veulent baisser les impôts, réduire l’immigration, défendre les citoyens contre les délinquants, faciliter la vie des automobilistes, et ils s’intéressent au sort des pompiers, des agriculteurs, des anciens, des soignants…
Mais lisez le détail de leurs réponses. Il dénote un état d’esprit constructif et assez éloigné de celui des sortants socialistes et écologistes….
L’immigration de peuplement est la principale préoccupation des Français. Quelle est votre position à ce sujet ?
La position du Rassemblement National est très claire depuis la naissance du parti : maîtrise de nos frontières et une politique d’immigration choisie. Cette politique migratoire doit se faire en priorité dans l’intérêt de la France. Aujourd’hui, la France n’a pas les moyens de d’accueillir de nouveaux migrants. Les Français veulent majoritairement un arrêt de l’immigration.
Une des compétences du Département est l’aide sociale à l’enfance. De plus en plus de migrants utilisent le motif de minorité pour rentrer sur notre territoire et bénéficier de notre générosité. Entre 2015 et 2020, le nombre de mineurs isolés pris en charge par le Département de la Gironde est passé de 400 à 1500 pour un coût annuel de 82 millions d’euros/an, soit 55.000 euros pour chaque mineur non accompagné (MNA). A titre de comparaison, le budget des Pompiers, le SDIS 33 est de 93 millions d’euros par an (budget prévisionnel 2021).
Elus, nous allons réorienter le budget du Département en priorité au service des Girondins.
Les meurtres, viols, agressions, violences sont en forte progression. Quelles sont les causes et les solutions selon vous?
Les raisons de l’augmentation des violences, crimes et délits sont multiples.
La culture de l’excuse, le manque de courage politique de nos gouvernants et de certains élus locaux, le manque de moyens de la Justice, des forces de l’ordre, de l’administration pénitentiaire, le désengagement de l’Etat, le contexte économique, la perte de certaines valeurs, la politique migratoire et ses conséquences comme la « Politique de la Ville ». Alors que les dépenses sociales du Département représentent plus d’1 milliard d’euros et ne cessent d’ augmenter, la délinquance ne baisse pas.
La sécurité n’est pas une compétence spécifique du Département. Nous proposons de :
– lutter contre l’insécurité dans et aux abords des collèges via la vidéosurveillance,
– soutenir les personnels éducatifs victimes de violences (n’oublions pas Samuel Paty)
– soutenir les élus, pompiers et forces de l’ordre agressés par une aide juridique et/ou se porter partie civile aux procès des délinquants
– améliorer le fonctionnement de l’aide à l’enfance (ASE) et soutenir les personnels en cas d’agression
– développer les structures d’accueils pour les victimes de violences familiales
– travailler en concertation avec le Préfet, Sous Préfets, éducation nationale, forces de l’ordre, SDIS et nos élus communaux
Les impôts et taxes écrasent les familles et les entreprises. Voterez-vous des budgets qui ne seront pas en baisse? Pourquoi?
Nous sommes favorables à une maîtrise des dépenses publiques et à une baisse des impôts.
Le budget du Département augmente chaque année :
1.8 milliard d’euros en 2019, 1.87 milliard d’euros en 2020, 1.96 milliards d’euros (BP 2021)
Dans le même temps, les taux du Département dans la fiscalité locale ne cessent d’augmenter. Les impôts des Girondins augmentent sans cesse pour financer des dépenses de fonctionnement qui augmentent. Nous proposerons des économies sur le budget de fonctionnement et sur les dépenses inutiles ou somptueuses.
Le réchauffement climatique sert de prétexte à un nouveau malthusianisme et à une guerre contre les automobiles. Défendrez-vous les automobilistes?
La majorité départementale et régionale de gauche et d’extrême gauche mène une lutte idéologique contre l’automobile.
Le budget consacré à l’entretien des routes départementales est très faible : 3 millions d’euros par an (BP 1.96 milliard)
La Gironde est un département essentiellement rural. La majeure partie des habitants du canton est à plus de 25 minutes en voiture d’une gare SNCF correctement desservie (Libourne, Langon, Cérons ou Beautiran). Une forte proportion de nos habitants travaille dans le périmètre de Bordeaux-Métropole et n’ont pas d’autre alternative que l’automobile. Nous souhaitons rénover le réseau routier pour mieux protéger les usagers de la route et faire baisser la mortalité routière, développer le covoiturage, le tissu économique local et les emplois locaux. Repasser aux 90 kms/h sur les axes adaptés en concertation avec les associations de motards et d’automobilistes.
Enfin nous mettrons la pression sur les élus de la Métropole. C’est trop facile de prendre des mesures coercitives sur la circulation et le stationnement, de créer de la congestion dans l’ensemble du département et ensuite vouloir pénaliser les automobilistes.
Le niveau scolaire des français s’est effondré. Quelles mesures d’urgence à prendre?
Ce problème est une compétence de l’Etat.
Mais le Département peut faciliter la mise en place ou le développement du soutien scolaire, en priorité sur le français et les mathématiques. Nous sommes opposés à « l’écriture inclusive ». Nous souhaitons aussi faciliter l’apprentissage, la transmission des entreprises, des artisans-commerçants et de nos exploitations agricoles. Via la mise en valeur de notre patrimoine local, nous pouvons développer les connaissances des visiteurs sur l’Histoire locale.
Les habitants de votre canton ont-ils des problèmes spécifiques, lesquels? Que faites-vous pour aider à les résoudre.
Le nombre d’agriculteurs baisse constamment. L’âge moyen de nos agriculteurs est de 51 ans, 1/4 des exploitants vont prendre leur retraite dans 5 ans et une majorité ne trouve pas de repreneur. Nous aiderons la chambre d’agriculture à trouver des solutions. Simplifions les démarches administratives.
L’accès aux soins est de plus en plus compliqué. Nous aiderons la création de centres médicaux, de centres d’accueils de jour et temporaires sécurisés pour aider les proches des personnes atteintes de maladies neurodégénératives soignées à domicile, de places en pensions de familles pour les retraités aux revenus modestes
L’hôpital de Cadillac est un employeur local important. Il traverse des difficultés budgétaires, une dégradation des conditions de travail pour les soignants et de la qualité des soins pour les malades. Nous rencontrerons le personnel et la direction pour trouver des solutions et de nouvelles sources de financement via du mécénat, du sponsoring…
Lutter contre l’insécurité est une de nos priorités. Nous agirons en concertation avec le Préfet, les élus municipaux, le SDIS et la Gendarmerie.
De nombreuses entreprises ne trouvent pas d’employés et de nombreux chômeurs ne trouvent pas d’emplois locaux.
Inspirés par « la maison de l’emploi à Bordeaux » nous mettrons en place des solutions pour faciliter la mise en relation entre les entreprises locales et les demandeurs d’emplois,adapter la formation professionnelle aux besoins des entreprises.