Si ses causes et sa durée probable restent objets de débat ( ou en tous cas devraient l’être…), un réchauffement du climat de la terre a bien été constaté depuis la fin du dernier petit âge glaciaire au dix-neuvième siècle, qui correspond plus ou moins avec le début de l’essor des industries. Ce réchauffement, de l’ordre d’un peu plus de 1 degré Celsius, beaucoup assurent qu’il s’est accentué depuis le milieu du siècle dernier, et, selon certaines études, 2024 devrait être « l’année la plus chaude », peut-être à cause de l’éruption du Hunga Tonga, et passer la barre symbolique de 1,5 degré de plus qu’à « l’ère préindustrielle ».
Le réchauffement profite à l’homme et à la terre
Il y a deux sortes d’écologistes. Les écologistes humanistes, qui déplorent que le réchauffement du climat altère la santé, le milieu et les productions de l’homme, affirmant que les plus défavorisés sont aussi les plus touchés par le phénomène. Et puis les écologistes intégraux, pour qui l’homme n’est qu’un maillon de la vie sur terre et qui déplorent surtout la dégradation de la terre elle-même.
Mais même ces derniers devront convenir que l’actuel réchauffement n’est pas à l’origine des méfaits qu’ils imputent à l’humanité. L’extinction du Dodo à l’île Maurice, par exemple, due aux porcs, chiens, rats et macaques crabiers importés par l’homme, est antérieure au réchauffement (17e siècle). L’auroch, massacré par la chasse, se trouve aujourd’hui, grâce à l’inbreeding, ressuscité par l’homme.
Quant à la couverture végétale, elle est en augmentation sensible sur la terre, de l’ordre de 5 millions de kilomètres carrés entre 2000 et 2017, soit 5 %, avec un verdissement observable par satellite. Et cela, en grande partie grâce aux efforts de l’homme (reforestation, agriculture) mais aussi à l’augmentation du CO2 indispensable à la croissance des végétaux. La période actuelle, marquée par le réchauffement, aura donc été une période faste pour notre planète.
Ce phénomène avait déjà été observé au cours du petit optimum climatique médiéval du 10e au 12e siècles qui avait vu un net réchauffement (naturel !) et provoqué un boom de la population et une pause dans les famines chroniques. ( cf travaux d’Emmanuel Leroy Ladurie )
Un réchauffement bon pour la prospérité et la santé de l’homme
Pour l’humanité, c’est encore plus sensible, plus facilement mesurable, et mesuré. Le premier besoin pour l’homme, en particulier pour les plus pauvres et les plus exposés, est de se nourrir. Or, selon la FAO, la branche de l’ONU s’occupant de l’alimentation, malgré la forte poussée démographique du Sud, la ration calorique par personne sur la terre a augmenté de 35 % depuis 60 ans. Cette augmentation est visible partout, elle est particulièrement spectaculaire dans les pays émergents de classe « moyenne supérieure » (+ 63 %), mais elle touche aussi heureusement les plus pauvres (+ 15 %). Il y a donc un enrichissement inégal à l’ère du réchauffement, il n’y a pas d’appauvrissement des plus pauvres. Cela suppose une augmentation de la production mondiale tous azimuts. Depuis 1961, la production de céréales a été multipliée par 3,5 et celle de viande par 7 (l’Asie, l’Amérique du Sud et l’Afrique en profitent particulièrement), alors que la population ne l’était que par 2,6. Par exemple, l’Inde est devenue exportatrice de blé alors que sa population a quadruplé en 100 ans)
Cela veut dire que Malthus, le rapport Meadows du club de Rome, et la bombe P de Paul Ehrlich avaient tout faux. Les prophètes de malheur se sont vautrés, et ce sont les données de la FAO qui l’établissent.
La révolution agricole chance des hommes et de la terre
Ce résultat remarquable s’explique par une révolution agricole : les terres exploitées n’ont crû que de 10 % mais la surface nécessaire à nourrir une personne a diminué de 58 %. Cet enrichissement se traduit naturellement dans l’espérance de vie à la naissance. Celle-ci a cru continûment partout sur terre, même si la croissance est bien plus spectaculaire en Asie et en Afrique, et même si l’Europe a cédé la première place aujourd’hui à l’Océanie. La part de la population vivant sous le seuil d’extrême pauvreté demeure un grave problème, mais la situation s’améliore depuis le pic des années 1990. Elle se situait à 39 % dans le monde entier, à 50 % en Asie du Sud, elle est tombée à 10 %. Quant au Sahel, où le taux atteignit presque 60 % vers 1995, il est tombé à 37 %. Ce n’est pas bon, mais c’est beaucoup moins mal. Enfin, l’incidence éventuelle directe du réchauffement sur la santé de l’homme se mesure à l’effet des températures trop basses ou trop hautes sur son organisme. Les études mesurent que le froid tue beaucoup plus que le chaud, même dans le Sahel et en Asie du Sud ou de l’Est.
Des catastrophes naturelles plus légères pour l’homme
Restent bien sûr les catastrophes naturelles que les médias soulignent parce qu’elles sont spectaculaires et dont on nous dit qu’elles sont plus nombreuses et plus intenses depuis le « réchauffement climatique », que ce soient des inondations, des sécheresses ou des incendies. Si, du point de vue des mesures relevées, il est bien difficile de déterminer une tendance générale à l’augmentation, on peut tenter d’en prendre la mesure par le biais de leurs conséquences économiques. En ce qui regarde les catastrophes naturelles qui peuvent (en théorie) être liées au réchauffement, c’est à dire hors activité sismique, leur coût pour l’homme croît en valeur absolue.
Pour être plus exact, c’est l’activité humaine, que l’écologisme veut brider par la peur du réchauffement, qui est la grande chance de l’homme et de la terre.
C’est l’idéologie mortifère de la décroissance !
Au cours du Crétacé, la concentration en CO2 a varié entre 1200 et 2000 ppm soit entre 3 et 5 fois plus qu’aujourd’hui:
https://en.wikipedia.org/wiki/File:Phanerozoic_Carbon_Dioxide.png
https://nov79.com/gbwm/phanco2.html
Cette forte concentration en CO2 explique que jamais dans toute son histoire, la terre n’a connu une telle explosion de luxuriance végétale et de foisonnement de la vie avec l’apparition des dinosaures géants et celle des mammifères. C’est l’impact de l’astéroïde de Chicxulub dont les poussières ont bloqué la lumière du soleil, qui a presque arrêté la photosynthèse et provoqué l’extinction de la fin du Crétacé.
Merci de ce rappel utile, qui vient etayer le constat de l’escroquerie intellectuelle de la crise climatique