QUAND PAP NDIAYE communautariste (un peu raciste?) niait l’existence de L’ ISLAMO-GAUCHISME
Deux salles, deux ambiances. Et pourtant un seul ministère. Jean-Michel Blanquer a quitté le gouvernement ce vendredi, laissant sa place rue de Grenelle à Pap Ndiaye. Dire qu’on a connu plus proches idéologiquement que l’historien spécialiste des minorités aux États-Unis et l’ancien directeur de l’ESSEC est un euphémisme.
La preuve par un mot qui est souvent revenu dans la bouche de Jean-Michel Blanquer: « l’islamo-gauchisme ». Le 20 février 2021, sur BFMTV, il affirme ainsi que c’est un « fait social indubitable » en France.
« Ça se voit dans les déclarations de certains politiques. Quand vous avez Monsieur Mélenchon qui participe à une manifestation du CCIF où il y avait clairement des islamistes radicaux. Monsieur Mélenchon tombe dans l’islamo-gauchisme sans aucun doute », taclait alors le ministre.
Un jour plus tôt, sur France Inter, Ndiaye donnait une tout autre version: « Ce terme ne désigne aucune réalité dans l’université, c’est plutôt une manière de stigmatiser des courants de recherche », déclarait-il.
« La notion d’islamo-gauchsime désignait des formes de dérive d’une gauche très pro-palestinienne vers l’antisémitisme », poursuivait-il, « elle a été reprise par l’extrême-droite pour qualifier tous les mouvements antiracistes, tous ceux qui s’occupent des discriminations
Le nouveau ministre à un programme dont un côté pourrait être positif ! Pour faire de l’immigration un « élément central de l’histoire nationale », ou démontrer qu’il existe un « racisme systémique » en France, il va falloir déployer, avec force, des statistiques ethniques tous azimuts. On va ainsi savoir l’origine de ceux qui peinent à se faire embaucher, ou qui glandent au travail, qui ont du mal à trouver un logement, qui ne payent pas le loyer et le rendent dans un état perdu. De ceux qui commettent des actes de délinquance, de ceux qui sont leurs victimes. On va savoir aussi l’origine de ceux qui sont victimes des violences policières et même l’origine des policiers qui commettent des violences policières. L’origine des élèves qui mettent le bazar dans les écoles ou qui harcèlent. L’origine de ceux qui assistent à des réunions interdites aux blancs, de ceux qui conduisent sans permis et sans assurance, ou dans des voitures volées.