DU RIFIFI CHEZ BORDEAUX EN LUTTE

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auxilliaire d'éducation et gilet jaune

Antoine Boudinet, élu au Conseil Municipal de Bordeaux aux côtés de Philippe Poutou, vient d’annoncer sa démission. Il se « voit plus en militant qu’en homme politique ». Derrière cette explication obscure se cache une tempête dans le marigot de « Bordeaux en lutte », l’alliance électorale bordelaise du NPA, de La France Insoumise et des Gilets Jaunes version gauchiste. Il y a du rififi chez les « camarades ».

POUTOU DÉÇU

Au cours de son premier Conseil Municipal, l’élu  islamo-gauchiste, Philippe Poutou, ex multi-candidat à l’élection Présidentielle sous la casaque du Nouveau Parti Anticapitaliste, avait fait part de sa déception concernant le montant de son indemnité de conseiller municipal. Moins de 300€ brut par mois! Curieuse Philippe Poutouréaction de la part d’un communiste ennemi de l’argent. Cette indemnité est le lot de tous les opposants, à Bordeaux. Les élus majoritaires se partagent les « délégations » avec leurs émoluments consistants, et tous les autres siègent pour 300€. Antoine Boudinet, est logé à la même enseigne. En plus,il a fini par comprendre que l’opposant n’a aucun pouvoir, ni droit, sauf celui de subir les railleries de la majorité… de gauche àBordeaux! Dans une interview, le « gilet-jaune gauchiste », a confié ses état d’âme à ce sujet… Celui qui a perdu une main durant une manifestation de gilet jaune à Bordeaux en ramassant une grenade, « trouve assez violent le mépris de classe de la gauche et de la droite »… Question violence, pourtant, les gauchistes s’y connaissent. Encore dernièrement ils ont tenté de faire le coup de poing contre les supporters d’Eric Zemmour au Palais des Congrès…

UN MANAGEMENT DÉGUEULASSE

Le départ de Boudinet a été déclenché par le conflit qui oppose Poutou à l’attachée de groupe, Myriam Eckert. Tout groupe politique, au Conseil Municipal, a droit à un ou plusieurs employés payés par la collectivité. Ce sont les « attachés de groupe ». Bordeaux en lutte a fait embaucher, pour ce poste, la première non élue de leur liste de candidats, une militante du DAL. Celle-ci s’était distinguée, question violences, en squattant la maison d’une vieille dame de Bordeaux. Aujourd’hui, la militante du « droit au logement » (des autres) est en conflit ouvert avec ses ex-colistiers. Elle dénonce un « management dégueulasse », tandis que Poutou explique, de son côté, qu’il ne veut plus travailler avec elle. Ambiance. L’employée du groupe est en arrêt maladie depuis 2 mois. Un psychiatre a diagnostiqué une dépression sévère… Dans un premier temps Antoine Boudinet s’est déclaré solidaire des élus, autour de Poutou. Il est revenu sur cette parole. Il trouve difficile de cautionner un licenciement… « C’est contraire à mes valeurs. » On le comprend !

Poutou combat l’autoritarisme et placardise une salariée!

POUTOU UN PATRON DE CHOC

A peine devenu employeur, Philippe Poutou se lâche. La position d’employeur révèle le syndicaliste communiste. Celle d’un patron de choc. Pour casser la résistance de son employée, il a eu recours aux méthodes classiques du sale patron: placardisation, absence de missions, réunions de travail programmées sans en informer l’employée etc… Une mise mise à l’écart qu’Antoine Boudinet, après réflexion, juge « contraire à ses convictions… » Il veut bien être solidaire du groupe d’élus, mais pas  « si cela est contraire aux valeurs qui ont prévalu à la constitution de notre liste aux élections ». Sollicité par les journalistes du très gauchistes média « Rue 89 Bordeaux», Philippe Poutou a refusé de répondre et promis une conférence de presse… en janvier. Le temps de régler l’affaire, discrètement, en interne ?

Poutou affichant sur les affiches de Zemmour pour combattre le fascisme!

LE PRIX DE LA TRAHISON

La démission d’Antoine Boudinet n’est pas forcément une bonne nouvelle pour l’attachée de groupe victime d’harcèlement moral. Etant la suivante sur la liste, elle se trouve brusquement élue, or ce titre est incompatible avec le statut d’attaché de groupe. La démission met fin automatiquement à son contrat de travail. Elle ne peut être à la fois élue et employée de la collectivité. C’est peut-être le sens, caché, de la décision de Boudinet. Nous le saurons en janvier, quand le patron, Philippe Poutou, fera sa conférence de presse. Nous saurons si cet artifice lui permet d’éviter de licencier Myriam Eckert, et la comparution devant le Tribunal, si celle-ci contestait. Le prix de cette trahison, c’est peut-être le salaire de l’attachée de groupe (2500€/mois brut), si, par hasard, c’était justement Antoine Boudinet qui récupérait la place…

Il est délicieux de voir à l’oeuvre le candidat à la présidentielle qui a mis dans son programme l’interdiction des licenciements et la lutte contre l’autoritarisme. Décidément cette gauche est pourrie.

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