Pour se renflouer et faire entrer de l’argent dans les caisses d’un pays en faillite, Bercy a autorisé la vente de 135 entreprises «sensibles» à des capitaux étrangers en 2023. On vend les bijoux de famille sans toucher au train de vie de l’État !
Budgétairement, tous les voyants sont au rouge et celui des transactions courantes, qui mesure la capacité de la France à équilibrer ses échanges avec les autres pays, reste largement déficitaire.
Sur 12 mois, ce déficit qui s’améliore notamment grâce à la diminution de la facture énergétique atteint encore 19,4 milliards d’euros, selon les données de la Banque de France.
Pour colmater les brèches, la France a accepté de laisser passer 131 entreprises sous pavillon étranger en 2022.
Elle fait mieux en 2023, année durant laquelle 135 sociétés « sensibles » ont été ouvertes aux capitaux étrangers.
Des économies budgétaires certes, mais au prix de la souveraineté et de la sécurité…
Comme le révèle le rapport annuel de contrôle des investissements étrangers en France (IEF), ces entreprises relèvent des secteurs de la défense, des transports, de la santé ou du secteur spatial.
Ces 135 autorisations portent sur des « entités participant, même à titre occasionnel, à l’exercice de l’autorité publique, ou de nature à porter atteinte à l’ordre public, à la sécurité publique ou aux intérêts de la défense nationale », précise le rapport d’activité de l’IEF.
Près de 45% de ces autorisations ont été assorties de conditions afin de garantir la préservation des intérêts nationaux, indique Bercy.
Une précaution nécessaire quand on sait que 67% des « investisseurs ultimes » à l’origine de ces rachats sont domiciliés hors de l’UE (États-Unis, Royaume-Uni, Canada).
Le détail des chiffres laisse penseur : 21,5% des ventes autorisées en 2023 relèvent des secteurs de la défense et de la sécurité́.
Parmi elles, les activités relatives aux armes, munitions, poudres et substances explosives destinées à des fins militaires ou aux matériels de guerre, la cryptologie, etc.
Environ 67% des participations cédées concernent l’intégrité́, la sécurité́, la continuité de l’approvisionnement en énergie et en eau, de l’exploitation des réseaux et
des services de transport, la protection de la santé publique, la sécurité́ alimentaire, etc.
Enfin, le solde (15%) des cessions touche des sociétés opérant à la fois dans des activités sensibles et les biens et services essentiels.
L’ensemble de ces ventes a permis d’alléger les dépenses courantes en aliénant des sociétés dans lesquelles l’État a souvent placé des billes et donc de l’argent public.
De quoi relancer le débat sur un passage devant la Haute Cour de Justice pour haute trahison.
Vous écrivez: » De quoi relancer le débat sur un passage devant la Haute Cour de Justice pour haute trahison. » Ne vous inquiétez pas, c’est déjà fait: en 2012, Emmanuel MACRON a détruit l’une des trois fonctions régaliennes, il ne reste plus qu’à le renvoyer en Haute Cour.
Haute Cour de Justice ! Je me gausse…Les Zélites ne le permettront pas, le pouvoir est ailleurs